Archives de Catégorie: AI. Art médiéval et moderne

Escapade culturelle à Besançon

Mars 2023. Deuxième visite au Musée des Beaux-arts de Besançon..

Diaporama de 46 photos (16 œuvres, cartels et détails).

Chronique du 11 mars 2022 : Histoire du musée. « En 1963, George et Adèle Besson déposent au  musée plus de 300 œuvres. En contre partie, les donateurs exigent pour leur prestigieuse collection des conditions d’exposition à la hauteur de leur présent. Un réaménagement du musée est privilégié. Le choix de l’architecte se porte sur Le Corbusier, connu des Francs-Comtois pour la chapelle Notre-Dame-Du-Haut à Ronchamp (1955), mais il est également l’une des rares personnalités à avoir mené un travail de réflexion profond sur les musées, initié vers 1929-1930 : c’est le principe du musée à croissance illimitée.

Malheureusement, Le Corbusier décline la proposition en raison d’engagements antérieurs. La Ville de Besançon demande alors que son suppléant soit l’un de ses disciples. C’est finalement Louis Miquel (1913-1987) qui sera retenu ».

Partie 1. Trois œuvres du 18ème siècle ont attiré particulièrement mon attention :

Saint-Jérôme, par Luc Breton (Besançon, 1731 – Besançon, 1800), terre cuite, vers 1771.

Petits tableaux de François Boucher, représentant des scènes de Chine et destinées à servir de modèles pour le tissage de tapisseries grand format de la Manufacture des Gobelins.

Pièces de faïencerie dont une assiette au médaillon mythologique de la manufacture de Moutiers-Sainte-Marie, vers 1750.

Dans les 3 parties suivantes, des liens vers des chroniques antérieures du blog qui ont porté sur Saint Jérôme, sur François Boucher, sur d’autres faïenceries que celle de Moutiers.

Partie 2. Saint Jérôme

Cathédrale Saint-Jean de Besançon, origine Italie, 17ème siècle, huile sur toile.

Chronique du 14 février 2019. Dürer. Saint Jérôme dans son étude

Albrecht Dürer, Saint Jérôme dans son étude, 1514, in Bénédicte De Donker, Françoise Tétard-Vittu, De Dürer à Mantegna, Gravures de la Renaissance.

Chronique du 5 février 2019. Saint Jérôme : 28 représentations

28 représentations différentes de Saint Jérôme (15ème au 19ème) : peintures, sculptures, vitraux en 5 chroniques du blog et 117 photos. Jérôme parmi  les quatre premiers Pères et Docteurs de l’Église latine : Ambroise de Milan, Augustin d’Hippone, Grégoire le grand.Chronique du 16 janvier 2019. Saint Jérôme et le lion (vers 1500)

Saint Jérôme et le lion, dans trois œuvres de la fin du 15ème, début  16ème. Œuvre 1. Jacques de Voragine, Légende dorée, Saint Jérôme et le lion, vers 1480-1490, Paris, Bibliothèque nationale de France, département des Manuscrits.

Chronique du 15 janvier 2019. Jérôme, traducteur de la Bible

Une riche iconographie à consacrée à Saint-Jérôme (deux chroniques à venir). Il est le patron des docteurs, des étudiants, des archéologues, des pèlerins, des bibliothécaires, des traducteurs et des libraires. Ce Docteur de l’Église mérite donc qu’on le connaisse mieux.

Chronique du 15 janvier 2019. Saint Jérôme, iconographie

Saint Jérôme est très présent dans l’art, dès le Moyen âge et jusqu’à l’époque contemporaine. Il l’est particulièrement dans le catholicisme post-tridentin (milieu 16ème et  17ème siècles). Iconographie. Objets présents dans les œuvres : la Bible, le désert, le chapeau et la toge de cardinal, le lion, le crâne (la vanité).

Partie 3. François Boucher

Chronique du 9 décembre 2022. François Boucher, 30 ans en 1733

François Boucher (1703-1770) est un peintre français, représentatif du style rocaille. 77 photos (œuvres exposées dans 7 musées, avec cartels et détails)

Diaporama de 26 photos : Musée Cognacq-Jay (photo ci-dessous). Diaporama de 24 photos : Musées du Louvre, du Petit Palais, Jacquemart André. Diaporama de 27 photos. Musées des Beaux-arts de Besançon, de Mulhouse, de Strasbourg.

