Sciences Po Paris ouvre en septembre 2010 son campus de Reims, campus de 1er cycle. Que de tromperies dans la communication de Sciences Po ! Les collectivités territoriales (conseil régional, conseil général, conseil municipal) qui vont investir 75 millions d’euros pour rénover le Collège des jésuites et attribuer 3.000 euros de fonctionnement par étudiant et par an pendant 20 ans ne vont pas tarder à considérer qu’elles ont été trompées ! Lire la suite…
Archives mensuelles : juillet 2010
Transatlantic Campus in Reims
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"L'université, objet de désirs"
« L’université, objet de désirs » : titre du premier article de la Lettre de la CPU (n°51, 21 juillet 2010). « Quel plus bel hommage à nos universités peut-on d’ailleurs trouver que la déclaration d’amour de François Mazon, directeur du développement de Linagora et ex-directeur général de Capgemini France, intitulée « Pourquoi j’ai aimé l’université« (Les Échos du 21 juillet 2010). Objet de désirs, déclaration d’amour ! Qu’est-ce qui arrive à la CPU ? Pourquoi un tel emportement ?
En fait, la CPU se félicite « de la progression des vœux d’inscription en licence et du recul des classes préparatoires dans les premiers vœux des bacheliers de l’année 2010″. Erreur de la CPU : il s’agit non pas des 1ers voeux des bacheliers 2010 enregistrés par Admission post-bac, mais des voeux des candidats au baccalauréat. La nuance n’est pas négligeable quand on sait que, pour la 1ère fois depuis des années, les taux de succès au baccalauréat général et au baccalaurét technologique ont baissé de plusieurs points. Par ailleurs, comme le souligne la CPU avec prudence, « il faut attendre les inscriptions » pour que soit confirmé ce désir plus grand.
Pourquoi l’université devient-elle un « objet de désirs » ? « Diversité, passerelles, cohabilitation et partenariats avec d’autres structures de l’enseignement supérieur deviennent la marque de l’université et contribuent à rassurer des jeunes et des familles qui ont aussi la certitude de trouver dans nos établissements des enseignants hautement qualifiés, formés à la recherche et par la recherche, qui participent avec passion à la mission publique d’enseignement supérieur et de recherche ». Autosatisfecit de la CPU pour elle-même et pour la ministre Valérie Pécresse !
Analysons de plus près les résultats d’admission post-bac publiés par le MESR : cliquer ici. 653.000 premiers voeux formulés par les candidats au baccalauréat, soit + 8,7% qu’en 2009 (extension d’admission post-bac à de nouvelles filières, prépas paramédicales, écoles d’architecture…). Combien de 1ers voeux en faveur de la 1ère année de licence universitaire ? 183.000 contre 162.100 en 2009 (+ 12,9%) ? Combien de 1ers voeux en faveur des classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE) ? 57.359 en 2010 contre 60.129 en 2009 (- 5%).
La CPU oublie de mentionner la progression de 19% des voeux en faveur des écoles d’ingénieurs qui ont une prépa intégrée (16.900 premiers voeux). Les prépas intégrées font partie des nouvelles stratégies des écoles d’ingénieurs et sont prisées des bacheliers (+2.650 premiers voeux) ; elles déshabillent les prépas traditionnelles (-2.770 premiers voeux). Ces deux écarts par rapport à l’année précédente s’équilibrent.
Quelle est la proportion de candidats au bac qui ont placé la licence universitaire en 1ers voeux ? 28% en 2010, 27% en 2009 ! +1% en un an : ce n’est plus de l’amour, c’est une passion dévorante ! La CPU n’a donc pas peur du ridicule ! Le désir d’accès à l’université n’est pas majoritaire parmi les bacheliers généraux (39,1%) ; il est négligeable pour les bacheliers technologiques (13,3%) ; le taux n’est pas indiqué pour les bacheliers technologiques (il est plus bas encore). Que préfèrent, et de loin, les futurs bacheliers ? La majorité d’entre eux (52,5%) souhaite entrer dans une filière professionnelle courte : sections de techniciens supérieurs (223.000 voeux, 34,3%) ou IUT (119.000 voeux, 18,2%).
Toutes les filières universitaires universitaires font l’objet d’une plus forte poussée de « désirs », en particulier les sciences (+21,4%), les STAPS (+34,5%), les sciences humaines et sociales (+16,9%). Sont-ce de bonnes nouvelles ? Pour les sciences, incontestablement oui ! Mais il faut beaucoup relativiser : 39.100 candidats au bac ont mis la 1ère année de santé en 1er choix ; c’est le cas de seulement 20.600 candidats pour les sciences ! 12.200 voeux pour entrer en 1ère année de STAPS (contre 9.050 en 2009) : cette progression est évidemment une catastrophe quand on sait que seulement 540 postes sont ouverts au prochain concours du CAPEPS.
