Seconde chronique et photos sur Jean-François Millet (1814-1875), Jean-François Millet et le monde paysan. La première chronique, publiée le 27 janvier, est sa biographie : Millet, 30 ans en 1844.
Deux albums. 1. Photographies à partir des peintures numérisées, exposées dans la maison natale (album de 25 photos). 2. Peintures et dessins de l’exposition du musée des Beaux-arts de Lille (album de 41 photos). A noter : les cartels commentent fort bien les œuvres.
Le vanneur (salon de 1848). Cliquer sur les images pour les agrandir
Source des citations de cette chronique : Jean-Pierre Thibaudat, Jean-François Millet, le peintre du labeur, l’ami français, 19 octobre 2017.
Les Glaneuses (1858)
« Millet peint les paysans (et quelques ouvriers) mais il ne les peint pas au repos. Millet peint les hommes et les femmes au travail. Dès 1846, avec l’extraordinaire déséquilibre dans l’effort de deux hommes sous l’œil d’une pierre qui ressemble à un oiseau de proie : Terrassiers occupés aux éboulements de Montmartre ».
L’angélus du soir (1857-1859)
« Viendront au fil des années Un vanneur, Des bêcheurs, Les Scieurs de bois, Des glaneuses, Des botteleurs de foin, etc. Qu’ils soient au travail, s’y rendent (Le Départ pour le travail, 1851-1853) ou en reviennent, ils sont accompagnés de leurs outils. Inséparables. C’est aussi le cas avec La Famille du paysan (1871-1872) où le père, la mère et entre eux l’enfant semblent exceptionnellement poser devant le peintre comme devant un photographe, sauf que leurs visages sont comme des masques. L’homme tient une pelle, la femme un pieu et deux volailles ».
Une fileuse (1855-1860)
« Millet peint aussi volontiers les moments de la journée, en particulier le repas (bouillie, becquée des petits), le bain dans la rivière de la bergère, le tricot, le pain que l’on enfourne, l’eau du puits, la laine que l’on carde, le porc que l’on tue. L’autre travail, quotidien lui aussi. Jamais ou presque il ne peint le repos nocturne, le dimanche, la sieste, exceptée La Bergère dormant à l’ombre d’un buisson de chênes ».
Le bain de la gardeuse d’oies (1863)
Lire aussi sur les transformations du monde paysan entre 1830 et 1950. Yves Rinaudo, Un travail en plus : les paysans d’un métier à l’autre (vers 1830 – vers 1950), Annales Année 1987, 42-2, pp. 283-302.
Berger assis auprès d’un troupeau de moutons (1855)
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