Archives mensuelles : avril 2009

Réussite des salariés

La chronique précédente (« Réussite des apprentis« ) a démontré que le taux de succès en 2008 des élèves de BTS qui ont été apprentis a été aussi fort que celui des élèves inscrits en formation initiale. Les premiers ont acquis par ailleurs plus d’atouts que les seconds en matière d’expérience professionnelle en arrivant sur le marché du travail. Durant leurs études, les apprentis ont bénéficié de deux avantages : ils ont perçu une rémunération et ont pu suivre la totalité des cours, l’organisation du calendrier des études le permettant. Les apprentis sont avantagés par rapport aux autres étudiants qui doivent prendre un travail salarié durant leurs études.

Le travail salarié (en dehors d’un contrat en alternance) fait en effet diminuer le temps de travail personnel à la maison et la présence aux cours. Il s’ensuit une moindre réussite au diplôme ou un temps plus long pour obtenir le diplôme (d’où, par exemple, la revendication de l’UNEF pour une allocation d’autonomie). Plusieurs études, tant en France qu’en Italie, établissent le lien entre « travail au cours des études » et moindre taux de succès au diplôme.

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Réussite des apprentis

L’alternance se développe dans l’enseignement supérieur (lire les deux chroniques : « Plan Emploi Jeunes » – cliquer ici – et « Plan Jeunes. Réagir » – cliquer ici -). Est-ce un mode de formation efficace ? La réponse est : « oui ! ». « Oui » parce que les étudiants en alternance réussissent aussi bien que les étudiants en formation initiale ; « oui » parce qu’ils s’insèrent mieux sur le marché du travail (chronique à venir).

La protestation (« Vitry ! En retraite ! ») contre la rétention de Notes d’Information par les deux ministres de tutelle commencerait-elle à produire quelques effets ? Le MESR vient en effet de mettre en ligne deux Notes qui concernent la formation en alternance : « Lapprentissage, une voie de formation attractive » (Demongeot et Leprévost, 2008 et chronique à venir), « Résultats des Brevets de Techniciens Supérieurs. Session 2008 » (Mireille Dubois, 2009).

La seconde Note révèle, dans son tableau 1, que 106.000 élèves – dont 12.629 apprentis (ceux-ci sont de plus en plus nombreux au fil des années)– ont obtenu le BTS en 2008. Le taux de réussite moyen a été de 68,4% (contre 67,3% en 2007). Le taux de succès des élèves en apprentissage a été de 70,3%, taux qui progresse au fil des années. Ce taux est apparemment bien bon que celui des élèves sous statut scolaire dans l’enseignement public (78,1%) ou dans l’enseignement privé sous contrat (79,4%). Il est par contre meilleur que celui des élèves en formation continue (57,8%), des candidats individuels (37,7%), des candidats qui ont opté pour l’enseignement à distance (35,6%).

Toutes choses étant égales par ailleurs (c’est là l’intérêt des Notes d’Information de la DEPP), le taux de succès des apprentis est semblable à celui des élèves en formation initiale. En effet, les élèves en apprentissage et les élèves en formation initiale n’ont pas le même passé scolaire : les premiers sont plus nombreux à avoir obtenu un baccalauréat professionnel ou un baccalauréat technologique alors que les élèves en formation initiale ont plus souvent obtenu un baccalauréat général. Or, les bacheliers généraux réussissent plus facilement le BTS (80,8% de taux de succès) que les bacheliers technologiques (69,6%) et que les bacheliers professionnels (49,4%).

A égalité de baccalauréat d’origine, les apprentis réussissent aussi bien le BTS que les élèves en formation initiale dans l’enseignement public et privé sous contrat : 86,9% de réussite contre 86,4% pour les titulaires d’un bac général, 73,1% contre 75,6% pour les titulaires d’un bac technologique, 57,9% contre 58,1% pour les titulaires d’un bac professionnel.