Bref, la CPU devrait réfléchir plusieurs fois avant de se laisser aller à écrire que l’université est « objet de désirs ». Au vu des données d’admission post-bac, il faudrait au contraire conclure que l’université continue à être fuie, que l’orientation active est un échec (trop de voeux vers les sciences de la santé et STAPS), que l’université mériterait de pouvoir appliquer une « orientation sélective ». Le désir n’est-il pas davantage assouvi quand son objet est difficile à conquérir ?
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L'UNEF et le coût des études
« Pour la 6ème année consécutive, l’UNEF rend publics les résultats de son recensement des pratiques illégales des universités en matière de droits d’inscription. Le constat est sans appel : 26 universités sont aujourd’hui dans l’illégalité en matière de droits d’inscription et s’exposent à des recours contentieux (cliquer ici)… « 32% des universités font de la résistance » pour des montants de « droits illéaux » allant de… 3 euros à 2.261 euros par an. Lire la chronique de l’an dernier : ici.
L’UNEF, outre les pratiques illégales habituelles (frais de dossiers par exemple), observe de « nouvelles pratiques de contournement de la loi » : « obligation de s’inscrire dans un diplôme d’université aux droits d’inscription libres en plus de l’inscription au sein du diplôme national aux droits réglementés »… (chronique : « 5.200 euros pour un DU« ) ; « masters ouverts à un diplôme d’université avec un contenu de formation qui relève du diplôme national ». De manière fort surprenante – mais heureusement -, l’UNEF n’épingle pas les droits d’inscription que va pratiquer Dauphine Paris 9 pour certains masters (chroniques : « Dauphine et les droits d’inscription« , « Dauphine contre-attaque« ).
L’UNEF dit marquer des points d’une année sur l’autre, mais demande avec insistance 1. que « Valérie Pécresse aille au-delà des rappels à la loi incantatoires et mette un terme définitivement à ces pratiques »…; 2. que « les engagements d’augmentation du budget de l’enseignement supérieur se traduisent par une augmentation des dotations de fonctionnement des universités ». L’UNEF reconnaît évidemment que former et diplômer des étudiants coûte. Elle joue son rôle de syndicat de gauche, partisan d’un financement quasi exclusif des universités par la puissance publique.
Dans un communiqué du 23 juillet, la CPU soutient l’UNEF : elle appelle « l’ensemble de ses membres à respecter le cadre réglementaire, et invite les organisations représentatives des étudiants à entrer en contact, à cet effet, avec les présidents des universités concernées, dans le cadre du fonctionnement ordinaire de la démocratie universitaire ». Pourquoi la CPU ne revendique-t-elle pas l’autonomie en matière de droits d’inscription ?
Pourquoi ne soutient-elle pas les universités « épinglées » ? Plusieurs de celles-ci sont en effet montées au créneau pour dire qu’il s’agit d’un faux procès de la part de l’UNEF (20 Minutes). Les principaux concernés au sein des universités sont les Instituts d’administration des entreprises (IAE) et ils se défendent : « quand on regarde la qualité de notre formation, cela relativise le coût »… ; « le débat sur les frais de scolarité n’est pas pertinent compte tenu du taux d’insertion professionnelle des IAE » (Pascal Louvet, directeur de l’IAE de Grenoble).
Dans le cadre des responsabilités et compétences élargies (RCE), les universités devraient avoir la possibilité de fixer, au moins partiellement, les droits d’inscription pour leurs diplômes, de les augmenter significativement par rapport à la situation actuelle. Sinon, la « dérive » de recourir à des diplômes d’université va se développer. La puissance publique (l’Etat et les Régions) doit financer fort majoritairement l’enseignement supérieur car il est un investissement collectif efficace pour le pays. Les étudiants, hors étudiants boursiers, doivent aussi le financer car acquérir un diplôme du supérieur est un investissement individuel « rentable » pour leur carrière. Cet investissement individuel peut prendre plusieurs formes : je suis pour ma part partisan d’un financement a posteriori, service fait (chronique : « Droits d’inscription« ).
Mais le coût des études ne comprend pas seulement celui de la formation. L’étudiant doit aussi se loger, se nourrir, se vêtir, se détendre, se déplacer… L’UNEF mène donc aussi un combat contre la baisse des aides sociales. « Suite à la décision du gouvernement de baisser massivement les aides sociales étudiantes en interdisant le cumul de l’aide personnalisée au logement et de la demi-part fiscale » (550.000 étudiants concernés), l’UNEF vient de créer un site d’information et de mobilisation, à destination des étudiants et de leurs familles : « Génération sacrifiée« . Il est possible de signer en ligne une pétition.
