Des jeunes docteurs s’expatrient

Séminaire à l’INHA, 31 mai 2014 : le docteur en histoire de l’art, acteur de son projet professionnel vers l’entreprise. A la recherche d’informations sur le doctorat en Histoire de l’Art. Au fil de la navigation sur la toile, découverte d’une étude récente de l’APEC et de l’IreduLa mobilité internationale des diplômés de doctorats français. Le rapport (Les études de l’emploi cadre, n° 2014-18, avril 2014, 52 pages).

Des docteurs en sciences humaines et sociales (en histoire de l’art ?) se sont expatriés. Ils sont peu nombreux. Pour aller plus loin : chroniques du blog sur la mobilité internationale des jeunes chercheurs.

Résumé. Quels sont les déterminants du départ à l’étranger après un doctorat, puis du retour en France ou de la poursuite de l’expatriation ? Les principales causes de départ et de retour.

Majoritairement, les jeunes docteurs partent à l’étranger parce qu’ils ont des difficultés à trouver un emploi en France. C’est aussi fréquemment la raison qui explique le prolongement de leur expatriation. En revanche, le souhait d’un retour en France s’explique plus souvent par des facteurs personnels et familiauxLire la suite du communiqué de l’APEC.

Étude qualitative, puis étude quantitative sur un échantillon d’environ 400 docteurs de toutes disciplines, ayant obtenu un diplôme de doctorat (hors santé) en France en 2003 et 2008 et ayant effectué un séjour professionnel à l’étranger supérieur à 3 mois. Enquête en ligne au second semestre 2012.

Une mobilité différenciées selon les disciplines ? Vu la taille limitée de l’échantillon et un plus grand nombre de docteurs scientifiques, trois champs disciplinaires ont été retenus : les sciences (maths, physique), les sciences de la vie et de la santé, et les autres (droit, économie, lettres, langues, sciences humaines et sociales).

Quelques résultats. « Les docteurs de sciences exactes et notamment de sciences de la vie et de la terre sont surreprésentés dans l’échantillon, par rapport aux enquêtes du Céreq, ce qui indique l’importance de la mobilité internationale dans leurs trajectoires professionnelles. En revanche, les résultats montrent que cette mobilité s’inscrit dans la stratégie d’un retour en France pour passer les concours de chercheurs et d’enseignants-chercheurs. Les docteurs diplômés en sciences humaines et sociales ont au contraire plus de chances de rester à l’étranger trois années après la thèse« .

« Mobilité souhaitée et mobilité réelle. Les docteurs modifient également leur plan lorsqu’ils pensent qu’en France, il sera difficile pour eux de trouver un poste ou parce qu’ils ont trouvé un emploi académique à l’étranger. Les docteurs diplômés en sciences sociales anticipaient en moyenne une durée de séjour à l’étranger moins élevée que ceux diplômés en sciences. En revanche, ces docteurs ont une probabilité plus importante de modifier leur plan initial ».

1 commentaire

Classé dans E. Mobilité internationale, E. Sciences humaines et sociales

Une réponse à “Des jeunes docteurs s’expatrient

  1. Martinville

    Des jeunes docteurs s’expatrient. Et ils ont raison. Ils franchissent le mur et fuie le monde soviétique de l’Université Française… Continuez jeunesse, vous avez raison. Le Titanic coule…