Partie 4. Faïences du 18ème siècle.

Chronique du 1 avril 2023. Faiences Hannong. Petit et grand feu

Faïences Hannong au musée Unterlinden de Colmar. Diaporama de 43 photos. La collection Hannong la plus riche : musée des Arts Décoratifs de Strasbourg. Sur la dynastie des Hannong, faïenciers strasbourgeois, se référer également à la chronique du blog du 2 juillet 2021 : Hannong, Faïence de Strasbourg entre 1721 et 1784

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Metz, peintures du 18me siècle

Metz, musée de la Cour d’Or, peintures du 18ème siècle.

« Le nom du Musée fait référence à une légende selon laquelle les bâtiments l’abritant seraient implantés en lieu et place de l’ancien palais de la cour d’or des rois mérovingiens d’Austrasie. »Le nom du Musée fait référence à une légende selon laquelle les bâtiments l’abritant seraient implantés en lieu et place de l’ancien palais de la cour d’or des rois mérovingiens d’Austrasie.

À l’instar de nombreux musées, le musée de La Cour d’Or est né au XIXe  siècle et s’est constitué selon un mode encyclopédique : une collection de peintures et de sculptures, un fonds d’archéologie et une collection d’histoire naturelle ».

Diaporama de 39 photos (9 peintres, 10 œuvres, cartels, détails).

Un point fort : les cartels, pour la plupart des œuvres, font l’objet d’une note détaillée.

Philippe-Jacques Loutherbourg. Paysage avec un berger se reposant au  bord d’un ruisseau, 1769.

Pour aller plus loin. Chronique du 20 février 2023, Loutherbourg (1740-1812), Alsacien ? Philippe-Jacques de Loutherbourg, né le 31 octobre 1740 à Strasbourg et mort le 11 mars 1812 à Chiswick, est un artiste anglais d’origine franco-suisse.

Jean-Baptiste Greuze. Charles-Claude Flahaut de La Billarderie (1730-1809), comte d’Angiviller, vers 1763.

Pour aller plus loin. Chronique 31 décembre 2022, 19 peintures de Jean-Baptiste Greuze (1725-1805). Trois diaporamas ; Montpellier, Musée Fabre, 4 œuvres et 13 photos (dont cartels et détails) dans la chronique Jean-B. Greuze, 30 ans en 1755. Besançon, Nancy, Nantes, Paris (Petit-Palais et Cognacq-Jay), 5 œuvres et 19 photos. Paris, Musée du Louvre, 10 œuvres et 35 photos, et un 20ème tableau au MBA de Strasbourg : Portrait de Pierre-Alexandre Wille, enfant.

Jean-Marc Nattier. Allégorie de la peinture

Pour aller plus loin. Chronique du 15 octobre 2021. 18ème. Nattier (1685-1766). Les lignées familiales de peintres ne sont pas rares au 18ème siècle. Jean-Marc Nattier est le fils du portraitiste Marc Nattier et de la miniaturiste Marie Courtois, et frère du peintre Jean-Baptiste Nattier. Nattier : diaporama de 13 photos.

D’après Louis-Michel Van Loo (1707-1771), Portrait de Charles –Nicolas Cochin (1715-1790).

Pour aller plus loin. Chronique du 29 juin 2021. Peintres du 18ème : les Van Loo. Les Van Loo sont une dynastie de peintres des 17ème et 18ème siècles, d’origine néerlandaise et installés en France. Diaporama de 21 photos. Deux membres de la famille van Loo sont présents au musée des Beaux-arts de Dijon : le plus célèbre d’entre eux, Charles André (1705-1765) et un de ses neveux, Charles Amédée Philippe (1719-1795).

Claude-Joseph Vernet (1714-1789). Le port de Marseille, vers 1754.