La question des aides sociales pour les étudiants, de leur diversité, de leur complexité et des injustices sociales manifestes qu’elles engendrent, est un serpent de mer. Tous les gouvernements, de droite comme de gauche, s’y sont confrontés, ont commandé des rapports de « mise à plat complète » ; ceux-ci sont restés dans les tiroirs. La décision du gouvernement – elle doit encore être confirmée -, décision en urgence, sans concertation, sans étude d’impacts, est une décision pitoyable et indigne du « Politique ». L’UNEF a totalement raison de dire que c’est une provocation en ces temps où le nombre de foyers assujettis à l’impôt sur la fortune augmente et où le bouclier fiscal revient à envoyer des gros chèques aux plus nantis.
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Le droit et l'économie
Chroniques précédentes sur les disciplines. Les facultés de droit : le droit et la science politique (ici), la faculté de droit de Strasbourg (ici), la faculté de droit de Nancy (ici). Les formations de sciences politiques sont « filles » des facultés de droit. Il en va de même pour les formations de sciences économiques. C’est moins vrai pour celles de gestion, de management, de commerce (chronique à venir).
Cette chronique ne fait pas l’histoire exhaustive des formations en sciences économiques. Elle demeure lacunaire mais elle montre qu’en deux siècles les institutions d’enseignement supérieur, privées et publiques, se sont multipliées, que l’offre et les niveaux de formation en sciences économiques se sont diversifiés à un point tel qu’ils en sont devenus peu lisibles (chronique à venir sur les formations en économie dans les universités fusionnée ou en route pour la fusion).
La production et l’échange de biens et de services nécessitent le recours à des règles de droit. De tout temps : règles des corporations médiévales, de l’intervention de l’Etat dans la production des manufactures, des échanges commerciaux, de la création monétaire et des prélèvements fiscaux… Ces régles sont discutées, pensées, débattues, prescrites. Elles font dès le 16ème siècle l’objet de publications dans un champ scientifique, dénommé « économie politique ». Mais pas d’enseignement de cette économie dans les facultés de droit d’avant la Révolution.
Après la fermeture des universités par la Révolution, l’enseignement des sciences de l’économie – au sens large – ne s’organise que très lentement. « La loi Daunou du 3 brumaire de l’an IV établit, outre les écoles primaires et les écoles centrales, des écoles spéciales destinées à l’étude de l’astronomie, de la géométrie et de la mécanique, de l’histoire naturelle, de la médecine, de l’art vétérinaire, de l’économie rurale« … « La loi générale sur l’instruction publique du 11 floréal de l’an X crée les lycées, maintient les écoles spéciales existantes et institue dix écoles de droit, trois nouvelles écoles de médecine, quatre écoles d’histoire naturelle, de physique et de chimie, deux écoles spéciales pour les arts mécaniques et chimiques, une école de mathématiques transcendantes, une école spéciale de géographie, d’histoire et d’économie publique« … (Wikipédia).
1806. L’université impériale (décret de 1808) recrée les facultés de médecine et de droit. Elles ont le monopole de la collation des grades (baccalauréat, licence, doctorat), mais elles n’organisent pas d’enseignements (cliquer ici).
L’enseignement de l’économie se crée une place en dehors de l’université. La plus ancienne chaire d’économie politique est créée au Conservatoire national des arts et métiers en 1819 ; elle sera doublée d’une chaire d’économie industrielle en 1834. En 1830, le Collège de France ouvre également une chaire d’économie politique.
Les enseignements de commerce, « branche » de l’économie, échappent également aux facultés. L’Ecole supérieure de commerce de Paris est créée en 1819 (ici) : elle a un statut consulaire (parapublic). D’autres écoles de commerce se créent sous la 3ème République, à Rouen (1871), Lille(1872), Lyon (1872), Marseille (1872), Bordeaux (1874). En 1881, est créée l’Ecole des Hautes études commerciales de Paris (HEC).
L’enseignement de l’économie entre tardivement dans les facultés de droit. Il faut attendre pour cela le Second empire puis la 3ème République : création par exemple d’une chaire d’économie politique à Lyon en 1864. « En 1880, M. Frédéric Passy signalait la création récente, dans toutes les facultés de droit, de chaires d’économie politique (1878). Depuis, les enseignements économiques s’y sont si bien développés, les examens d’ordre économique s’y sont tellement multipliés (licence et doctorat, 1876-1895), que ces facultés, sans perdre leur nom ancien, sont devenues, en réalité, des Facultés de droit et sciences économiques. On se rapproche ainsi du type des facultés allemandes, où ces enseignements coexistent depuis longtemps » (Henri Hauser, Dictionnaire de pédagogie de Fernand Buisson, 1911).
