Louis René Édouard de Rohan (Paris, 25 septembre 1734 – Ettenheim, 17 février 1803), quatrième Rohan, prince-évêque de Strasbourg au 18ème siècle, de 1779 à 1790.
Louis-René-Édouard est le fils de Hercule-Mériadec de Rohan-Guéméné et de Louise de Rohan-Soubise, et le petit-neveu du cardinal Louis-Constantin de Rohan-Guéméné (1697-1779).
Cette chronique est divisée en trois parties. La maison de Rohan au 17ème et au 18ème siècle. Les prince-évêques au 18ème siècle. Louis-René de Rohan, de la naissance en 1734 à l’accession à la principauté épiscopale de Strasbourg en 1779.
- Cette chronique est aussi l’occasion de définir ou de redéfinir les positions sociales existant dans l’Église catholique romaine.
- Par ailleurs, il n’est pas inutile de rappeler que « la capitulation de Strasbourg est le nom de l’acte par lequel la ville impériale libre de Strasbourg s’est placée sous la protection des rois de France, le 30 septembre 1681« . Les Institutions du Saint-Empire et du Royaume de France coexistent en Alsace au 18ème siècle.
Partie 1. La maison de Rohan au 17ème et au 18ème siècle. Source : extraits de l’article de Wikipédia.
« La famille de Rohan à partir du 17ème siècle utilise sa généalogie et sa puissance à la Cour pour obtenir le rang de prince étranger passant ainsi juste après les princes du sang et avant l’ensemble des ducs et pairs. Le but est de prouver que les anciens rois de Bretagne ont bien été souverains et que les Rohan descendent d’eux en ligne directe. Ces deux assertions ne sont à l’époque pas évidentes à démontrer… Plusieurs fois, les Rohan doivent passer en force avec des faux (pratique courante dans ces familles aristocratiques sous l’Ancien Régime) ».
- Chronique du blog du 23 juin 2020, De Rohan n°1, 30 ans en 1704. Armand Gaston Maximilien de Rohan-Soubise (30 ans en 1704) est le premier des quatre Rohan à se succéder au 18ème siècle comme prince-évêque de Strasbourg. Trois parties : Anne Julie de Rohan-Chabot, la mère d’Armand Gaston ; La carrière exceptionnelle du jeune Armand Gaston de Rohan-Soubise ; discours lors de son élection à l’Académie française en 1703.
« Armand Gaston de Rohan-Soubise succède à Guillaume-Egon de Fürstenberg (1629-1704) comme prince-évêque de Strasbourg en 1704, à l’âge de 30 ans ».
Partie 2. Les prince-évêques au 18ème siècle. Source 1 : chronique du blog du 20 juin 2020.
« Prince-évêque est le titre que portaient les évêques du Saint-Empire romain germanique qui, en plus d’administrer leur diocèse, régnaient sur un domaine temporel ou principauté ecclésiastique jouissant de l’immédiateté impériale. Ils étaient membres des États impériaux et siégeaient à la diète d’Empire. Les pouvoirs qu’ils exerçaient étaient équivalents à ceux des princes laïcs ».
La principauté épiscopale de Strasbourg, État du Saint-Empire romain. Source 2 : extraits de l’article de Wikipédia.
« Relevant à l’origine du duché de Souabe, les évêques de Strasbourg obtinrent l’immédiateté impériale par une charte de l’empereur Otton II émise à Salerne en 982. Devenus prince-évêques, ils pouvaient alors rendre la justice, battre monnaie, et exercer une autorité politique sur la principauté épiscopale comme seigneurs temporels.
Lors des traités de Westphalie de 1648, le royaume de France obtint des revendications territoriales sur la Basse-Alsace. La principauté fut alors rattachée au territoire français et intégrée à la province d’Alsace le 9 août 1680, à l’exception des terres situées sur la rive droite du Rhin. Les princes-évêques conservèrent le titre de landgrave jusqu’à la Révolution française et l’abolition de la noblesse en 1790″.
Quatre Rohan se succèdent comme prince-évêque de Strasbourg au 18ème siècle. Le 4ème, celui que concerne cette chronique – Louis-René-Edouard – le deviendra en 1779, à l’âge de 45 ans. Coadjuteur de son grand-oncle, il était certain d’obtenir cette nomination, mais il a dû en attendre la mort.
Il sera prince-évêque de Strasbourg durant 11 ans. En 1790, il émigre dans les terres allemandes de son diocèse, à Ettenheim. Il y mourut en 1803.
Partie 3. Louis-René de Rohan. De la naissance en 1734 à l’accession à la principauté épiscopale de Strasbourg en 1779. Sources : extraits d’articles de Wikipédia.

« 1743 (9 ans). Nommé chanoine du Chapitre de Strasbourg à l’âge de 9 ans, Louis-René eut une carrière météorique au sein de l’Église de France, accompagnée d’une progression continue de sa richesse.
1745 (11 ans). Nommé prieur commendataire du grand monastère de Sauxillanges en Auvergne.
- Dans le régime de la commende, un ecclésiastique (abbé ou prieur « commendataire ») ou un laïc tient une abbaye ou un prieuré in commendam, c’est-à-dire en percevant personnellement les revenus, et, s’il s’agit d’un ecclésiastique, en exerçant aussi une certaine juridiction sans toutefois la moindre autorité sur la discipline intérieure des moines.
1756 (22 ans). Ordonné prêtre après avoir fait le séminaire à Saint-Magloire à Paris,
1759 (25 ans). Nommé évêque coadjuteur de son oncle, le prince-évêque Louis-Constantin. À ce titre, il reçoit du roi Louis XV, en commende, les abbayes de La Chaise-Dieu en Auvergne et de Montmajour en Provence.
- Un évêque ou archevêque coadjuteur est un évêque nommé aux côtés d’un évêque diocésain, avec droit de succession immédiate sur le siège de l’évêque à qui il est adjoint, après la démission ou le décès de ce dernier.
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