Pour aller plus loin. Chronique du 28 juillet 2021. 1753-1765. Vernet, ports de France. En 1753, Abel-François Poisson de Vandières, frère de la marquise de Pompadour, propose à Louis XV de faire réaliser par Joseph Vernet une série de tableaux illustrant les différents ports de France et glorifiant leurs richesses. Vernet reçoit ainsi commande de 24 tableaux, payés chacun 6 000 livres. Pour chaque tableau, il reçoit un cahier des charges précis ; on lui demande ainsi de représenter au premier plan les activités spécifiques à la région.

Hubert Robert (1733-1808). Femme à la source.

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Vouet, Martyre de Sainte Catherine

Simon Vouet, Martyre de Sainte Catherine d’Alexandrie (1622).

Œuvre photographiée pour la base de données Collections des musées de Strasbourg.

Diaporama de 23 photos

5 chroniques antérieures du blog sur le Martyre de Sainte Catherine d’Alexandrie. 

« La tradition situe la naissance de Catherine à Alexandrie et date sa mort dans la même ville, à dix-huit ans en 312, sous le règne de Maximin II Daïa.

Elle était très instruite compte tenu de son sexe et de son âge : à 18 ans elle convertit plusieurs philosophes qui avaient été chargés par l’empereur de la faire renoncer à sa foi.

Elle remporta, dit saint Jérôme, la triple couronne de la virginité, de la science, et du martyr.

Un préfet conseille alors un supplice féroce pour la vierge, afin que l’exemple de cette mort effraye les autres chrétiens : quatre roues entourées de scies de fer et de clous doivent lui déchirer et broyer le corps. Alors la vierge pria le Seigneur de détruire cette machine. Et voilà qu’un ange du Seigneur frappa et brisa cette meule avec tant de force qu’il tua quatre mille païens.

La reine, son amant Porphyre, et un nombre important de soldats, ayant avoué leur conversion, sont exécutés. L’empereur propose une dernière fois à Catherine de devenir son épouse, cette fois-ci impératrice. Elle refuse et l’empereur la condamne à être décapitée. Décapitée, du lait jaillit de son cou en guise de sang ».

Ses attributs sont :

  • des habits royaux et souvent une couronne,
  • la roue dentée de son supplice, parfois brisée,
  • l’anneau de ses noces mystiques,
  • la palme des martyres,
  • le livre, illustration de son érudition,
  • l’épée avec laquelle elle a finalement été décapitée,
  • à ses pieds, des cadavres de philosophes païens défaits dans ses disputes.

Commentaire : l’accrochage du tableau est imparfait (présence de reflets)

Le peintre, Simon Vouet. né le 9 janvier 1590 à Paris où il est mort le 30 juin 1649, est un artiste-peintre français, l’un des plus importants du XVIIe siècle. Source : article de Wikipédia.

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Crucifixion du Christ : 9 peintures

Crucifixion du Christ : 9 peintures exposées au Musée des Beaux-arts de Strabourg

Les évènements de la Semaine sainte. L’Entrée du Christ à Jérusalem. Le lavement des pieds. La cène. Au jardin des oliviers. Devant le grand prêtre. Les outrages et la trahison de Pierre. La flagellation. Le couronnement d’épines. La condamnation à mort. Ecce homo. Le portement de la croix. Le voile de Véronique. La crucifixion. Le Christ et les deux larrons. La descente de croix. la Pietà. La mise au tombeau. La déploration. La résurrection. Le Christ et les pèlerins d’Emmaüs. Le Christ à Thomas : Noli me tangere.

Diaporama de 44 photos (9 peintures, cartels, détails).

Thématique : le portement de la Croix, le Christ tombé sous la Croix, la crucifixion, le Christ en Croix, la descente de Croix, la déposition de Croix.

Quiz sur Linked in

  • Ces 9 tableaux (numérotés de 1 à 9) sont exposés dans le même musée. Son nom ?
  • Thématique de la toile ?
  • Nom du peintre ?
  • Année ou siècle production de la toile ? 

Chroniques antérieures (2021 et 2022)

10 avril 2022. Dijon. Passion et Résurrection

Diaporama de 39 photos (14 œuvres, notices, et détails).

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Besançon, le musée du Temps

L’exceptionnel musée du Temps de Besançon est niché dans l’écrin du palais Granvelle édifié au 16ème siècle. Rouvert en juin 2022 après travaux, c’est une merveille qui mérite un grand détour !