La loi Liard de 1896 recrée les universités, fédérations des 4 facultés. Le diplôme d’études supérieures, créé en 1894 est un diplôme post-licence ; il concerne d’abord les lettres et les sciences et son obtention est nécessaire pour pouvoir concourir à l’agrégation.
L’enseignement de l’économie se développe dans les facultés de droit. « Le décret du 2 mai 1925 substitue aux divers examens de doctorat en droit quatre diplômes d’études supérieures : le diplôme d’études supérieures d’histoire du droit et de droit romain, le diplôme de droit public, le diplôme de droit privé et le diplôme d’économie politique. Il est nécessaire d’en détenir deux pour s’inscrire en doctorat ». Le DES de sciences économiques remplace le DES d’économie politique en 1948 (décret du 24 mars).
« Les études pour la licence en droit sont réformées par le décret du 27 mars 1954, sous le ministère d’André Marie. Deux cycles dans les études de licence : un premier cycle, d’une durée de deux ans, commun à tous les étudiants. Un second cycle, d’une durée de deux ans également, comporte trois sections : droit privé, droit public et science politique, économie politique. La réforme allonge ainsi d’une année les études » et crée de fait la licence d’économie… « La licence en droit ou en économie organisée en quatre années est transformée en maîtrise en droit [ou de sciences économiques] en 1976« . Le droit et l’économie perdent la spécificité qu’elles avaient connue de 1954 à 1976 et rejoignent l’organisation en vigueur depuis 1966 pour les lettres et sciences : licence et maîtrise. La réforme LMD de 2002 ne prévoit pas de spécificités pour le droit et l’économie.
La création d’une 4ème année de licence a visé à rendre au doctorat sa visée scientifique. Le décret du 15 juin 1959 prévoit que l’accès au doctorat en sciences économiques est conditionné par la possession du seul diplôme d’études supérieures en économie« . « Un doctorat de spécialité (3e cycle) est créé dans les facultés de droit et des sciences économiques en 1963 par Christian Fouchet« .
L’organisation du doctorat en droit, en sciences politiques ou en économie est unifiée avec celle des autres disciplines par la réforme de 1974 (arrêté du 16 avril). Il s’agit du doctorat d’État… « La maîtrise est obligatoire pour postuler à ce diplôme qui s’obtient après la présentation d’une thèse [doctorat de 3ème cycle] ou d’un ensemble de travaux et qui se situe dans une des disciplines suivantes : droit, sciences économiques, sciences de gestion, science politique, sciences, lettres et sciences humaines, théologie catholique, théologie protestante » (Wikipédia).
L’histoire de l’offre de formation en économie est encore incomplète… 1968 : il ne faut pas oublier la loi Faure qui a, dans certaines villes métropoles, donné l’occasion de la partition de l’économie et du droit dans des universités différentes. 1973 : la création du DEUG d’administration économique et sociale (AES). La licence et la maîtrise suivront. Diplômes à vocation pluridisciplinaire et professionnelle, ils ne seront pas forcément organisés par les facultés de droit, ou de sciences économiques, ce qui complexifiera encore plus l’offre de formation.
Il faut enfin mentionner la mathématisation de l’économie, la modélisation dans l’économétrie, la statistique économique. Une seule date : l’Ecole nationale de la statistique de l’administration économique (ENSAE) est créée en 1942 (ici).
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Entrer en école de management
La procédure centralisée d’affectation des élèves de CPGE qui ont réussi le concours d’entrée dans l’une des 38 Grandes Ecoles de Management, publiques et privées, s’achève demain, par la publication des listes définitives d’élèves admis dans chacune des écoles (cliquer ici).
Cette procédure, dite SIGEM, permet de rationaliser les concours d’entrée, de faire des économies d’échelle : banque commune d’épreuves, gestion optimisée du calendrier (épreuves écrites en avril et mai, orales en juin et juillet), et des candidats classés sur « listes complémentaires ».
Cette « coopération » entre écoles ne supprime évidemment pas la concurrence. D’où la mise en avant par chacune d’entre elles de ses « classements« . Ainsi en va-t-il de l’Ecole de Management de Strasbourg, présentée en photos dans la chronique d’hier (cliquer ici). Son directeur, Michel Kalika, commente les classements 2009-2010 et 2008-2009, en ligne sur le site de l’école (L’Express-L’Etudiant, Le Figaro, Le nouvel Economiste, Challenges, Le Point, Le Parisien).
Ma chronique « Ecoles de commerce » insistait sur le fait qu’il y en avait trop ! La procédure SIGEM accroît la visibilité des écoles les plus grandes et menace de fait les plus petites. Des rapprochements, des coopérations sont organisées en région, comme à Grenoble, avec Grenoble Management ; l’ESC Grenoble, dirigée par Jean-François Fiorina, blogueur d’EducPros, en fait partie. Des fusions sont à venir.
