Valadon, le quatuor d’un Monde à soi

Suzanne Valadon, un Monde à soi. Exposition au Centre Pompidou Metz, jusqu’au 11 septembre 2023. Texte de présentation.

« Suzanne Valadon (1865-1938) lègue à l‘histoire de l‘art un corpus fascinant, à la fois transgressif et radical. Son caractère frondeur, son destin hors du commun, sa vie et son art partagés avec son fils Maurice Utrillo et son mari André Utter, n‘ont cessé de nourrir l‘interprétation de son œuvre ».

Diaporama de 46 photos (avril 2023).

Pour aller plus loin. 52 photos dans Valadon et ses contemporaines, peintres et sculptrices (1880-1940), exposition du Monastère royal de Brou, juillet 2021.

1912. Portraits du Monde à soi

Partie 1. Suzanne Valadon (1865-1938). Source : extraits de l’article de Wikipédia.

1865. « Marie-Clémentine Valadon, née le 23 septembre à Bessines-sur-Gartempe en Haute-Vienne, emménage avec sa mère à Montmartre, venue chercher la prospérité à Paris.

Fille naturelle de Madeleine Valadon, blanchisseuse, Marie-Clémentine Valadon devient acrobate de cirque en 1880 jusqu’à ce qu’une chute mette fin prématurément à cette activité. Dans le quartier de Montmartre où elle habite avec sa mère, puis avec son fils, le futur peintre Maurice Utrillo, né en 1883, elle a la possibilité de s’initier à l’art. Pour aider sa mère, elle porte le linge repassé chez les clients.

Son genre de beauté solide attire le regard des artistes et, devenue leur modèle, elle les observe en posant et apprend ainsi leurs techniques. C’est à cette occasion qu’elle fait la connaissance du peintre Puvis de Chavannes, dont elle devient le modèle. Elle pose également pour Auguste Renoir, qui devient aussi son amant. Elle est également modèle pour Théophile Alexandre Steinlen, Jean-Jacques Henner et Federico Zandomeneghi.

À partir de 1881, elle fréquente le milieu artistique de Montmartre, où elle a vite plusieurs admirateurs : le chansonnier Maurice Boissy et Miquel Utrillo i Molins, un ingénier catalan promoteur des arts, peintre, homme de lettres et critique d’art (journaliste) ».

1883. Suzanne fait le portrait de sa mère.

« Elle devient Suzanne, adoptant le nom que Toulouse-Lautrec lui donne en référence à l’épisode biblique de Suzanne et les Vieillards. Tirant parti de ses séances de pose qu’elle transforme en leçons voilées, elle retient çà et là un geste, une touche, un trait. Valadon, concomitamment modèle et artiste, aiguise son trait de crayon, s’affiche librement en héritière.

1885. Suzanne Valadon par Toulouse Lautre

1892. Il faudra ensuite attendre 1892 pour qu’elle peigne ses premières œuvres sur toile, parmi lesquelles Jeune fille faisant du crochet, appartenant au Musée national d’art moderne.

« 1894 est marquée par son amitié naissante avec Edgar Degas, qui fera partie des plus importants collectionneurs de Suzanne Valadon. Il lui enseigne la gravure en taille douce sur sa propre presse et la soutient auprès de leurs pairs. Les deux artistes partagent une même idée de la ligne – souple et dure –, comme du modèle – intime et sans complaisance. Contrairement à d’autres relations qu’elle noue avec ses confrères, Suzanne Valadon ne pose pas pour Degas. De trente-et-un ans sa cadette, elle est rapidement admise par le peintre qui déclare Vous êtes des nôtres !  lorsqu’il découvre son talent de dessinatrice ».

Partie 2. Le fils, Maurice Utrillo (1883-1955). Source : extraits de l’article de Wikipédia.

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