Archives mensuelles : septembre 2012

Quiz. 7 tableaux de 1892 à 2009

Ces 7 tableaux, photographiés le 30 septembre 2012, appartiennent au même collectionneur, sont exposés actuellement dans un de ses musées, illustrent une thématique unique.

Quiz. Noms du collectionneur et du musée ? Thématique de l’exposition ? Noms des peintres et titres de leurs œuvres ? Celles-ci reproduites ci-dessous dans un ordre inversement chronologique : 2009, 2006, 2005, 1937, 1934, 1910, 1892.

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Pour un mouvement "Slow science"

4.540 signataires de l’Appel à la création d’un « mouvement Slow Science. Donner du temps au temps de la science ». Pour signer l’appel, cliquer ici.

« Chercheurs, enseignants-chercheurs, hâtons-nous de ralentir ! Libérons-nous du syndrome de la Reine Rouge ! Cessons de vouloir courir toujours plus vite pour, finalement, faire du surplace, quand ce n’est pas de la marche arrière ! À l’instar des mouvements Slow Food, Slow City ou Slow Travel, nous appelons à créer le mouvement Slow Science« .

« Chercher, réfléchir, lire, écrire, enseigner demande du temps. Ce temps, nous ne l’avons plus, ou de moins en moins. Nos institutions et, bien au-delà, la pression sociétale promeuvent une culture de l’immédiateté, de l’urgence, du temps réel, des flux tendus, des projets qui se succèdent à un rythme toujours plus rapide. Tout cela se fait non seulement aux dépens de nos vies – tout collègue qui n’est pas surmené, stressé, « surbooké » passe aujourd’hui pour original, aboulique ou paresseux -, mais aussi au détriment de la science. La Fast Science, tout comme le Fast Food, privilégie la quantité sur la qualité« …

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Les étudiants-travailleurs en licence

Les organisations étudiantes critiquent, à chaque rentrée universitaire, le coût des études supérieures (chronique « Très chères études« ) et le caractère insupportable de la progression des droits d’inscription (chronique « Assises : ni sélection, ni droits d’inscription« ). Il s’ensuit, selon elles, l’obligation, pour un certain nombre d’étudiants, de travailler et ce au dépens de la réussite dans les études.

Le travail étudiant serait un des facteurs importants de l’échec en premier cycle. L’enquête nationale de l’OVE sur les conditions de vie des étudiants le confirme au moins partiellement : travailler plus de quinze heures par semaine durant l’année universitaire est corrélé avec un taux d’échec plus important dans les études.

Le taux d’échec étant le plus élevé en licence et la volonté politique étant de le diminuer (35 chroniques sur les Assises), il est pertinent de se demander quel est le taux d’étudiants inscrits en licence qui travaillent  plus de 15 heures par semaine durant l’année universitaire. L’excellente enquête 2012 de l’AFGES de Strasbourg permet de répondre à la question : moins de 10% de ces étudiants sont concernés. Soit bien moins que les chiffres que les organisations étudiantes et les médias mettent en avant. Lire aussi sur Rue89 : « Strasbourg aime ses étudiants, l’inverse est moins évident« . Démonstration du taux inférieur à 10% à partir des pages 36 et 37 de l’enquête de l’AFGES.

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SLU, des critiques, quel projet ?

Contribution en deux points de Sauvons l’Université aux Assises de l’enseignement supérieur et de la recherche. 1. Les questions de l’enseignement universitaire et du métier d’enseignant-chercheur. 2. La question des structures et des financements n’est pas abordée dans cette chronique.

L’analyse critique de la réforme de la licence par SLU (arrêté Wauquiez d’août 2011) est bienvenue. Celle des conséquences possibles est malvenue ; elle agite plusieurs chiffons rouges : universités d’enseignement, pôles universitaires de proximité ou lycées-bis peuplés d’étudiants diplômés au rabais,
alignement des cursus sur le secondaire, dénaturation du métier d’enseignant-chercheur. Paradoxalement, SLU ne formule pas de propositions pour la réforme qu’il souhaiterait voir adoptée. Que veut-il faire des STS, des IUT ? des CPGE ? des licences ?

Le projet de création d’Instituts d’enseignement supérieur de 1er cycle, qui s’appuie sur les mêmes critiques que celles de SLU, propose des solutions que SLU semble rejeter. Les IES en 20 propositions.

