Raids anglais sur les côtes de France
1756-1763. Guerre de Sept ans. Raids anglais sur les côtes de France (Rochefort, Saint-Malo, Cherbourg, Saint-Cast).
La première décision que prit William Pitt à son arrivée aux affaires fut de lancer l’opération contre Rochefort. De juillet 1757 à septembre 1758, il n’eut de cesse de promouvoir les descentes sur les côtes de France. Si ces mesures avaient pour premier objectif de contenter Frédéric II de Prusse, l’allié de la Grande Bretagne, qui souhaitait des opérations de diversion, le contexte politique intérieur s’avère néanmoins déterminant pour comprendre ces opérations.
Le raid sur Cherbourg est une descente navale britannique qui a lieu début août 1758 contre la ville de Cherbourg, dans le cadre de la guerre de Sept Ans. Une force britannique est débarquée par la Royal Navy sur la côte française, près de la ville de Cherbourg, dans l’intention d’attaquer la ville. Cette attaque s’inscrit dans la politique de descentes navales défendues par William Pitt et par le gouvernement britannique.
Accumulant les défaites en Europe continentale, le gouvernement britannique décide, à partir de 1757, de tirer parti de sa supériorité navale pour lancer une série de descentes sur les côtes françaises, en guise de diversion — obligeant la France à retirer une partie de ses forces d’Allemagne (pour protéger ses côtes), là où les alliés de la Grande-Bretagne, la Prusse, Hanovre et le Brunswick reculaient.
De Boissieu (1736-1810), graveur
Jean Jacques De Boissieu (1736-1810), un graveur lyonnais génial. Diaporama de 44 photos.
Jouissant de son vivant d’un grand renom en France comme en Europe, surnommé par certains le Rembrandt français, il est considéré comme un des fondateurs de l’École lyonnaise de peinture.
Il se spécialise dans les portraits, les paysages et scènes de la vie quotidienne de la région lyonnaise. Son style se rattache, par son souci du réalisme, à l’école hollandaise.
1758 (22 ans). Très jeune, De Boissieu aurait cherché à imiter les tableaux que possédait son aïeul maternel. Il publie six feuilles de croquis à l’eau-forte : Livre de griffonnements inventés et gravés par de Boissieu.
1768-1774. Louis XV et la comtesse du Barry
Jeanne Bécu (née le 19 août 1743 à Vaucouleurs et morte le 8 décembre 1793 à Paris) est de 1768 à 1774 la dernière favorite du roi de France Louis XV.
1749-1758. La petite Jeanne Bécu est mise en pension chez les dames de Saint-Aure, dans un couvent de la rue Neuve-Sainte-Geneviève dans le quartier du Val-de-Grâce. Elle y reste neuf ans, y souffre d’une règle sévère mais y apprend l’écriture et l’orthographe, la lecture, le calcul, la musique, le dessin, la danse, la broderie, l’histoire et, bien sûr, la religion.
Jean-Joseph de Laborde (1724-1794)
Jean-Joseph Laborde, par la suite marquis de Laborde, né près de Jaca en Aragon le 27 janvier 1724 et mort guillotiné à Paris le 18 avril 1794, est un négociant, un banquier et un planteur esclavagiste.
Les appuis dont il y dispose auprès d’investisseurs potentiels ont fait de lui aux yeux des ministres du roi le grand argentier idéal, à savoir le personnage le plus apte à drainer des fonds de l’étranger vers le Trésor public. C’est donc un homme à avoir près de soi. Le cardinal de Bernis, Premier ministre, et le contrôleur général des Finances, Tavernier de Boullongne, en sont convaincus et le relancent avec insistance.
Laborde hésite. Pourquoi hésite-t-il devant la chance ? Parce qu’il est très attaché à son empire de Bayonne, et parce qu’il est amoureux de la princesse Léopoldine de Lorraine. Jeune femme mélancolique et fragile, elle fait de fréquentes cures thermales à Bagnères-de-Bigorre où Jean-Joseph l’accompagne. Mais finalement c’est elle qui l’écarte, ils se quittent et il part pour Paris en septembre 1758. Ils ne se reverront plus car elle meurt quelques mois plus tard