Bordeaux : 2 néo-candidates

De notre correspondant en Aquitaine. Les élections aux trois conseils auront lieu à Bordeaux Montaigne les 9, 10 et 11 février 2016. Il devrait y avoir deux listes, menées par deux professeures, néo-candidates pour la fonction de Présidente de l’université. Les listes aux conseils centraux ne sont pas encore publiées (elles le seront la semaine prochaine), mais on peut déduire des listes de soutien quelques éléments :

Une liste « institutionnelle », menée par la VP CA, Hélène Vélasco, professeur de géographie, dans laquelle on trouve l’essentiel de l’équipe sortante et bénéficiant du soutien des directeurs des trois UFR et de la majorité des directeurs de département. Des « quinquas » pour l’essentiel, persuadés que tout va pour le mieux dans les difficultés financières actuelles. Le blog de campagne Culture Montaigne. S’engager ensemble !

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L’autre, plus revendicative, est menée par Aurélia Gaillard, professeur de littérature française, d’une moyenne d’âge nettement inférieure, fait figure de « challenger ». Elle revendique le retour de la prédominance du « politique » face à l’envahissement de l’administratif et de l’inertie de l’équipe sortante. Le blog de campagne : Tempo. Le temps du politique

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Les deux candidates ont des vues communes sur le refus d’engager une fusion avec l’Université de Bordeaux et, de ce point de vue, la victoire de l’une ou de l’autre ne transformera pas la politique de site. Jean-Paul Jourdan, président sortant et non candidat à sa succession, soutient discrètement sa VP. L’ancien président, Patrice Brun, apparaît sur la liste de soutien à Aurélia Gaillard.

Sinon, la campagne est pour l’instant assez calme.

Pour aller plus loin : 75 chroniques du blog sur l’enseignement supérieur et la recherche en Aquitaine.

Les élections de 2012 à Bordeaux 3 Montaigne.

6 Commentaires

Classé dans C. Nouvelle Aquitaine (Aquitaine Poitou Charentes)

6 réponses à “Bordeaux : 2 néo-candidates

  1. Gossot

    Je me demande au nom de quoi vous vous permettez un commentaire aussi péjoratif et arbitraire que « Des « quinquas » pour l’essentiel, persuadés que tout va pour le mieux dans les difficultés financières actuelles. » Êtes-vous allé sur place discuter avec lesdits « Quinquas » ? A l’évidence, non. Moi qui suis l’une de ces « Quinquas », et qui, au plan pédagogique, doit assumer au quotidien, de même que mes collègues, les vastes problèmes nés desdites restrictions budgétaires, je suis en mesure de vous demander de donner davantage de pertinence à vos jugements de valeur. Un point de vue, par exemple plus scientifique, serait souhaitable. A moins que vous ne cherchiez l’emphase médiatique ?!

  2. Martinville

    Ah les enjeux de pouvoir, c’est Dallas, un univers impitoyable. J’adore ! Du sang, des larmes…Les quinquas rient et pleurent, mais n’ont pas d’humour. Il faut s’inquiéter de la disparition du rire !

    • Gossot

      Faut-il vous rassurer ? Quoi qu’il en soit, je ris, moi aussi. De ce commentaire, au 2nd degré. Parce qu’assez ingénu sur le fond : Dallas, les enjeux du pouvoir, etc., oui, c’est effectivement le ton ostensiblement partisan du billet de P Dubois. En vous en réjouissant, vous désignez votre « camp ». Ajoutons que cette conception du politique comme « guerre des camps » est d’un autre âge, qui dénonce le vôtre — désolée de vous retourner les arguments stigmatisants du Pr Dubois.

    • Gossot

      Après avoir lu mon commentaire, Martinville s’est autocensuré (ci-dessus), ne laissant de son texte originel, aussi médiocre que mesquin, l’ineffaçable : la part que cite mon commentaire.
      …Courage, fuyons !

  3. Joël RICHARD

    Finalement, monsieur Dubois, votre billet mal informé et désinformateur, n’aura pas déclenché les nombreux commentaires que je pensais y lire. Sans doute son absence de recul objectif et son côté partisan clairement affiché (comme rarement dans vos autres chroniques), auront-ils dissuadé les uns et les autres de se lancer ici dans un débat de fond, au-delà des formules toutes prêtes, creuses et erronées qui émaillent vos quelques lignes… Sur le « terrain », je vous rassure, la campagne se déroule et nous permet de dépasser les approximations (involontaires ?) caricaturales de ce mystérieux « correspondant ». A l’avenir, en tout cas, n’hésitez pas à croiser les regards et confronter les analyses avant de publier à la hâte ce type de billet (peu représentatif de votre blog, je dois le dire…).
    Joël RICHARD
    Directeur UFR Langues et Civilisations – Université Bordeaux Montaigne