Les collections du musée rassemblent 1 500 montres, ébauches et boîtes, plus d’une centaine d’horloges de parquet, comtoises et pendules, un ensemble de 2 000 gravures liées à l’horlogerie allant du XVIe au XIXe siècle, mais aussi de nombreux outils, machines, matériels scientifiques passés et présents collectés auprès de laboratoires européens de haute technologie… La mesure du temps a toujours été la plus précise de toutes les mesures.

Cette chronique du blog est dédiée à l‘histoire de l’horlogerie en Suisse et en France (partie 1), particulièrement à Besançon (partie 2). Elle s’inscrit par ailleurs dans l’Histoire du XVIIIe siècle.

Le diaporama de 38 photos est consacré à des œuvres du 18ème siècle.

Partie 1. Brève histoire de l’Horlogerie en Suisse et en France. Sources : extraits d’un article de Wikipédia.

« Depuis le Moyen-Âge, des mécanismes horlogers de grandes dimensions sont installés dans les clochers des villes du Saint-Empire romain germanique. Exemples : cathédrale de Strasbourg en 1354 ; Stralsund en 1394 ; Berne en 1405 ou Prague en 1410.

Au XVIe siècle, la fabrication des premiers mécanismes horlogers mus par des ressorts s’établit.

Plusieurs régions qui font partie de la Suisse romande ont vu débuter l’industrie horlogère : Genève, le Pays de Vaud… Ces régions ont connu un afflux de réfugiés huguenots français, après l’édit de Fontainebleau.

Les montres sont incrustées dans des boîtes, véritables bijoux à l’intérieur, que l’on cache dans ses vêtements. Jean Petitot (1607-1691) et Jean-Étienne Liotard (1702-1789) deviendront ainsi plus tard de remarquables ambassadeurs du savoir-faire genevois quant aux miniatures sur émail.

L’accès au métier est restreint (un seul apprenti par maître), mais ouvert aux étrangers qui ont fondé une Maîtrise. Les monteurs de boîtes en 1698 et les graveurs en 1716 constituent à leur tour leur propre maîtrise, échappant à la juridiction des horlogers et orfèvres.

A partir du XVIIIe siècle, l’histoire s’est progressivement accélérée avec l’apparition d’une proto-industrie massive dans les montagnes suisses. Elle a précédé la révolution industrielle et lui a résisté pendant longtemps.

Les horlogers genevois de souche abandonnent alors le travail des mouvements bruts ou ébauches, pour se réserver le finissage. Par une série de règlements protectionnistes, ils empêchent l’implantation proche de concurrents capables de fabriquer la montre complète. Objectif, cantonner cette industrie naissante dans un travail de sous-traitance pour la Fabrique de Genève, mais les Jurassiens organisent leurs propres comptoirs.

Après la mort de Louis XIV, le régent Philippe d’Orléans prit goût pour les arts mécaniques, et particulièrement l’horlogerie. Il voulut créer une pépinière d’artistes d’élite, venus de Londres, dont Henry de Sully qui fonda en 1718 une manufacture d’horlogerie à Versailles et construisit une horloge marine pour laquelle il inventa un échappement à repos flottants. Sully eut pour émules et pour amis Lebon et Gaudron, tandis que Julien Le Roy imagina une pendule à équation, saluée par l’Académie des sciences. S’inspirant d’Isaac Newton, il utilisa de l’huile aux pivots des roues et du balancier des montres, pour diminuer l’usure et les frottements.

En 1740, un apprenti nommé Samuel-Olivier Meylan (1721-1755), fils de Jean-Baptiste, a introduit l’horlogerie complexe dans la Vallée de Joux, après que Mathieu Biaudet, maître-horloger, l’eut initié à son art. Il crée la première montre de poche, équipée d’un mécanisme de boîte à musique.

En 1777, l’horloger suisse Abraham Louis Perrelet crée la « montre à secousses » dite perpétuelle, souvent considérée comme la première montre automatique, tandis que l’année suivante, l’horloger liégeois Hubert Sarton dépose un document décrivant une montre automatique à rotor, auprès de l’Académie des sciences de Paris.

