Université d’Aix-Marseille, Licence scientifique, Cycle Universitaire Préparatoire aux Grandes écoles (CUPGE) (cf. la note finale) : compte-rendu du système d’interrogations orales hebdomadaires organisé en 2015-2016 par Pierre Arnoux, professeur de mathématiques, 7 pages. Il explique en pages 3 à 5 pourquoi il arrête les colles, pourtant jugées utiles par les étudiants, les colleurs et les enseignants.
Quelques leçons à tirer (pages 3 à 5). Extraits.
« La lourdeur du dispositif fait perdre beaucoup de temps à tout le monde, pour une rémunération faible (moins de 300 euros pour chaque étudiant colleur) et finit par faire apparaître des incompatibilités imprévues. Si l’on prend en compte le travail administratif, l’université consacre plus d’argent à gérer les colles qu’à les payer. Ceci se fait bien entendu, pour toutes les personnes concernées, au détriment du travail pédagogique.
Dans ces conditions je pense raisonnable de proposer l’arrêt des interrogations orales en licence. Non parce que ce dispositif est inefficace (toutes les indication disponibles montrent qu’il est efficace), mais parce que l’université n’a pas la capacité de faire fonctionner correctement un tel dispositif, et qu’il exige dans les conditions actuelles une énergie disproportionnée pour un résultat dégradé…
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