Canard enchaîné, 6 avril 2011. « Le journal de Carla B » est remplacé par « Le journal de Valérie P« . Jeudi 31 mars 2011, dîner chez les Chirac, dans leur bel et grand appartement au loyer modéré. Valérie : « Jacques, je suis superbement heureuse : mes appels à projets d’excellence ont connu un succès fou. Mais… j’ai des tracas ». Les Chirac et Valérie sont très proches. Chichi et Bernie l’aiment beaucoup ! Le couple ex-présidentiel d’une même voix : « Petite corrézienne, raconte-nous tes malheurs » !
« Ni – Ni. Voilà mon problème. Je ne supporte plus Chouchou. Et pas davantage sa Carlita. Pour les élections cantonales, j’ai crié haut et fort mes Valeurs : « voter à gauche en cas de duel entre un candidat FN et un candidat socialiste ». J’ai osé. J’en ai été toute retournée moi-même ». Valérie pleurotte dans le giron du Président. « T’embrouille pas », lui dit-il, « fais comme moi : respecte les Valeurs, ta conscience pour toi et tu éviteras tous les procés. Et requinque-toi ! Reprends donc du canard, non bio mais farci de foie gras d’Alsace ». Chichi téléphone au Canard : « Virez la Carlita ! Valérie, c’est que des Valeurs. Et pas du bling-bling ! Les milliards de ses « Excellences », ça, c’est pas du pipeau ! ». Valérie : « je suis quand même inquiète ! Une chronique hebdomadaire « Canardage », c’est pas rien ! Mais dans le fond et après tout. Normal d’avoir la préséance sur la Carlita : je suis son aînée de 6 mois. Elle aurait, dit-on, créé une Fondation. Moi j’en ai créé une trentaine pour les universités. 30 à 1. Ecrasée la non-sauveuse des infirmières bulgares ».
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