Le Dictionnaire de Pharmacie

Adamantinome ? Harpagophyton ? Schistosomose ? Verteporfine ? Zéodratation ? Qu’est-ce ? Les 5 définitions (parmi près de 20.000) figurent dans le Dictionnaire de l’Académie Nationale de Pharmacie.

Ce dictionnaire est désormais en ligne, grâce au partenariat entre l’Académie Nationale de Pharmacie et la Direction des Usages du Numérique (DUN) de l’université de Strasbourg.

Histoire de l’Art : un gâchis !

Archéologie et Histoire de l’Art : une réduction drastique et absurde du nombre de postes ouverts comme maitre de conférences, par Olivier Bonfait, président de l’APAHAU, le 30 mars 2015. Un gâchis. Il n’y a malheureusement pas d’autre mot.

« Alors qu’à Paris sont ouvertes quatre expositions rien que sur l’art du XVIIe siècle saluées par la presse et qui rencontrent un succès public, alors que les expositions sur l’art ancien ou contemporain se multiplient pour le plus grand bonheur des touristes et des personnes qui ont du temps libre (une partie forcément croissante de la population), alors que les tragiques événements de janvier ont montré toute l’utilité d’une formation au collège et au lycée à l’histoire de l’art et à la compréhension des images, la France continue de refuser d’avoir une formation en histoire de l’art digne de ce nom, aussi bien dans le secondaire qu’à l’Université.

BNUS. Métamorphoses

Métamorphoses : un bâtiment, des collections, Bibliothèque Nationale et Universitaire (Strasbourg), exposition (11 avril – 20 septembre 2015). Cette exposition permettra-t-elle de répondre à la question posée le 5 mars 2015 : Sphinx ou Sphinge au fronton de la BNU (12 photos) ?

« En 2014, après quatre années de gigantesques travaux, la Bibliothèque nationale et universitaire rouvre son bâtiment principal au public. L’exposition entend marquer d’une façon spectaculaire et visuelle (à la hauteur de l’événement) l’entrée de la bibliothèque, totalement repensée architecturalement et intellectuellement dans une nouvelle ère.

Un Ministère pour le SUP ? Non

Il y a de multiples raisons de ne pas pourvoir le Secrétariat d’État à l’enseignement supérieur et à la recherche, poste vacant depuis la démission de Geneviève Fioraso. Échec patent de celle-ci au bout de 2 ans et demi. Un successeur serait condamné à ne rien faire. Ne pas gaspiller l’argent public, même pour un fauteuil bancal !

Supprimer le job, en resserrant ainsi le gouvernement ! D’ailleurs, au lendemain de la déroute des élections aux conseils départementaux, qui accepterait de vivre un calvaire jusqu’en 2017, voire d’y laisser sa santé ?

Raisons de confier à Najat Vallaud-Belkacem un Super-Ministère, incluant l’Éducation Nationale et l’Enseignement Supérieur et de la Recherche. Elle fait le boulot depuis le départ de sa collègue, selon une ligne appelée libérale-sociale  : L’enseignement supérieur est un facteur majeur de la compétitivité ; Le Comité national éducation-emploi couvre désormais toutes les formations supérieures.

Le Bâtisseur et le Savant

Millénaire de la Cathédrale de Strasbourg, colloque international. Suite de la chronique : La Cathédrale, l’empereur Otton III, l’évêque Werner.

Je n’ai pu – hélas – participer à l’ensemble du Colloque international. Les cinq communications du 20 mars m’ont ravi (intervenants lors de la discussion collective : album de 14 photos). Recherches menées en coopération entre plusieurs disciplines (histoire, histoire de l’art, archéologie, architecture, topographie, sciences de l’imagerie 3D…) et entre plusieurs institutions. Point besoin de lourdes structures de regroupement de type COMUE pour inventer des partenariats efficaces, au plus près des nécessités du terrain.

Démarches collectives de recherches patientes, allant jusqu’au bout de leurs possibilités car contraintes par les sources disponibles, écrites et matérielles, par le temps limité des fouilles d’archéologie préventive, par les crédits (surprise : aucune récrimination financière des intervenants durant leur présentation !).

La Cathédrale, Otton, Werner

Millénaire de la Cathédrale de Strasbourg, colloque international (18-20 mars 2015) : l’évêché de Strasbourg à l’époque ottonienne ; l’évêque Werner et la fondation de la cathédrale romane.

Cette 1ère chronique sur le colloque expose brièvement le contexte historique de la construction de la cathédrale. La chronique suivante résumera les 5 interventions de recherche du 20 mars : album de 14 photos, salle des thèses du nouveau Patio.