Ce résultat est tout à fait important : les bacheliers professionnels ont une origine sociale moins élevée que celle des bacheliers généraux. L’apprentissage est donc un type de formation qui permet la réussite de bacheliers d’origine modeste. Ceux-ci, par l’apprentissage, ont acquis, en plus, une expérience professionnelle certaine en entreprise. C’est un atout que ne possèdent pas les élèves qui ont choisi de préparer leur BTS en formation initiale.

Note. Il n’existe malheureusement pas de données nationales sur « formation en apprentissage et réussite au diplôme » pour les DUT, les licences et masters professionnels, les filières d’ingénieur.

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Vitry ! En retraite !

Daniel Vitry est directeur de la DEPP (Direction de l’Evaluation, de la Prospective et de la Performance). Né en 1944, il devrait avoir la fierté de démissionner et de partir en retraite : le poste de directeur de la DEPP ne sert en effet à rien. Ce sont les deux ministres de tutelle, Xavier Darcos et Valérie Pécresse, qui décident de publier ou non les Notes d’information, élaborées par les statisticiens de la DEPP.

Ce blog a déjà plusieurs fois critiqué le démantèlement de la statistique publique, en particulier dans le champ de l’éducation nationale : « Politique et statistique » (cliquer ici), « Des données ! » (cliquer ici), « Mammouth dégraissé » (cliquer ici et ici).

L’Expansion publie, dans son numéro de mai 2009, deux articles sur la question des statistiques publiques. « Tripatouiller les statistiques : la sale manie du gouvernement » (cliquer ici) et « Les chiffres qui dérangent le ministère de l’Education nationale » (cliquer ici).

Ce second article publie la liste des Notes d’Information en attente de visa des ministres. Six d’entre elles sont particulièrement importantes pour la connaissance de l’Enseignement supérieur : la validation des acquis dans l’enseignement supérieur en 2007, le coût de l’éducation en 2007, les orientations post-baccalauréat (évolution sur huit ans), parcours et réussite en licence, la baisse des sorties sans niveau de qualification reconnu, résultats des BTS (session 2008) (note en fait publiée le 24 avril 2009 : cliquer ici).

Ces Notes vont certainement maintenant circuler sous le manteau : est-ce cela la démocratie ? Il faut sauver la DEPP, défendre ses statisticiens et exiger de Daniel Vitry qu’il parte à la retraite, même si celui-ci ose affirmer à l’AEF que, lors de la cérémonie des voeux au ministère en présence de Xavier Darcos, « il ne s’est trouvé absolument personne pour lui faire remonter le moindre problème en matière de publication ».

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Plan Jeunes. Réagir

La première chronique sur le Plan Emploi en faveur des Jeunes a décrit les mesures mobilisables par les étudiants de l’enseignement supérieur qui vont arriver sur le marché du travail ou qui vont entrer à l’université en octobre 2009 : primes à l’embauche, développement de l’alternance (cliquer ici). Avant d’analyser les réactions des syndicats d’employeurs et de salariés, quelques remarques préalables.

Le lieu symbolique choisi par Nicolas Sarkozy : le Campus Veolia-Environnement (site), centre de formation de l’entreprise internationale, structure pour fédérer les projets de formation et organiser les formations (diplômes du CAP au master en passant par plusieurs licences professionnelles) ; il est impossible de savoir sur le site quelles sont les universités qui délivrent ces diplômes ! Le choix de ce Campus constitue un autre affront du Président de la république à la communauté universitaire : rêve-t-il de transférer les formations professionnelles universitaires à des centres de formation de grandes entreprises ?

Le Plan est un plan dit d’urgence. Pourquoi vient-il si tard ? La sonnette d’alarme sur le chômage des diplômés du supérieur en 2008 est tirée depuis l’automne dernier (chronique : « diplômés au chômage »). On pourrait dire aussi : pourquoi le Plan vient-il si tôt, alors que la commission de concertation sur la jeunesse, créée par Martin Hirsch, Haut Commissaire à la Jeunesse, doit rendre ses conclusions d’ici moins d’un mois ? Elle préconisera une simplification drastique des multiples dispositifs pour l’insertion des jeunes (dispositifs coûteux, peu lisibles et peu efficaces) et la création d’un contrat unique d’insertion (voir et écouter les vidéos de la Mission commune d’information jeunes sur le site du Sénat).