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Le blog du mécénat de la recherche

Pour information. « L’Institut Français des Fondations de Recherche et de l’Enseignement Supérieur (IFFRES) est un fonds de dotation qui a pour but d’inciter au mécénat privé au profit de la recherche et de l’enseignement supérieur, de construire de nouveaux types de partenariats et de collaboration entre la recherche et l’enseignement supérieur et les entreprises et de contribuer au développement des fondations qui y sont dédiées ». On aimerait que le site de l’Institut comporte des données financières.

Le Blog de l’Iffres se veut être un lieu de partage des connaissances, nous y recueillerons vos contributions : articles, analyses, informations, actualités »…

Le 3ème Colloque IFFRES se consacrera cette année à « La crise, une opportunité pour les fondations de Recherche et de l’Enseignement supérieur », 15 et 16 novembre 2012, CNAM de Paris. Appel à communication à destination des étudiants niveau Master 2 et des Doctorants.

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Quiz. Créée par la Contre-Réforme

Université créée au temps de la Contre-Réforme. Quiz. Quelle est-elle ? Dans quelle ville est-elle située ? Date de création ? Quel roi en décida la Fondation ? Plus difficile (photo 5) : qui est ce professeur de rhétorique, de poésie et de philosophie ? Photo 6. Porte de la Bibliothèque.

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Budget 2013 : + 250 millions d'€

La communication sur le budget est un exercice difficile pour chaque Ministre. Geneviève Fioraso a plus de chance que ses collègues : les budgets de l’enseignement supérieur, de la vie étudiante, de la recherche sont en progression. Communiqué du 28 septembre 2012. Dossier de presse. Excellent dossier de Camille Stromboni d’EducPros qui a interviewé plusieurs présidents d’université : « ils restent inquiets ».

La lecture du dossier de presse m’interroge. Le budget de l’enseignement supérieur progressera, hors budgets de la Vie étudiante et de la Recherche, de 250 millions d’euros en 2013 (+2 %, 12,76 milliard d’euros contre 12,51). Or, en 2012-2013, les universités vont accueillir en 1er année de licence un nombre bien plus grand de bacheliers professionnels et tout le monde sait que plus de 95% d’entre eux vont y échouer. L’État va donc engager pour eux une dépense inefficace : je l’estime au minimum à 250 millions d’euros (chronique : « Enfin. Alarme pour les bacs pros !« ). 250 millions par ci, 250 millions par là. Il y a comme un problème, non ?

« Les universités bénéficieront dès 2013 de 1.000 créations d’emplois, représentant 27,9 Millions € de crédits cette année et 60,7 M€ en 2014 en année pleine ». Comment vont être répartis ces emplois entre les universités et les cycles de formation ? Nul ne le sait encore. Seront-ils affectés prioritairement au 1er cycle, comme François Hollande s’y était engagé ! Pour enseigner aux bacheliers professionnels ? Ou serviront-ils à dégeler les emplois mis au congélateur par les nombreuses universités asphyxiées financièrement ? Avec ces 1.000 emplois, les universités ne retrouveraient-elles que leur capacité à financer leur potentiel enseignant antérieur (plafond d’emplois négocié avec l’État) ? Il y a comme des problèmes, non ?

Projet de loi de finances 2013 « Mettre en œuvre les priorités du quinquennat ». Enseignement supérieur et recherche : pages 81 à 84

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Tartu (Estonie). Son université

Tartu, anciennement Dorpat, est la seconde ville de l’Estonie, après la capitale Tallinn. L’Estonie (1,3 million habitants), pays pour la première fois indépendant entre les deux guerres mondiales, a reconquis sa souveraineté après la fin de l’URSS en 1991, a rejoint l’Union européenne en 2004 et est passé à l’euro en 2007. Deux albums et 90 photos.

Tartu, 100.000 habitants, est la capitale intellectuelle du pays, siège de son université historique. Le nom de Tartu est mentionné dans les archives pour la première fois en 1030 ; la ville acquiert les privilèges communaux de type médiéval en 1224 sous domination allemande. Elle fut durant des siècles zone de guerres, d’occupations, de destructions, d’extensions territoriales des pays voisins proches (Suède, Pologne-Lituanie, Prusse/Allemagne, Russie).