SIGEM, procédure centralisée d’affectation, est obligatoire pour les élèves : le système comporte plusieurs étapes. Etape 1. Début juillet, les élèves, qui auront reçu un code d’accès, doivent s’inscrire sur SIGEM et saisir… leurs coordonnées bancaires. Elles ne seront utilisées que début août et en cas d’inscription définitive dans une des écoles. Quel montant sera prélevé ? 800 euros, en tant qu’acompte sur les droits d’inscription. Procédure surprenante (et sans doute dissuasive pour certains élèves) car les droits perçus par les Ecoles publiques sont nettement inférieurs à ce montant.
Etape 2. Du 19 au 21 juillet, le candidat doit absolument saisir ses voeux d’affectation parmi les Ecoles où il est admis directement et/ou inscrit sur liste complémentaire. Il doit hiérarchiser ses choix. Les résultats des affectations seront publiés le jeudi 22 juillet à 17 heures : « les affectations aux écoles sont définitives et ne peuvent être modifiées quelle que soit la raison ».
Pourquoi cet acompte sur les droits de scolarité, obligatoire mais débité seulement en cas d’inscription ? Ne démontre-il pas la fragilité du système centralisé d’affectation des reçus au concours ? Certaines des 38 écoles de management ne croient-elles pas à leur attractivité ?
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De l'usine à l'université
4ème chronique en photos sur le “Patrimoine immobilier” de l’université de Strasbourg : le PEGE, Pôle européen de gestion et d’économie (ouverture en 1999). Chroniques précédentes. Le nouvel immeuble, siège de la présidence de l’université : album de 60 photos, l’Escarpe, qui accueille l’Ecole de journalisme (album de 60 photos), la Faculté de droit (album de 110 photos).
Le Pôle européen de gestion et d’économie de l’université de Strasbourg accueille principalement deux composantes d’enseignement et de recherche : l’EMS, Ecole de Management de Strasbourg (site) et la FSEG, Faculté des Sciences Economiques et de Gestion (site). Chronique à venir sur les formations de licence, de master et de doctorat de l’EMS et de la FSEG.
115 photos du PEGE (prises en novembre 2009). Localisation : 61 avenue de la Forêt Noire, Strasbourg : immeuble 11 sur le plan. Album 1 : 65 photos des façades extérieures et de la cour intérieure. Album 2 : 30 photos du hall central. Album 3 : 20 photos des travaux de restauration de la « Manutention ».
L’histoire de la Manutention et de sa transformation en pôle universitaire. Sources : ancien site de la Faculté des Sciences économiques et de gestion (cliquer ici). « Les « nouvelles » Subsistances Militaires furent construites entre 1888 et 1892 en briques rouges et pierres de taille claires. On y trouvait tout le nécessaire à l’approvisionnement de l’armée [allemande] en pain : des magasins de stockage des grains et farines,un moulin à farines, une boulangerie, des fours à pains, trois machines à vapeur, une centrale éléctrique et son propre approvisionnement en eau ». Sur le même site : une trentaine de photos des travaux de démolition et de reconstruction entre septembre 1996 et septembre 1999.
Deux autres usines transformées en sites universitaires à Mulhouse et à Colmar : cliquer ici.
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Professeurs : chute des recrutements
La mastérisation de la formation des enseignants continue d’être contestée : la pétition « 100.000 voix pour la formation des enseignants« , lancée en janvier 2010, a atteint son objectif de nombre de signataires, mais n’a pas fait reculer Luc Chatel. La réforme est donc désormais sur les rails (chronique précédente : « Point sur la mastérisation« ). Elle s’accompagne d’une réduction vigoureuse du nombre de postes offerts aux concours.
Les postes offerts aux concours 2011 sont ceux de la « réforme ». Il en est ainsi des 3.000 postes de professeur des écoles (cliquer ici) : 2.916 postes offerts au concours externe et 84 au concours externe spécial (langues régionales). La date limite pour s’inscrire aux concours a été reculée plusieurs fois ; c’est le 20 juillet 2010, i.e. aujourd’hui.
Plusieurs changements importants par rapport aux concours 2010 (« Guide Concours Professeurs des écoles« ). Le calendrier : pour le concours de professeur des écoles, les épreuves écrites auront lieu dès le 29 septembre 2010. Les conditions d’accès au concours (décret du 28 juillet 2009) : il faut désormais être inscrit en seconde année de master pour pouvoir passer les épreuves ; pour les concours 2010, il suffisait d’une licence (cliquer ici).