Pourquoi le Plan vient-il si tôt alors que, dans le même temps de l’annonce de ses mesures, Nicolas Sarkozy confiait une mission sur le développement de l’alternance à son ami Henri Proglio, PDG de Veolia-Environnement, mission chargée d’élaborer une charte de l’alternance ? Et sans oublier, la mission sur l’alternance confiée à Jean-François Pilliard (UIMM) en janvier 2008 et dont le rapport n’est pas encore paru. Décidément, Nicolas Sarkozy n’en fait qu’à sa mode avec le calendrier ! Il discourt quand il a envie de discourir !

Les réactions à ce plan étaient attendues : applaudissements du patronat, réserves et critiques des syndicats. Le MEDEF « approuve sans réserve le plan pour l’emploi des jeunes… qui aspirent à découvrir le monde de l’entreprise » (communiqué du MEDEF) ; Laurence Parisot devrait faire plus attention aux verbes qu’elle emploie ; les jeunes ne viennent pas « découvrir » l’entreprise ; ils n’y arrivent pas en touristes ; ils y viennent travailler et se former. Le MEDEF en redemande : les contrats de professionnalisation devraient avoir les mêmes avantages financiers que les contrats d’apprentissage. Une voix un peu discordante : celle de Jean-François Pilliard (voir supra) qui ne croit pas à l’efficacité des primes à l’embauche (les entreprises qui mettent en chômage partiel des salariés ou qui procèdent à des licenciements ne vont évidemment pas embaucher de jeunes).

L’enthousiame est le même chez les syndicats patronaux alliés du MEDEF. L‘Union Professionnelle Artisanale juge les mesures positives. L’Assemblée Permanente des Chambres de Métier se dit prête à accueillir 50.000 jeunes de plus dans ses centres de formation d’apprentis (CFA). La CGPME se « réjouit de voir ériger la professionnalisation en priorité gouvernementale ». Il faut regretter le silence des organisations patronales de l’économie sociale : ils ont raté l’occasion de « faire entendre leur différence » (site de l’USGERES).

Les syndicats de salariés sont favorables au développement de l’alternance, mais ils contestent le déséquilibre du plan : nombreuses aides aux entreprises et rien pour la progression du revenu des jeunes (les montants des gratifications de stage et des rémunérations des contrats en alternance restent en effet inchangés).

La CGT « déplore la part belle faite aux entreprises »…, « les subventions au capital » ; elle revendique, pour les jeunes en alternance, « la gratuité des frais d’inscription, de scolarité, d’équipement et de transport », l’embauche des jeunes au terme de ces contrats (communiqué de la CGT). L’UNSA critique l’absence de contraintes en termes d’emplois durables (communiqué de l’UNSA). Pour FO, « le gouvernement peut mieux faire » (communiqué de FO).

Pour l’UNEF, « le plan de Nicolas Sarkozy n’est ni ambitieux, ni efficace »… ; « il ne fait que développer des dispositifs existants » ; avec les contrats aidés, les jeunes sont considérés comme des « sous-salariés ». La FAGE souhaite le développement des contrats en alternance dans l’enseignement supérieur et revendique, pour booster ces contrats, la création d’un Centre de Formation d’Apprentis dans chaque université (communiqué de la FAGE).

En matière de stage, des syndicats de salariés et d’étudiants se félicitent de l’extension de la gratification aux stages de 2 mois, mais ne s’en satisfont pas. Ils revendiquent un véritable statut du stagiaire, une rémunération mensuelle équivalant à 50% du SMIC, progressant avec la durée du stage et fonction du niveau de qualification (CGT). L’UNEF demande l’interdiction des stages « hors-cursus ».

Plusieurs syndicats de salariés s’associent à l’UNEF pour revendiquer pour les étudiants une « allocation d’autonomie », la CGT demandant la prise en compte des années d’études pour la retraite. Martin Hirsch, présent au congrès de l’UNEF, redit son opposition à cette allocation d’autonomie : « elle aurait des effets pervers et une efficacité limitée ».