Vers 1785, environ 20 000 personnes travaillaient dans l’horlogerie à Genève produisant 85 000 montres par an (50 000 montres dans le Jura neuchâtelois).

La mécanique horlogère était au XVIIIe siècle la technique de pointe qui passionnait toutes les élites. Les grands horlogers furent aussi souvent des constructeurs d’automates visant à imiter la vie. Ceux de Jacques de Vaucanson en 1738, comme le joueur de flûte, et le canard, qui ingérait des aliments, inspirent ceux d’Henry et Pierre Jaquet-Droz.

La production en France liée aux commandes du roi. Jean-André Lepaute (1720-1787) fonda en 1740 son entreprise à Paris et conçut la construction de la plupart des grandes horloges publiques : Luxembourg, Jardin des Plantes…

Au XVIIIe siècle, l’horlogerie française connaît un âge d’or. À Paris et à Versailles, les horlogers Ferdinand Berthoud, Jean-Antoine Lépine et Abraham Breguet mettent au point de nouvelles techniques et commercialisent des modèles toujours plus prestigieux ».

Partie 2. Histoire de l’Horlogerie à Besançon. Source : extraits d’un article de Wikipédia.

« L’horlogerie existe en région Franche-Comté depuis la fin du XVIIe siècle, notamment grâce à l’horloge comtoise. Cette horloge à pendule fabriquée particulièrement à Morez et à Morbier dans le Haut Jura est considérée comme l’une des industries typiques de la région, avant que la fabrication industrielle ne s’arrête au début du XXe siècle. Pendant plus de trois siècles, cette horloge, simple et robuste, rencontre un grand succès : à son apogée, la production atteint les 150 000 pièces par an dans les années 1850.

Les activités horlogères qui existaient à Besançon avant l’arrivée de Suisses et la Révolution française, étaient exclusivement le fait de petits ateliers, tel que Paliard, Lareche, Joffroy, Perrot ou encore Perron qui furent considérés comme des maîtres horlogers de leurs temps. Le plus illustre d’entre eux est Perron, qui est notamment l’auteur de pièces réputées comme ces pendules Louis XIV, Louis XV et Louis XVI reconnues pour leur grande qualité. Ces ouvriers exécutaient eux-mêmes toutes les pièces d’horlogerie, avant que la production industrielle soit importée par les Suisses dans la ville…

Plus  significativement à la fin du XVIIIe siècle, des horlogers suisses installèrent dans la capitale comtoise les premiers ateliers. C’est en 1793 que le Genevois Laurent Mégevand (1754-1814) s’installe à Besançon avec 80 confrères, fondant ainsi le pôle industriel horloger de la ville. Puis petit à petit, des Bisontins prennent part à cette fièvre horlogère, et firent définitivement de Besançon la Capitale française de l’horlogerie lors de l’Exposition internationale de 1860.

Par la suite, ils feront venir dans la cité 22 familles d’horlogers, soit entre 400 et 700 personnes originaires principalement du Locle et de la principauté de Neuchâtel, mais aussi de Genève, de Porrentruy, de Montbéliard, de la Savoie et même du Palatinat.

 Ces immigrés étaient largement encouragés par les pouvoirs publics français, notamment par un décret qui, en 1793, fonde la Manufacture Française d’Horlogerie à Besançon et leur offre des locaux spacieux ainsi que des subventions.

En 1795, on compte mille horlogers dans la ville, et à la fin de l’Empire environ 1 500 Suisses habitent la capitale comtoise dont 500 travaillant exclusivement dans l’horlogerie et produisant environ 20 000 unités par an, avant que cette communauté ne soit peu à peu remplacée par de la main d’œuvre locale.

En 1801, un premier atelier d’apprentissage d’horlogerie est installé dans l’hôpital Saint-Jacques, mais le véritable engouement pour de l’enseignement horloger à Besançon datera des années 1850. La production horlogère progresse de 14 700 pièces en l’an III (1794-1795) à 21 400 en l’an XI (1802-1803).

