« L’origine de l’église de Saint-Dié remonte à Déodat, moine irlandais qui fonda au VIIe siècle la cité qui porte encore son nom. D’abord église abbatiale, elle devint la collégiale d’un chapitre de chanoines séculiers.
- chroniques du blog sur les autres églises abbatiales de la Croix monastique des Vosges : abbaye de Moyenmoutier, abbaye de Senones, abbaye d’Etival-Clairefontaine.
René II la considérait comme la quatrième cathédrale de son duché, après celles des Trois-Évêchés lorrains, Metz, Toul et Verdun. En 1777 l’église fut élevée au rang de cathédrale lorsque le pape Pie VI octroya la bulle d’érection de l’évêché de Saint-Dié.

Plusieurs fois incendiée au cours de son histoire, la cathédrale fut dynamitée par les Allemands en novembre 1944 et perdit l’ensemble de sa voûte ». Photos des immeubles sinistrés : vidéo de 2’47.
« Reconstruite à l’identique, elle reçut un nouveau mobilier et fut à nouveau consacrée en 1974 ».
Intérieur et extérieur de la cathédrale : diaporama de 24 photos
- Sources. Extraits de l’article de Wikipédia et photos inédites d’octobre 2020.
- Visite guidée (office du tourisme) : vidéo de 8’15
- page 1 de la chronique : extérieur de la cathédrale
- page 2 : intérieur de la cathédrale (dont vitraux)
- page 3 : cloître de la cathédrale et église romane Notre-Dame de Galilée accolée au cloître.
« La façade fut élevée de 1711 à 1714 par l’Italien Giovan Betto, qui participa par ailleurs à la construction de plusieurs églises lorraines (dont la cathédrale de Nancy).

La façade, sans les tours, possède des proportions palladiennes et son modèle le plus rapprochant est la basilique palladienne San Giorgio Maggiore à Venise.

Sobre et massive, de style classique, la façade est rythmée par un avant-corps encadré de quatre colonnes doubles supportant un fronton triangulaire. Deux tours surmontées de bulbes complètent l’ensemble.

La nef romane, élevée après le second des trois incendies qui ravagèrent l’édifice (1065, 1155 et 1554), possède un style caractéristique de la Lorraine du Sud. Elle est animée d’un décor de cordons et d’entrelacs. Les chapiteaux romans de la deuxième moitié du XIIe siècle ont été prodigieusement épargnés après le dynamitage criminel par les nazis fin novembre 1944.