Les syndicats doutent de l’efficacité des mesures prises pour faire augmenter l’emploi et faire diminuer le chômage des jeunes. Rappelant l’absence d’effets significatifs des Plans Jeunes au cours des 30 dernières années, ils mentionnent de possibles « effets d’aubaine » (profiter des aides de l’Etat pour recruter des jeunes que les entreprises auraient de toute manière recruté) et de possibles « effets de substitution » (embaucher des jeunes plutôt que des adultes). Pour éviter que les aides publiques soient dépensées à fonds perdus, la CFDT demande un « engagement volontariste des employeurs à embaucher, former et sécuriser l’emploi des jeunes » (communiqué de la CFDT).

Les stages et les contrats en alternance ne sont pas une solution pour les jeunes diplômés à la recherche d’un premier emploi. Ceux-ci veulent entrer sur le marché du travail et ce serait une erreur que de les inciter à poursuivre des études toujours plus longtemps. Les syndicats demandent ainsi que le « droit à une formation initiale différée », prévu par l’accord de janvier 2009, soit repris dans la loi en cours d’élaboration. La CFDT demande la mise en oeuvre d’un « Dispositif Jeune Actif » pour accompagner les jeunes dans leur insertion professionnelle (ils devraient être suivis par un référent unique) ; certains d’entre eux devraient pouvoir bénéficier d’un « Revenu Jeune Actif » d’un montant proche de celui du RMI-RSA. L’UNEF revendique, pour les jeunes diplômés, une aide à la recherche du premier emploi (50% du SMIC pendant un an).

Et les syndicats d’enseignants du supérieur ? Le silence du SNESUP, du SGEN-CFDT, de l’UNSA Education, d’AutonomeSup est assourdissant. Dommage ! Il est quelquefois important de sortir de la défense de sa seule corporation et de se préoccuper des conditions d’études et d’insertion professionnelle des étudiants.

Voulant aller bien au-delà des mesures du Plan pour les Jeunes, tous les syndicats de salariés, d’enseignants et d’étudiants appellent à participer aux manifestations unitaires du 1er Mai 2009.

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Plan Emploi Jeunes

Le 24 Avril 2009, sur le campus de Veolia Environnement dans le Val d’Oise, Nicolas Sarkozy a annoncé un plan d’urgence pour l’emploi des jeunes : 1,3 milliard d’euros pour 520.000 jeunes entrants sur le marché du travail d’ici le 30 juin 2010. Les mesures du Plan sont traditionnelles : aides aux entreprises (diminuer le coût salarial induit par l’embauche des jeunes) ; aucune augmentation de la rémunération des jeunes embauchés ou de la gratification des stagiaires n’est prévue. Cliquer ici pour accéder à la vidéo du discours du Président de la République.

Il y a urgence : fin février 2009, 579.200 jeunes de moins de 25 ans étaient inscrits comme demandeurs d’emploi (en catégories A, B, et C). Leur nombre a progressé de 21,6% en un an (+ 32,5% pour les jeunes hommes). Cliquer ici : nombre de demandeurs d’emploi inscrits à Pôle Emploi fin février 2009.

Les publics visés. Ce sont les jeunes qui vont sortir, cet été, de formation initiale sans diplôme qui sont d’abord concernés par le Plan d’urgence (augmentation du nombre de Contrats Initiative Emploi et de Contrats d’Accompagnement dans l’Emploi). Cette chronique ne concerne cependant que les étudiants qui vont entrer cette année sur le marché du travail (qu’ils soient diplômés ou non) ou qui vont s’inscrire dans l’enseignement supérieur à la rentrée 2009. Trois dispositifs financés sont prévus

1. Pour les étudiants actuellement en stage et qui seront embauchés en CDI d’ici le 30 septembre 2009 : aide exceptionnelle de 3.000 euros versée aux entreprises (soit environ 2 SMIC mensuels, charges sociales incluses).

