La part de l’enseignement supérieur privé dans l’ensemble du supérieur progresse chaque année. Mais nous sommes en France : le privé se développe sous la houlette et le contrôle de l’État. Ainsi, les écoles de commerce et de gestion du Groupe I (autorisées par le Ministre de tutelle à délivrer un diplôme visé et un grade de master) « participent effectivement au service public de l’enseignement supérieur ».
Des universités publiques ou certaines de leurs facultés pourraient donc être fermées et remplacées par des établissement privés dit d’intérêt général. Est-ce l’avenir ? D’ailleurs quel est le coût financier complet de cet État qui se mêle de piloter le privé ? Le public n’est-il pas plus important ?
Les écoles privées de commerce, gestion et vente connaissent un boom fort important. 95 835 inscrits en 2007-2008 (indicateur 6.9 des RERS 2018), 141 356 en 2025-2016, 152 080 en 2016-2017, 174 092 en 2017 2018.
Le nombre d’écoles a été relativement stable de 2007 à 2015 (191 établissements en 2015). A dispositif équivalent, il a augmenté fortement en 2016 (223) et en 2017 (232). A dispositif de collecte élargie, la progression est encore plus étonnante : 308 établissements en 2017-2018. Cette tendance est bizarre dans cette période qui pousse aux regroupements d’établissement, à leur association, voire à leur fusion.
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