Modifications du contenu des épreuves, épreuves d’admissibilité et d’admission (arrêté du 28 décembre 2009) : cliquer ici. Est particulièrement contestée une des épreuves d’admission : l’interrogation orale portant sur la compétence « Agir en fonctionnaire de l’Etat et de façon éthique et responsable », compétence définie dans l’arrêté du 19 décembre 2006 portant cahier des charges de la formation des maîtres en IUFM.
Les candidats reçus au concours devront, pour être nommés fonctionnaires stagiaires à la rentrée 2011, être titulaires d’un master et justifier de qualifications en natation, en secourisme, en langues (CLES 2), en informatique (C2i2e). Au final, il faut une année de plus pour être nommé « professeur des écoles stagiaire ».
Les postes offerts aux concours de professeurs des écoles en 2011 sont en chute vertigineuse par rapport aux années précédentes (division par 4 par rapport à 2005). Le confirme le graphique, consultable sur le site du MEN. Candidats à l’ensemble des concours externes au cours des 5 dernières années.
La communication du ministère tente de réduire la portée de la diminution du nombre de postes offerts au concours. La modification du calendrier des concours (épreuves d’admissibilité dès fin septembre 2010) et celle des conditions d’accès (être inscrit en seconde année de master) excluent du concours les étudiants qui ont obtenu leur licence en 2010 et donnent une deuxième chance aux étudiants qui ont obtenu la licence en 2009 et qui ont raté le concours en 2010 ; les collés de ce concours peuvent concourir sur les postes 2011 dès fin septembre 2010. Il y a bien sûr là une inégalité de traitement objective entre les promotions de diplômés. En réduisant drastiquement le nombre de recrutements en 2011, le ministère semble vouloir diminuer l’ampleur de cette inégalité des chances !
Conséquence de la réduction du nombre des postes offerts au concours : il devient plus difficile d’être reçu. EducPros (Sandrine Chesnel) consacre un excellent dossier à cette question : « Recrutement des enseignants : des concours plus sélectifs qu’en médecine« .
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Aghion. Le triangle du "matching"
La 2ème partie du rapport Aghion vient d’être remise à Valérie Pécresse (télécharger le rapport). Elle est encore plus criticable que la 1ère partie remise en janvier 2010. Lire les 3 critiques sur cette 1ère partie : « Organiser l’excellence« , « Critiquer Aghion. Urgent« , « Les oeillères d’Aghion« . Le tryptique gagnant pour être une université d’excellence : des moyens financiers élevés, l’autonomie des universités (un gouvernement dirigé par un « board of trustees ») et un système d’incitation (financement de la recherche sur appels à projets).
Ce tryptique gagnant n’est évidemment pas remis en question dans la 2ème partie du rapport, intitulée « L’excellence universitaire et l’insertion professionnelle« . Le site du Ministère en résume les conclusions et en reprend les recommandations. Le rapport se « consacre aux conditions de la performance des universités en matière d’insertion professionnelle et d’adéquation des formations au marché du travail (« matching »). A cette occasion, la ministre a mis en avant trois principes d’action : organiser le premier cycle universitaire en intégrant une spécialisation progressive des étudiants, favoriser la fluidité et la flexibilité des parcours avec la possibilité de passer d’un système à l’autre et d’affiner son projet sur la base d’un socle de formation, et informer toujours plus et mieux les étudiants« . Ces 3 principes d’action sont d’une banalité affligeante : ils figurent dans les discours de tous les ministres de l’enseignement supérieur depuis la loi Faure de 1968.
Comment concrétiser ces 3 principes d’action ? La recommandation 3 du rapport (page 48) propose de « favoriser l’émergence progressive de collèges universitaires qui regrouperaient les formations universitaires générales (avec spécialisation et orientation progressives), les formations professionnelles courtes (avec passerelles les reliant aux formations générales), des formations préparatoires aux grandes écoles. Le « grand emprunt » pourrait financer cette « solution innovante » que serait la création de Collèges universitaires.
Le « Collège universitaire » d’Aghion ressemble à l’Institut d’enseignement supérieur (IES) que je préconise dans les chroniques de ce blog, mais il n’en est que le « Canada dry ». Valérie Pécresse a déjà proposé aux universités d’ouvrir des Classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE) ; elle ne recherche absolument pas l’intégration des CPGE et des STS dans les universités. A l’inverse, l’IES les intégrerait dans un établissement public unique, distinct des lycées et des universités, et dédié à de 2 ou 3 voies longues et à 2 ou 3 voies professionnelles : lire la chronique : « L’IES. Les formations« .
Philippe Aghion a recherché des expériences étrangères ad hoc et proposé dans son rapport ce que Valérie Pécresse avait envie d’entendre. Mais là n’est pas le plus grave : ce rapport est, au plan scientifique, une honte absolue. En voici plusieurs preuves, liées au fait que les conclusions se fondent sur des analyses de régression absolument inacceptables. L’étudiant de Master qui ferait la même erreur serait recalé ! Tout étudiant sait en effet qu’une « corrélation » entre deux variables ne signifie pas qu’il y ait « causalité » entre elles.
