1702-1761. Saint-Nicolas, Prague

1702-1761. Saint-Nicolas de Mala Strana, Prague. Partie 1 de la chronique : l’architecte allemand Christophe Dientzenhofer commence la construction. Son fils Kilian Ignace la poursuit à sa mort. Partie 2. La fresque qui décore le plafond (environ 1500 m²) est une œuvre collective dirigée par le maître viennois Jan Lukas Kraker.

Diaporama de 40 photos (avril 2015)

Partie 1. La construction et ses architectes. Sources : extraits d’un article de Wikipédia et d’une chronique du blog Vanupied.

L’édification de l’église commence en 1702. Le bâtiment est terminé en 1761.

L’architecte allemand Christophe Dientzenhofer commence la construction. Son fils Kilian Ignace Dientzenhofer la reprend à la mort de son père. On lui doit notamment la nef, la coupole et la façade.

Tous deux furent influencés par Camillo-Guarino Guarini, architecte dont les œuvres sont principalement visibles à Turin comme l’incroyable église San Lorenzo. Le beffroi (tour et clocher) est l’œuvre de l’architecte italien Anselmo Lurago.

Prague doit à Kilian Ignace Dientzenhofer de nombreux édifices : la façade principale de l’église de Notre-Dame-de-Lorette, l’église Saint-Nicolas-de-la-Vieille-Ville, la Villa Amerika accueillant le musée de Dvorak, la basilique de Saints Cyrile-et-Méthode…

Saint-Nicolas de Malá Strana (1737–51), Kilian Ignace termine ce chantier entrepris par son père et se charge en particulier du presbytère et de la coupole. Cette commande passée par les Jésuites est l’une des plus importantes constructions religieuses de la Contre-Réforme à Prague.

Saint Nicolas de Mala strana est un exemple de baroque radical de Bohême. L’opulence, l’irrégularité, les courbes caractérisent l’architecture baroque. La façade est traitée comme une estrade de théâtre antique avec des colonnes et des niches peuplées de statues en représentation.

L’intérieur est monumental. Malgré cela, l’irrégularité des piliers, la lumière et les ombres, la décoration intérieure laissent une place à la relation intime du croyant avec Dieu. Les sculptures expressives, l’ondulation des murs / piliers et la fresque en trompe l’œil sur la voute (la plus grande d’Europe avec 1500 m2) participent au côté dramatique de l’édifice.

Le clair obscur de l’église est exceptionnel. La coupole, les vitraux laissent rentrer la lumière, les dorures la propagent. Les voutes, les sculptures et les courbes maintiennent des zones d’ombre.

Kilian Ignace Dientzenhofer, né le 1er septembre 1689 à Prague, où il est mort le 12 décembre 1751, est un architecte autrichien du royaume de Bohême, représentant du baroque tardif. Il est le cinquième fils de l’architecte Christophe Dientzenhofer.

Il étudie au collège jésuite de la vieille ville de Prague, à la suite de quoi il étudie à la faculté de philosophie et de mathématique de l’Université Charles. Il commence son apprentissage avec son père et part le poursuivre à Vienne aux environs de 1707 où il rencontre l’architecte Johann Lukas von Hildebrandt.

Il est influencé dans sa création par Francesco Borromini et coopère sur le tard avec son gendre Anselmo Martino Lurago.

Il travaille essentiellement pour l’Église et la noblesse du Royaume de Bohême.

Partie 2. La Fresque de la voute, œuvre de l’atelier du Viennois Jan Lukas Kraker. Sources ::extraits d’un article de Wikipédia et du site Citizeum.

La fresque qui décore le plafond se développe sur environ 1500 m2. C’est une œuvre collective dirigée par le maître viennois Jan Lukas Kraker. Elle fut terminée en 1760.

« Jan Lukáš Kracker (3 mars 1719 Vienne – 1er décembre 1779, Eger), peintre de fresques , de tentures et de retables .

En 1733-1742, il étudie à l’Académie de Vienne sous Paul Roger et Michelangelo Unterberger. Cependant, il reflétait également la peinture napolitaine et plus tard la peinture baroque tardive de l’Allemagne du Sud.

Il travaille d’abord dans l’atelier du peintre de Brno Josef Tadeáš Rotter. Plus tard, il est devenu indépendant et s’est installé à Znojmo et a peint un certain nombre de tableaux pour la ville et ses environs.

Dans les années soixante du XVIIIe siècle, il reçut de grandes commandes à Prague et dans l’église jésuite de St. Nicholas. Il a créé son œuvre principale – une fresque dans la voûte de la nef – et deux retables.

Dans les années 1766 – 1767, il travailla au monastère de Nové Říš (fresques, peintures d’autel dans l’église, portraits des fondateurs) et fournit plus tard des peintures pour d’autres églises de l’abbaye. L’œuvre tardive appartient à Uhrám, où il entra au service de l’évêque de Jáger, Karel Esterházy, et où il s’installa définitivement ».

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