SUP. 25 établissements en déficit

Cour des Comptes, Mission interministérielle Recherche et enseignement supérieur, Note d’analyse de l’exécution budgétaire 2016 (pages 48 à 50). Enseignement supérieur et Recherche : le bilan du quinquennat s’alourdit. Je ne regrette donc pas mes colères, mes critiques de la saison 3 du blog.

Contrôle budgétaire des opérateurs de l’État. Grille d’alerte : six universités en situation très dégradée, 9 universités en situation dégradée, soit 15 universités en tout.

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Établissements passés aux RCE (Responsabilités et Compétences Élargies) et en déficit : 25 établissements en 2015 soit 16 de plus qu’en 2014 (17 universités sont concernées).

Une université, Paris-Est Marne-la-Vallée, a connu, en 2015, un 4ème déficit consécutif. Non seulement son président, Gilles Roussel, a été réélu pour un second mandat, mais de plus il a été élu président de la Conférence des présidents d’université : ça fait désordre ! La nouvelle ministre et son cabinet vont-ils essayer de le faire démissionner pour mauvaise gestion et/ou faiblesse à trouver des ressources propres ?

La Cour des comptes pourrait s’énerver davantage car on lui cache des choses ! Elle rappelle qu’il est contraire aux principes d’une saine gestion budgétaire que des informations relatives à la situation financière des opérateurs de l’État soient ainsi retenues sur le fondement d’une instruction donnée par le seul responsable de programme, le MENESR (devenu le MESRI dans le nouveau gouvernement).

2 Commentaires

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2 réponses à “SUP. 25 établissements en déficit

  1. Dire que le quart seulement des universités est un grossier mensonge. Car c’est ne pas tenir compte des 1300 postes perdus depuis 5 années, non pas par suppressions mais par « gel » par les Présidents, c’est-à-dire par une auto-mutilation de leurs universités par leurs dirigeants. Le ministère plus fort que fort : faire faire le sale boulot puis dénier qu’il a été fait.
    Dommage que Macron entonne les mêmes refrains, mais qui s’attendait à autre chose ? 5 ans vous dites ? Dans quel état sera l’université française et ses Comue ?

  2. Olivier

    Les COMUE ont pour l’instant été des gouffres financiers, source de nouvelles dépenses sans économies en retour