Comment procède l’auteur du rapport pour démontrer que « la perspective de bonnes performances en matière d’insertion professionnelle serait facilitée par un socle constitué par les moyens investis dans l’enseignement supérieur…, par l’autonomie des établissements, notamment en matière de gestion des ressources humaines…, et par la stratégie du « matching » (diversité et flexibilité des parcours, spécialisation progressive, information des étudiants) ? Il met en relation certaines statistiques de l’OCDE (essentiellement la dépense annuelle par étudiant) et certaines données sur l’insertion professionnelle (essentiellement le taux de chômage des diplômés du supérieur, or ce n’est qu’un des taux pour mesurer la qualité de l’insertion professionnelle ! ). Et c’est là que les soit-disant preuves du rapport s’effondrent les unes après les autres.
Page 14. Mise en relation de l’investissement annuel par étudiant et du taux de chômage des diplômés du supérieur âgés de 25 à 29 ans. Conclusion : « l’investissement public dans l’enseignement supérieur est un des facteurs nettement favorables à l’insertion des jeunes diplômés sur le marché du travail ». Erreur sur le choix des deux variables mobilisées pour l’analyse : l’investissement public est une moyenne (or il varie très fortement d’une filière et d’un niveau de l’enseignement supérieur à l’autre) ; le taux de chômage des 25-29 ans agrège des diplômés qui sont depuis plusieurs années sur le marché du travail (les diplômés du supérieur court) et des diplômés qui viennent d’y accéder ; recourir à un taux de chômage moyen est un non-sens.
Page 15. Destruction de l’argument précédent par l’auteur lui-même. Mise en relation de l’investissement public annuel par étudiant et du taux de chômage des diplômés du supérieur et des diplômés du secondaire. Ces derniers connaissent un taux de chômage supérieur à celui des diplômés du supérieur ; or l’investissement par étudiant est supérieur dans le secondaire en France. Le professeur conclut donc que l’investissement public ne suffit pas à expliquer la performance en matière d’insertion professionnelle !!! Dont acte, évidemment !
A partir de la page 16, le rapporteur utilise, pour de nombreuses démonstrations, les résultats de l’enquête CHEERS réalisée en 1999 auprès d’étudiants qui ont été diplômés en… 1995, oui en 1995, i.e. avant la réforme dite de Bologne, avant la mise en oeuvre du LMD en France. Il met ainsi en relation le degré de satisfaction dans l’emploi exprimé par ces diplômés et l’investissement public pour conclure : « les moyens investis permettent d’améliorer la satisfaction des jeunes salariés quelques années après le début de leur vie professionnelle ». N’importe quoi !
J’arrête là mais après avoir ajouté un seul point. La pauvreté des indicateurs mobilisés (quelques-uns seulement tant pour ce qui concerne les facteurs explicatifs que pour la variable à expliquer à savoir l’insertion professionnelle des diplômés) est à elle-même un indicateur-clé d’un rapport scientifiquement déplorable.
Je suis sûr que mon ami Mora sera scandalisé de l’utilisation des résultats de l’enquête CHEERS par un professeur dénué de tout scrupule scientifique et donc bas serviteur de la Ministre qui lui a confié la mission. D’ailleurs, quel a été le coût total de cette mission et combien Philippe Agion lui-même a-t-il perçu pour la réaliser ? Franchement, j’ai honte d’avoir dû lire « L’excellence universitaire et l’insertion professionnelle » dont le rapport « qualité-prix » est scandaleux !
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Moins de bacheliers à l'université
Les universités ont commencé ou vont commencer à inscrire les étudiants pour l’année 2010-2011. Les calendriers varient un peu d’une université à l’autre : démarrage le 7 juillet à Besançon et à Dijon, le 8 juillet à Nancy, le 19 juillet à Strasbourg.
Ces inscriptions ne font guère de bruit dans les médias : il y a en effet de la place dans toutes les filières post-bac.Peu ou pas de commentaires sur la diminution des taux de succès au baccalauréat 2010. Pas d’informations sur le bilan des voeux déposés sous « Admission Post-bac » par les bacheliers 2010. Peu ou pas de protestations contre l’augmentation des droits d’inscription. Pour l’année 2010-2011, ceux-ci progressent de 2,1% en moyenne : 174 euros en licence (+1,7%), 237 euros en master (+2,6%), 359 euros en doctorat (+2,6%). Et même pas de grandes inquiétudes pour les inscriptions dans les « Masters Enseignement » !