Album 1 : 55 photos. L’université est fondée en 1632, une date tardive en Europe. Tartu s’appelle alors Dorpat et est sous domination suédoise. Initiative de Gustave II Adolphe de Suède, l’université comprend les quatre facultés classiques. « Fermée en 1656, Dorpat fut rouverte, sur la demande de la noblesse de Livonie, en 1690. Fermée de nouveau et rouverte en 1802, encore par l’action de la noblesse balte » et sur décision d’Alexandre 1er de Russie (Stephen d’Irsay, Histoires des Universités, Tome 2, 1935). Le premier recteur à la réouverture de l’université fut Georg Friedrich Parrot, né à Montbéliard en 1767. Dans le parc voisin de l’université, la statue de Karl Ernst von Baer, considéré comme l’un des pères fondateurs de l’embryologie.

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Enfin ! Alarme pour les bacs pros !

Enfin ! La “Grande Presse” s’intéresse au sort désastreux des bacheliers professionnels qui poursuivent des études supérieures. L’éditorial du Monde du 28 septembre 2012 est intitulé “La triste histoire des bacs professionnels“. “Les bacheliers professionnels, ces déboutés des filières courtes, s’inscrivent à l’université, dans des filières longues classiques (en lettres, en histoire, en droit, etc.), dans lesquelles ils se retrouvent désarmés, égarés dans des formations plus complexes et conceptuelles auxquelles ils ne sont pas préparés, et bientôt en échec pour la grande majorité d’entre eux. Et ce quels que soient les efforts de bien des équipes universitaires pour tenter de les remettre à flot”. Le Monde publie également un reportage réalisé à Cergy : “la réussite des bacs pros : une gageure pour l’université“.

La catastrophe était pourtant annoncée. Plusieurs changements ou absence de changements des années récentes concourent en effet à cette crise aiguë. Le raccourcissement de la préparation du bac pro (3 ans au lieu de 4), réalisé en partie pour faire des économies budgétaires), a renforcé l’attractivité de ce baccalauréat au dépens du baccalauréat technologique. La réforme a également visé une progression de la poursuite d’études des bacheliers professionnels dans le supérieur : elle a atteint son but. La poursuite d’études logique pour ces bacheliers est l’entrée dans une section de technicien supérieur (STS) : elle est confirmée chaque année par les vœux formulés dans Admission post-bac. Dans le même temps, ces sections ont subi les conséquences de la suppression d’un poste sur deux départs à la retraite, ce qui rendait et rend impossible la progression de leur capacité d’accueil ; il aurait fallu à l’inverse augmenter le nombre de places offertes (chronique du 18 avril 2011 : “il manque 250.000 places en BTS“).

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Contre la démocratie participative ?

Je viens de me faire interdire l’accès à l’atelier « concevoir le nouveau paysage de l’ESR », atelier qui se tenait aujourd’hui à 14 heures à la Région Alsace, salle Marcel Rudloff (photo). Deuxième réunion sous la présidence de Guy René-Perrin et de Guy Schultz. Le premier est délégué général pour La Mission Investissements Avenir à l’université de Strasbourg (chronique et photo : « mesurer l’impact des IDEX« ). Le second a été président de l’université de Haute-Alsace.

Guy-René Perrin s’est dirigé vers moi, avant le début des débats : « vous ne pouvez assister à la séance, vous n’êtes pas invité, vous n’êtes pas sur la liste des invités validée par le rapporteur territorial, Michel Granet« . « Je ne peux donc pas m’exprimer sur les Instituts d’enseignement supérieur et leur localisation en Alsace » ? « Ce n’est pas ici le lieu pour vous exprimer, vous pouvez déposer une contribution en ligne ».

Ayant averti ce matin Michel Granet de ma participation à l’atelier de ce début d’après-midi, celui-ci m’a courtoisement répondu mais je n’ai eu son message qu’après mon retour de la Région. « Les ateliers ne sont pas « ouverts » à tout un chacun. Des règles ont été instaurées. Je vous prierai de prendre contact avec Mrs Guy Schultz et Guy-René Perrin, animateurs de cet atelier 3″. Je rappelle au lecteur que je n’ai appris l’existence des ateliers qu’il a deux jours ! « Assises en Alsace : il faut s’accrocher« .

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