Après la fin des faveurs accordées aux immigrés suisses, la plupart d’entre eux regagnèrent leur région natale ou verront leurs entreprises tomber en faillite, comme c’est le cas de Mégevand qui mourut dans la misère en 1814. Cependant, même si les initiateurs du mouvement horloger de la ville font grise mine, le pôle industriel est bien ancré : l’horlogerie franc-comtoise était née ».

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Bari, le château normand, souabe

Bari (Pouilles), château normand, souabe. Chronique en deux parties : histoire du château à partir de 1131, salon de la gypsothèque.

Diaporama de 32 photos.

Partie 1. Histoire du château. Source : citations de l’article de Wikipédia.

« Il s’agit d’une forteresse construite en 1131 par Roger II de Sicile. Presque entièrement détruite en 1156 par Guillaume Ier de Sicile, elle est rapidement reconstruite par Guido le Vast, sur ordre de Frédéric II du Saint-Empire« .

Il Portale Federiciano (13ème siècle)

« Après les interventions de Frédéric II, au 16ème siècle, plusieurs autres modifications ont été réalisées pour s’adapter aux besoins défensifs. L’ensemble comprend d’imposantes murailles rythmées par des tours carrées au-dessus d’un fossé large et profond ».

Partie 2. Castello Normanno Svevo. Château édifié par le roi normand Roger II, abritant le salon de la Gipsoteca, collection de reproductions en plâtre des plus beaux exemples de la sculpture romane des Pouilles. Source : citation de l’article du Petit Futé.

Œuvres photographiées :

épisodes la Passion du Christ (12ème siècle), la Cène (13ème siècle),

Christ bénissant et Vierge allaitant (13ème siècle),

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Trani. Cathédrale et Campanile

Cathédrale de Trani, aussi connue comme Duomo di Trani, Cathédrale Santa Maria Assunta de Trani, ou encore cathédrale San Nicola Pellegrino.

Diaporama de 38 photos (mars 2023)

Partie 1. La cathédrale, exemple de l’architecture romane des Pouilles. Source : article de Wikipédia.

Sur le site web de la cathédrale. Film : superbes vues aériennes de la cathédrale avec lever du soleil sur la mer Adriatique

« L’église est le siège de l’archevêque de Trani-Barletta-Bisceglie.

Sa construction (1099-1143) est liée à des événements de Saint Nicolas Pèlerin au cours de la période de domination normande.

Elle a été construite en utilisant le matériau de tuf calcaire typique de la région : c’est la pierre de Trani, extraite des carrières de la ville, caractérisée par une très légère couleur rose, presque blanc.

L’église se distingue par son important transept, par l’utilisation de l’arc ogival formant un passage sous le campanile-clocher, un phénomène pas très courant dans l’architecture romane ».  

Partie 2.  Histoire de la Cathédrale. Source : extraits du site Web.

« La posizione della cattedrale di Trani ne ha fatto una delle più famose al mondo; realizzata in chiara pietra calcarea, fornita dalle generose cave del luogo, è la sentinella di una delle più importanti città marinare della Puglia, ed è un esempio eccellente di architettura romanica pugliese.

L’attuale cattedrale sorge sul sito già occupato dalla precedente cattedrale paleocristiana, documentata dal IX secolo e dedicata alla Vergine. Di quel venerabile luogo, completamente demolito per dar luogo alla nuova costruzione, restano il sacello ipogeico dedicato al protovescovo di Brindisi san Leucio ed alcuni brani di pavimento musivo.   

Il sacello (chapelle) è un ambiente quadrato di età longobarda, con un vano centrale atto ad accogliere le reliquie, ispezionabili mediante finestrelle, ed un deambulatorio anulare che permetteva lo scorrere a senso unico della fila dei devoti, con differenti varchi per l’ingresso e l’esito.

La grande chiesa cominciò a sorgere nel 1099, per volontà del vescovo Bisanzio, a seguito della morte e canonizzazione del giovane pellegrino Nicola, sbarcato a Trani, dalla Grecia. La Cattedrale; costruita con pubblico denaro, è frutto di un ardito progetto unitario, inteso ad isolare la costruzione dalle acque marine di risalita; è interamente sub divo, compreso l’ambiente più importante per una chiesa romanica, la cripta, destinata a custodire le reliquie del santo patrono di Trani, San Nicola il Pellegrino.