Les universités sont calmes. Circulez ! Il n’y a rien à voir ! Est-ce si sûr ? Il faut, en effet et comme chaque année, poser la question : les bacheliers sont-ils de moins en moins nombreux à s’inscrire à l’université, en 1ère année de licence ? A la rentrée 2009, ils auraient été plus nombreux à opter pour une L1 (chronique : « Néo-entrants en L1 : +,5,7%« ), mais la Note d’information sur les effectifs des universités en 2009-2010 n’est toujours pas parue. Pour la rentrée 2010, une forte majorité des bacheliers d’Alsace préférerait éviter l’université (chronique : « Ils fuient l’université !« ).
Ce qui est sûr, en tous cas et en longue période, c’est que les bacheliers sont de moins en moins nombreux à choisir d’entrer en L1. Le démontre une Note d’information de Sylvie Lemaire parue début juillet 2010 : « Que deviennent les bacheliers après leur baccalauréat ? » (cliquer ici). La Note concerne un panel de 12.000 bacheliers 2008, interrogés au printemps 2009 (plus d’un an sépare l’enquête de la publication !) ; elle les compare au devenir des bacheliers des panels 1996 et 2002.
Le tableau 1 de la Note synthétise les résultats essentiels. 1. Les bacheliers 2008 n’ont pas davantage poursuivi d’études supérieures que les bacheliers 1996 et 2002. Les bacheliers généraux et technologiques ont été moins nombreux à le faire ; par contre, les bacheliers professionnels ont été beaucoup plus nombreux à poursuivre (en particulier sous le mode de l’alternance).
2. 36% des bacheliers 1996 étaient entrés en 1ère année de licence (hors études de santé) à la rentrée suivante ; ce n’était plus le cas que de 30% des bacheliers 2002. Le taux pour les bacheliers 2008 : 24% ! 50% de chute en 12 ans. Le déclin de la licence universitaire concerne tous les types de bacheliers : 35% seulement des bacheliers généraux 2008 ont opté pour une L1 ; ils étaient 50% en 1996.
L’hémorragie subie par les L1 universitaires (hors sciences de la santé qui sont en nette progression) ne profite guère aux CPGE, aux STS et aux IUT ! Le « pavé dans la mare » révélé par la Note d’information est le doublement des poursuites d’études dans des formations supérieures appelées « autres » : elles concernaient 7% des bacheliers 1996 ; elles ont concerné 14% des bacheliers 2008 !
Quelles sont ces autres formations supérieures ? « Il s’agit des cycles intégrés (post-bac) des écoles de commerce et d’ingénieurs, des écoles artistiques, culturelles, paramédicales et sociales (ou des préparations à l’entrée dans ces écoles). « Ces autres formations« , de même que les CPGE, STS, et IUT, pratiquent le numerus clausus et la sélection à l’entrée. La licence universitaire ne pratique pas de sélection à l’entrée : elle est fuie par de nombreux excellents étudiants, mais elle continue d’accueillir des étudiants « par défaut », ceux qui n’ont pas trouvé une place dans une filière sélective (tableau 4 de la Note).
La licence universitaire meurt peu à peu. Si la tendance observée depuis 1996 se poursuivait au même rythme, il n’y aurait plus un seul bachelier 2032 à s’inscrire en L1. Evidemment une telle assertion est « stupide ». Néanmoins, il faudrait accélérer la mort de la licence. Il est temps de réformer réellement le 1er cycle de l’enseignement supérieur, de l’unifier, et donc de créer des Instituts d’enseignement supérieur (IES).
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La présidence a déménagé
3ème chronique en photos sur le « Patrimoine immobilier » de l’université de Strasbourg. Un nouvel immeuble accueille la présidence de l’université : album de 60 photos. Les deux chroniques précédentes : l’Escarpe, qui accueille l’Ecole de journalisme (album de 60 photos), la Faculté de droit (album de 110 photos). Prochaine chronique « immobilière » : l’Ecole de management et la Faculté de sciences économiques et de gestion.
La présidence de l’université a quitté l’aile Lebel (ex-université Louis Pasteur) pour un nouvel immeuble au coeur du Campus central. Celui-ci devait être affecté à l’université Marc Bloch : « Bâtiment administratif et espace de vie ». Symboliquement, ce transfert est fort important ; il contribue à la création d’une identité propre à l’université réunifiée. Alain Beretz n’est plus le président de l’université Louis Pasteur ; il est président de l’université de Strasbourg.
Le nouvel immeuble n’a pas encore de nom : cela viendra. Il ne figure pas encore sur les plans de l’université : cela viendra. Quels services accueille-t-il ? La présidence, le service d’aide au pilotage (SAP), l’Espace Avenir (fusion des 3 anciens services d’information et d’orientation), quelques photos dans l’album. Le blog a déjà consacré plusieurs chroniques à Espace Avenir : cliquer ici.
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