Face à Arcimboldo, Centre Pompidou Metz, jusqu’au 22 novembre 2021.
2021. « COP26 : les chefs d’Etat et de gouvernement se retrouvent à Glasgow. Les dirigeants du monde entier, qui se retrouvent du 1er au 12 novembre, doivent se succéder à la tribune afin de préciser la position de leur pays sur le climat. L’enjeu est énorme : accélérer considérablement la lutte contre le dérèglement climatique pour éviter ses pires effets, déjà perceptibles partout sur le globe »… Source : Le Monde du 1er novembre 2021.
1573. Guiseppe Arcimboldo (1526-1593) peint, pour Ferdinand 1er du Saint-Empire, quatre visages, sous la forme de fruits et de légumes de saison assemblés (les quatre saisons : youtube d’1’35). Le spectateur admire la caricature ; il la trouve comique voire grotesque. Mais il ne peut échapper à la clarté du message sous-jacent : la vie sur terre concerne au même titre l’Humain et le non-Humain ; ils sont en interaction constante ; leur vie sur terre dépend du climat qu’il y fait au fil des saisons et de cycles plus ou moins longs. La vie conduit à la mort mais elle vaut d’être vécue dans les meilleures conditions.
L’exposition du Centre Pompidou-Metz propose une visite inédite, à rebours de toute chronologie, dans les méandres de la pensée de ce peintre mystérieux du XVIe siècle, pour percer l’actualité de son vocabulaire.
Les cartels sont disposés assez loin des œuvres dans chacune des allées. Mais ils sont à la hauteur des yeux et suffisamment longs pour apporter les informations pertinentes aux visiteurs.
Extraits de la présentation de l’exposition. « Si les portraits composites d’Arcimboldo sont aujourd’hui universellement connus, la richesse et la diversité de son œuvre restent à découvrir. Giuseppe Arcimboldo est un inventeur et un penseur dont les réflexions et les travaux dépassent la question de la représentation du visage dans la peinture. L’exposition montre combien son œuvre irrigue l’histoire de l’art depuis cinq siècles et vient éclairer nombre de débats philosophiques et politiques actuels.
Face à Arcimboldo incarne l’actualité artistique à travers le regard de 130 artistes, dont le choix a été guidé par l’influence – assumée, inconsciente ou fantasmée – qu’exerce le maître lombard sur leur pensée et leur art. Chacune des 250 œuvres de l’exposition porte l’empreinte de la liberté créative d’Arcimboldo et suit un fil rouge qui traverse les siècles jusqu’à nos jours ». Le catalogue.
Fin octobre, lors de ma visite de l’exposition, je n’ai photographié que cinq œuvres montrant l’influence d’Arcimboldo sur des peintres ou graveurs de la fin du XVIIe et du XVIIIe (cf. les 382 chroniques de la saison 8 du blog portant sur l’Histoire du XVIIIe), sur une artiste contemporaine.
Coup de cœur 1. J’ai été impressionné par Adam et Eve, œuvre de la fin du XVIe, attribuée à l’atelier d’Arcimboldo. Leurs pensées lubriques d’être vivants angoissés existeront-elles encore après la mort ?
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