Art Brut. Un dialogue singulier avec la collection Würth.

Le musée Würth d’Erstein a ouvert ses portes en 2008 à côté du nouvel établissement de la firme allemande.
Mon épouse et moi sommes arrivés à Strasbourg en juillet 2009. Nous avons visité et photographié la plupart des expositions Würth d’Erstein… Mais le joyau de la Collection se trouve en Souabe.
Partie 1. Würth. Exposition dans la Chapelle Saint-Jean de Schwäbisch Hall (Bade-Wurtemberg) et quatre expositions à Erstein (Bas-Rhin).
20 septembre 2019. Escapade culturelle dans le berceau historique de la firme à Schwäbisch Hall (Bade-Wurtemberg).
- Ville libre d’Empire (1280 à 1803)
- Quatre adorations des mages
- La Vierge et l’Enfant avec la famille du bourgmestre Meyer

2011. Première exposition visitée au musée Würth d’Erstein : celle consacrée à Anselm Kiefer
28 novembre 2015. Fernando Botero, 30 ans en 1962. Adam et Eve, 1998

2 mars 2018. 1940. Hélène de Beauvoir a 30 ans. Autoportrait, 1955

29 janvier 2020. Guimaraes, collectionneur d’Art africain
Partie 2. Art brut. Un dialogue singulier avec la collection Würth. Source : présentation de l’exposition sur le site du musée.
Emil NOLDE (1867-1956). Vieil homme barbu et jeune femme (1930-1931)

« Avec l’exposition Art brut. Un dialogue singulier avec la Collection Würth, le Musée Würth propose à ses visiteurs d’emprunter un chemin inhabituel, celui d’un art collecté d’abord dans les institutions psychiatriques, puis découvert chez des autodidactes, souvent en marge de la société.
L’exposition couvre une large période, du début du XXe siècle jusqu’à nos jours, autour d’une cinquantaine d’artistes bruts, aussi dits non-professionnels. Une telle expression artistique individualisée germe la plupart du temps sur le terreau de l’isolement social, affectif ou économique, les auteurs n’ayant jamais constitué d’eux-mêmes un mouvement ou un groupe. Poussées par une nécessité intérieure puissante, dans un contexte asilaire et précaire, ces pratiques du dessin, de la peinture ou encore de l’assemblage se révèlent être, tels des soins auto-prodigués, de véritables actes existentiels de création et des témoignages de vie singuliers.
Si dès le début du XXe siècle, ces œuvres sont remarquées et collectées dans les institutions psychiatriques par des médecins avertis, elles ont ensuite, dans les années 1920, intéressé et attiré les surréalistes, puis été récupérées, à l’aube de la Deuxième Guerre mondiale, par l’idéologie nazie pour alimenter la propagande autour de l’art dégénéré.
Ce n’est qu’en 1945 que l’artiste Jean Dubuffet théorise le concept d’Art brut, pour remettre en question la définition même de l’art au sortir d’un conflit mondial dévastateur. Depuis, d’autres désignations ont été imaginées et discutées : art singulier, art hors les normes, Outsider Art ou art populaire« .
Jean DUBUFFET (1901-1985), la Dame blanche, 1952
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