2. Développement des contrats en alternance : +35.000 contrats d’apprentissage et +30.000 contrats de professionnalisation. Cette progression sera financée par des aides de l’Etat (exonération totale des charges sociales), par les dispositifs de la formation tout au long de la vie (fonds unique de péréquation) et par les régions (elles sont appelées à se mobiliser). Ce développement ne pourra toutrefois s’appliquer qu’à partir de l’année universitaire 2009-2010, puisque ces contrats comportent un « volet formation » important. Cliquer ici pour établir les différences précises entre ces deux types de contrat : texte de Michel Abhervé. Le contrat de professionnalisation est ouvert aux jeunes mais aussi aux demandeurs d’emploi de 26 ans et plus, est un contrat de travail à durée déterminée ou indéterminée (les statistiques de la DARES ne les distinguent hélas pas), et prévoit une rémunération supérieure à celle du contrat d’apprentissage. 

Les contrats d’apprentissage et de professionnalisation se sont développées dans les filières professionnelles de l’enseignement supérieur (dans les BTS surtout, mais aussi dans les DUT, les Licences et Masters professionnels, les filières d’Ingénieurs). Les réformes de 1999 (création des licences professionnelles : plus de 7.000 apprentis en 2006-2007) et de 2002 (4.750 apprentis dans les masters professionnels en 2006-2007) ont impulsé la croissance de l’alternance dans les universités. La part des contrats de l’enseignement supérieur dans l’ensemble des contrats en alternance est en constante augmentation.

Les dernières statistiques publiées sur les contrats d’apprentissage datent malheureusement de 2006 (Sanchez, 2008 ; séries 1992-2006). En 1992, 2,2% des 129.616 nouveaux apprentis préparaient un diplôme de l’enseignement supérieur ; en 2006, 15,1% des 276.605 nouveaux apprentis du secteur marchand étaient inscrits dans le supérieur (la proportion était encore plus forte dans le secteur public : 24,6%). 2.852 nouveaux apprentis inscrits dans le supérieur en 1992, 41.767 en 2006 : la progression a été très forte en 15 ans. De plus, une prime de 1.800 euros sera accordée aux entreprises de moins de 50 salariés qui embaucheront un apprenti de plus.

Les contrats de professionnalisation sont plus récents (2004) et moins nombreux que les contrats d’apprentissage. Ils se sont rapidement développés : 96.346 contrats en 2005 et 144.249 en 2006 (Sanchez, 2008), 168.534 en 2007 et 177.545 en 2008 (DARES, 2008). Mais le nombre de nouveaux contrats signés est en diminution pour les 3 premiers mois de 2009 : 30.000 contre 45.354 pour les 3 premiers mois de 2008 (DARES, 2009). Les contrats de professionnalisation concernent plus souvent, par rapport aux contrats d’apprentissage, la préparation d’un diplôme de l’enseignement supérieur : 26,7% des nouveaux contrats pour les 3 premiers mois de 2009, 24,4% en 2008 (soit 43.320 contrats), 21,9% en 2007, 20,4% en 2006, 19,3% en 2005. Une prime de 1.000 euros sera versée aux entreprises pour le recrutement en contrat de professionnalisation (2.000 euros pour les recrutés n’ayant pas le baccalauréat).

3. Dernière mesure annoncée par le Plan et qui pourra concerner les diplômés du supérieur (jusqu’à bac+3 inclus), inscrits comme demandeurs d’emploi ou suivis par les missions locales : la création d’un « contrat d’accompagnement formation » (signifiant sans doute une reprise d’études après interruption).

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Inscriptions post-bac

guimont.1240737527.JPGBrèves. Inscriptions post-bac : comment le mouvement des universités influence les élèves de terminale. Interviews de lycéens de terminale générale et technologique par Fabienne Guimont d’Educpros (photo ci-contre) : cliquer ici pour lire les interviews des lycéens.

