Suzanne Valadon, un Monde à soi. Exposition au Centre Pompidou Metz, jusqu’au 11 septembre 2023. Texte de présentation.
Valadon. Œuvres de 1912 à 1936. Source : extraits de l’article de Wikipédia. Suite de la chronique Valadon, le quatuor d’un Monde à soi
Diaporama de 35 photos (9 peintures, cartels, détails).
L’avenir dévoilé ou La tireuse de cartes, 1912, huile sur toile, 130 x 163 cm

« Le premier mariage de Suzanne Valadon (1865-1938) prend fin en 1909, année où elle expose au Salon d’Automne à Paris. Elle se met en ménage avec l’ami de son fils, le peintre André Utter (1886-1948), qu’elle épouse en 1914. Cette union, houleuse, durera près de trente ans. André Utter en Adam et elle-même en Ève figurent sur l’une de ses toiles les plus connues Adam et Ève« .
« Edgar Degas, remarquant les lignes vives de ses esquisses et de ses peintures, encourage ses efforts en lui achetant et collectionnant ses premiers dessins.
Valadon connaît de son vivant le succès et réussit à se mettre à l’abri des difficultés financières de sa jeunesse, pourvoyant aux besoins de son fils.
Parmi les premières femmes admises au Salon de la Société Nationale des Beaux-arts, elle expose régulièrement chez Berthe Weill, au Salon des Indépendants ou encore au Salon d’Automne, dont elle devient membre en 1920. Berthe Weill la soutiendra efficacement en lui permettant de participer, dans ses galeries successives, à 15 expositions de groupe et en lui offrant 3 expositions personnelles (1915, 1927 et 1928) ».
Nu allongé à la draperie rouge, vers 1914, Huile sur toile, 50,6 x 66 cm

« Dans La chambre bleue (1923), Suzanne Valadon livre le portrait d’une femme ostensiblement moderne et libérée des conventions de son temps. Elle rompt avec la tradition orientaliste du nu alangui, lui préférant un corps au repos, portant des vêtements amples et confortables, aux mains et au visage expressifs. La synthèse des styles est telle que cette œuvre est vue comme précocement féministe, réinventant les codes de la peinture. Elle signe un contrat avec la Galerie Bernheim-Jeune et l’État acquiert La chambre bleue (1923) ».
« À la fin de sa vie, Suzanne Valadon se lie d’amitié avec le peintre Gazi-Igna Ghirei, dit Gazi le Tatar (1900-1975) et, poussée par cette rencontre, se remet à peindre ».
Elle participe alors aux expositions de groupe organisées par la Société des femmes artistes modernes, créée en 1931. Elle rejoint cette Société en 1933″.
Nu au châle bleu, 1930, Huile sur toile, 65 x 54,5 cm, Colmar Musée Unterlinden
1936. Vase de fleurs sur un guéridon, huile sur toile, 33 X 24 cm, Lyon, collection Paul Dini.
Tableau exposé le plus récent et le plus petit. Le plus émouvant.
Quatre roses : un ultime symbole du quatuor d’un Monde à soi ? La rose jaune est en petite forme : un symbole du fils de Suzanne, Maurice Utrillo ? Un symbole de l’inquiétude la mère : que deviendra mon fils après ma mort ? Maurice ne mourra en fait qu’en 1955.
« Suzanne Valadon meurt le 7 avril 1938, entourée de ses amis peintres André Derain, Pablo Picasso, Georges Braque et Georges Kars, lequel dessine son ultime portrait ce jour-là. Elle est inhumée, le 9 avril 1938, au cimetière parisien de Saint-Ouen.
Elle laisse derrière elle une œuvre de près de 500 toiles et 300 œuvres sur papier« .
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