Thierry Dilasser, Brest. Rentrée sous tension à Segalen, Le Télégramme de Brest, 30 septembre 2016.
Heures de cours non-assurées, qualité des enseignements altérée, difficulté grandissante à pouvoir libérer du temps pour effectuer leur mission de chercheurs… Pour beaucoup d’enseignants-chercheurs de l’UFR lettres et sciences humaines de l’Université de Bretagne Occidentale, la coupe est pleine. Il y a quelques jours, ils ont fait voter une motion visant à mettre en lumière l’urgence de la situation. Une rencontre avec la présidence de l’UBO devrait être organisée la semaine prochaine.
Cliquer sur les images pour les agrandir (photos de novembre 2012)
Grogne chez les enseignants-chercheurs de l’UFR lettres et sciences humaines de l’Université de Bretagne Occidentale (UBO). Votée en conseil de faculté, jeudi 22 septembre, une motion fait état d’une « situation où les cours ne sont pas assurés », des « craintes des étudiants qui ne pourront valider des éléments de leur formation », de « l’urgence de la recherche de solutions » ainsi que de « l’alarme créée par l’annonce de gel supplémentaire de postes ». Les départements les plus concernés sont ceux de psychologie, sociologie, ethnologie et géographie. En licence de psycho, près de 300 heures de travaux dirigés ne peuvent être assurées, laissant des trous béants dans l’emploi du temps de nombreux étudiants.
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