Chroniques de ce blog sur les inscriptions post-bac : « Fuir l’université ? » (cliquer ici), « Voies post-bac » (cliquer ici). En 2009-2010, il est très probable, vu les résultats des admissions post-bac, que plus de la moitié des bacheliers, qui s’inscriront en première année de licence générale universitaire, le feront parce qu’ils n’auront pas été retenus dans une filière sélective. Conséquences prévisibles (cf. les enquêtes de la DEPP) : une progression des abandons en cours d’année et une diminution des taux de succès en fin de première année !

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Université byzantine ?

mistra.1240689548.JPGBrèves. Cette chronique ne porte pas sur l’université contemporaine et ses querelles byzantines sur les mots et les virgules des décrets de réforme. Elle pose une question à laquelle le blogueur ne sait répondre : il espère donc la contribution de lecteurs férus de l’histoire des universités.

A la fin du Moyen-Age, il y a environ 60 universités en Europe. Pourquoi l’Empire Byzantin n’a-t-il pas créé d’universités au 13ème ou au 14ème siècle ? Photo d’avril 2009. Mistra, cité byzantine du Péloponnèse avant la domination des Ottomans.

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Le Monde et la crise

educpros.1240046619.JPG« Le Monde et les universitaires » : débat Luc Cédelle (journaliste) – Jérôme Valluy (enseignant chercheur). Débat organisé par Camille Stromboni, sur le site d’Educpros : cliquer ici.

1. Les reproches adressés au Monde. 2. Les articles les plus litigieux. 3. Une charte de boycott et une campagne d’ampleur. 4. Le journal de référence des universitaires attaqué. 5. La question de l’objectivité journalistique. Photo : Fabienne Guimont et Maëlle Flot, également journalistes à EducPros.

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Dauphine en photos

Paris Dauphine en photos (avril 2009) : cliquer ici. Site de l’université : cliquer ici. Historique de Dauphine : cliquer ici. Offre de formation : cliquer ici. Chiffres-clés : cliquer ici.

Nous sommes dans le 16ème arrondissement de Paris. En sortant du métro, et ce d’autant plus que le soleil est de la partie, l’impression est favorable : l’ancien immeuble de l’OTAN, construit au milieu des années 50 et affecté à l’université après le retrait de la France de l’OTAN, est imposant. Plus nous nous approchons, plus nous découvrons un bâtiment vieillissant. Le hall d’entrée est glauque. Nous repartons avec une impression inversée. L’université de Dauphine ne possède pas un immeuble à la hauteur de sa réputation.

dauphine-3.1240003051.JPGNous comprenons mieux alors ce qu’a déclaré son Président, Laurent Batsch, à la journaliste d’EducPros (cliquer ici) : en dépit de son statut juridique spécifique et des droits d’inscription plus élevés que dans les autres universités, Dauphine n’a pas les moyens financiers de ses ambitions

Quel sera le coût final du désamiantage du campus de Jussieu ? Inégalités de traitement entre universités. Nous nous interrogeons, bien sûr, sur la propriété immobilière dévolue aux universités qui en feront la demande dans le cadre de la LRU : la décrépitude prévisible des bâtiments universitaires ?

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Inflation et déflation

« Aux sources de la crise universitaire : inflation et déflation ». Excellent article de François Vatin, professeur de sociologie à l’Université de Paris 10 Nanterre, Revue du MAUSS permanente, 24 mars 2009 : cliquer ici pour lire l’article

Des conséquences d’un système d’enseignement supérieur dans lequel l’université est le maillon faible et est affrontée à un déclin du nombre d’étudiants. « … Peut-on continuer à reporter un débat sur la gestion globale des flux post-bacs, c’est-à-dire, en particulier mais pas exclusivement, celui des modalités de sélection à l’Université ? Si on veut sauver l’Université française, il est urgent de modifier radicalement les termes du débat. Arrêtons de nous focaliser sur les dysfonctionnements et les insuffisances de moyens, bien réels au demeurant, les uns comme les autres, de la seule Université, et demandons-nous comment construire aujourd’hui en France un système de formation post-baccalauréat démocratique et de qualité et quelle place y donner à l’Université.

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