En 870, par le traité de Meersen, Strasbourg, sans avoir eu son mot à dire, est transférée en Francie orientale (appelée aussi Germanie), quittant ainsi la Lotharingie, dans laquelle elle avait été incluse par le traité de Verdun de 843, traité de partage de l’empire de Charlemagne entre ses 3 petits-fils. Album de 25 photos de l’exposition Les serments de Strasbourg, dans ma chronique de janvier 2013, Charlemagne, le fils et les petits-fils.

Olivier David, président

Olivier David (Snesup-FSU) arrive en tête aux élections à l’université Rennes 2 (Ouest France, 25 mars 2015). Il devance Catherine Loneux (Sgen-CFDT), et devrait être logiquement élu président.

Les pronostics plaçaient Catherine Loneux en position de favorite pour ces élections à Rennes 2. La surprise est finalement venue des urnes. Dès mardi soir, le dépouillement des premiers votes donnait une avance à la liste d’Olivier David, qui arrivait en tête dans les collèges enseignants, devant celle de l’ancienne vice-présidente.

Cette tendance s’est confirmée ce mercredi avec le vote des étudiants. Le géographe Olivier David [CV détaillé] obtient une majorité de sièges dans le futur conseil d’administration qui se réunira le 10 avril, pour désigner les personnalités extérieures qui siègeront au sein de la nouvelle instance. Le 17 avril, ce sera l’élection du président.

UNEF, la descente aux enfers ?

27 mars 2015. Le militant de l’UNEF, auteur du texte ci-dessous, m’a demandé de préserver son anonymat ; dont acte !

La longue descente aux enfers de l’UNEF ? La principale organisation étudiante est séculairement raillée et vouée aux gémonies par ses adversaires sans que cela ait pu entraver jusque là son règne sur les universités françaises.

Pourtant, l’organisation centenaire commence à sentir sérieusement le roussi depuis quelques années. Subissant les contrecoups de son antenne mutualiste, la LMDE, de nouveau secouée par un scandale financier, elle est également acculée sur les campus. Bien que disposant toujours d’une majorité relative aux élections nationales de représentants étudiants, ses antennes locales sont à la peine.

Une COMUE pour les Antilles ?

Chroniques sur l’université des Antilles.

Quel avenir pour l’enseignement supérieur et la recherche aux Antilles ? Contribution de deux anciens administrateurs, parue dans France-Antilles (5 mars 2015). Fred Constant, ancien membre du bureau du président de l’UAG (1998- 2001), pôle Martinique, professeur des universités en Sciences politiques (en détachement). Frédéric Régent, ancien membre du conseil d’administration de l’UAG (2005-2009), pôle Guadeloupe, maître de conférences en Histoire, Université Paris 1-Panthéon- Sorbonne.

Ils proposent une alternative pour sortir de la crise. Ou 1. Élire un Conseil d’administration sur la base d’une majorité transversale aux deux pôles. Ou 2. Assurer l’autonomie des pôles dans le cadre de deux universités appartenant au même regroupement.

La Super-Ministre et l’emploi

Najat Vallaud-Belkacem tisse sa toile pour prendre le contrôle direct de l’enseignement supérieur et de la recherche, préparant ainsi la disparation durable d’un Secrétariat d’État dédié. Elle a raison ! Dans ce contexte de défaite électorale de la Gauche, point besoin d’un Secrétariat d’État pour l’ESR ; un gouvernement resserré est nécessaire.

Le décret n°2015-336 du 25 mars 2015 modifie le décret no 2013-539 du 25 juin 2013 qui portait création du Conseil national éducation économie. Quel changement ? Le Conseil intègre désormais les formations relevant de l’enseignement supérieur. Ce n’était pas le cas jusqu’à aujourd’hui et cela avait donné lieu à une guéguerre entre Geneviève Fioraso et Vincent Peillon (chronique du 13 décembre 2013).

J’écrivais alors : « La création de deux nouveaux Comités consultatifs sur l’Éducation et l’Emploi est inutile, insupportable, grand-guignolesque et gaspilleuse de l’argent public. Les rumeurs courent que Geneviève Fioraso a été furieuse de l’installation du Conseil national éducation économie (CNEE) par Jean-Marc Ayrault, Premier ministre, et Vincent Peillon, ministre de l’éducation nationale, le vendredi 18 octobre 2013, à l’École nationale supérieure des Arts et Métiers. Geneviève Fioraso voulait avoir son joujou à elle : c’est fait depuis ce matin, lundi 9 décembre 2013. La Ministre a installé le Comité Sup’Emploi, en présence de deux patrons inconnus du grand public ». Exit donc ce Comité inutile !