Université des Antilles. L’Association Gwadloup-Matinik des Parents d’étudiants appelle à la mobilisation pour que le budget primitif 2016 puisse être voté en conseil d’administration le 1er décembre 2015 (communiqué reçu le 26 novembre).
Ce n’est pas tous les jours que des parents suivent d’aussi près la situation de l’université dans laquelle ils ont inscrit leurs enfants !
Trois points au moins font problème pour les parents. 1. Il nous parvient aux oreilles et par les réseaux sociaux que nombreuses sont les personnes, probablement très mal intentionnées vis à vis des étudiants et de la jeunesse d’une manière générale, qui préparent une cabale pour que le quorum ne soit pas atteint et pour que le budget primitif de 2016 ne soit pas voté. Pire le cheval de Troie est à l’intérieur même de l’université ! Tout est organisé pour faire capoter ce rendez-vous majeur qui est gage d’un fonctionnement régulier de l’université.
2. Des malversations et toujours pas de sanctions : il n’est pas concevable que, depuis des décennies, l’Université des Antilles et de la Guyane soit destinataire de rapports d’inspection et de la Cour des Comptes, sans que toutes les mesures d’assainissement aient été alors prises pour mettre fin DÉFINITIVEMENT aux malversations qui imposent le remboursement d’une dette de 10 millions d’euros à l’UA, soient 750.000 euros par année , sans que JAMAIS l’on ne puisse désigner les coupables, les agents actifs , ceux par qui le scandale est arrivé !
3. La fragilité de la situation financière de l’université : l’UA en tant qu’autorité tutélaire doit rembourser RÉELLEMENT 10 millions d’euros qui échapperont DÉFINITIVEMENT à la formation des étudiants.
Le communiqué conclut par une phrase que chacune et chacun doit méditer : l’anarchie est partout quand la responsabilité n’est nulle part.
Madame, Monsieur,
Toute l’équipe du #ouialaguadeloupe conduite par Mélina SEYMOUR dans le cadre des élections régionales des 6 et 13 décembre 2015, vous félicite pour cette action.
Vous avez raison de vous mobiliser et de vous inquiéter du sort de vos enfants au sein de l’Université. La situation économique de l’Université étant ce qu’elle est, avec toutes les affaires que nous connaissons doivent interpeller les étudiants et leurs parents eux-mêmes, mais aussi toute la population.
Bravo chers Parents Citoyens !