SUP. 96 701 sortants sans diplôme

Partie  4. L’état de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation en France n°15, mai 2022. Fiche n°25. L’insertion professionnelle des sortants du supérieur et l’impact de la crise sanitaire.

« Trois ans après leur sortie de l’enseignement supérieur, les jeunes de la Génération 2017 connaissent un accès à l’emploi dégradé par le début de la crise sanitaire. Durant le premier confinement instauré en mars 2020, les conditions de travail ont été modifiées pour la plupart des sortants de l’enseignement supérieur à l’exception des diplômés du secteur de la santé.

Pour ces jeunes de la Génération 2017, l’avantage du diplôme supérieur pour accéder à l’emploi s’observe tout au long des trois années qui suivent la sortie du système éducatif (graphique 25.01). Le taux de chômage des sortants du secondaire avoisine encore les 30 % en février 2020, quand celui des diplômés du supérieur est tombé à 11 %. Néanmoins, le déclenchement de la crise sanitaire en mars 2020 fait immédiatement apparaître un rebond du taux de chômage, quel que soit le niveau de sortie.

En octobre 2020, après six mois de crise sanitaire, le taux de chômage a augmenté pour la quasi-totalité des niveaux de sortie de l’enseignement supérieur, par rapport à février 2020 (tableau 25.02) ».

Salaire net mensuel médian des Diplômés de l’enseignement supérieur court, 1628 euros (de 1430 euros pour les DUT Tertiaires à1805 euros pour les licences professionnelles industrielles).

Salaire net mensuel médian des Diplômés de l’enseignement supérieur long, 2268 euros (de 2017 euros pour les Masters LSH, 3125 pour les Doctorats Santé).

Partie 5. Fiche n°26. L’insertion professionnelle des alternants de l’enseignement supérieur. Extraits :

« Les sortants de l’enseignement supérieur en 2017 et issus de l’alternance connaissent, pour leur première embauche, des conditions d’insertion et d’emploi plus favorables que leurs homologues de la voie scolaire.

Cette situation est également observée 3 ans après leur sortie de l’enseignement supérieur même si cet avantage a tendance à s’amoindrir avec le temps (sauf pour les revenus). Par ailleurs l’effet bénéfique de l’alternance est plus marqué pour les formations courtes que pour les formations plus longues.  

Parmi les sortants de l’enseignement supérieur en 2017, 20 % ont suivi leur dernière année d’études par alternance (graphique 26.01a). C’est en Licence professionnelle que l’alternance est la plus développée (55 % des sortants)« .

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