 La cripta della cattedrale di Trani, infatti, non corrisponde all’etimologia, non è affatto ‘nascosta’, è luminosa ed alta, con crociere sorrette da una selva di elegantissime colonne di marmo greco; varchi oggi murati ne consentirono l’accesso dall’esterno ed il funzionamento in autonomia finché non venne ultimato il corpo longitudinale; tuttavia, la posizione della cripta permane quella canonica, sottostante il presbiterio, in quanto le fu genialmente allineata una chiesa a sala, impostata su due file di basse colonne, che conserva solo nel nome la memoria dell’antica chiesa di S. Maria e costituisce il supporto della chiesa superiore, dedicata alla Vergine Assunta.

Questa ha pianta basilicale con transetto e tre navate, copertura a capriate sulla centrale, a crociere sulle minori, matronei, colonne binate come insolito e aggraziato sostegno; la sua costruzione si protrasse fino agli ultimi decenni del XII secolo; nel presbiterio, si leggono consistenti tracce dell’originario pavimento a mosaico, simile per qualità, temi e fattura al pavimento della cattedrale di Otranto (1165) ».

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Bari, la cathédrale San-Sabino

Églises romanes des Pouilles. Chroniques déjà publiées : Cathédrale Saint Valentin de Bitonto. 46 photos, Basilique Saint-Nicolas de Bari, 56 photos.

Partie 1. Bari, la cathédrale de San-Sabino. Source : article de Wikipédia

Diaporama de 39 photos (extérieur et intérieur de la cathédrale).

« Bien que moins connue que la basilique San-Nicola, la cathédrale est le siège de l’archevêché de Bari-Bitonto. Elle est dédiée à Sabin de Canosa (461-566), un évêque du VIe siècle, dont les reliques ont été apportées au IXe siècle.

La présence documentée d’un évêque à Bari remonte à Gervais, qui a assisté au concile de Sardica en 347, et à son successeur Concordius, qui était présent au Concile de Rome (382).

VIe siècle. L’évêque a été élevé au rang d’archevêque, et la présence d’une cathédrale de Bari est établie pendant la même période.

Sous la nef actuelle se trouvent des traces d’une ancienne église à abside d’avant le premier millénaire. Elle avait trois nefs et des pilastres carrés.

Mosaïque de Timothée : pavement de l’église paléochrétienne. Diaporama de 10 photos.

Première moitié du XIe siècle. L’archevêque Bisanzio ordonne la construction d’une nouvelle église épiscopale, qui est achevée sous ses successeurs Nicola I (1035-1061) et Andrea II (1061-1068). Celui-ci quitte Bari pour Constantinople où il se convertit au  Judaïsme. Il y meurt.

1064. Dans la cathédrale désormais terminée, se tient un synode d’évêques.

1071. Les Normands conquièrent Bari. Le siège épiscopal demeure vacant.

1080. Ursone, évêque de Rapolla, est transféré à l’archevêché de Bari-Canosa par Roberto Guiscardo, duc d’Apulie. Il demande aux chanoines anciens des informations sur les édifices précédents et sur les reliques qui y étaient conservées.

1081. Ursone, en partance pour un pèlerinage en Terre sainte, rentre précipitamment suite à la nouvelle de l’arrivée des reliques de saint Nicolas. Il les confie à Elie, abbé bénédictin. En même temps, il construit une église en l’honneur de saint Nicolas sur l’aire laissée vide par l’administration byzantine, et concédée par le duc Roger Borsa,

1089. Mort d’Ursone. Le Pape Urbain II dépose solennellement les reliques dans la crypte de la nouvelle basilique dédiée à Saint Nicolas (encore en construction) et consacre Elie archevêque de Bari et Canosa..

1090-1178 : Quatre cartels

1156. La cathédrale est détruite par Guillaume Ier de Sicile avec le reste de la ville (alors que la Basilique Saint-Nicolas a été épargnée).

Construction de la nouvelle cathédrale. À la fin du XIIe siècle, l’archevêque Rainaldo engage la reconstruction de la cathédrale, la réutilisation des matériaux de l’église précédente et d’autres bâtiments détruits.

1292. Consacrée le 4 octobre, la nouvelle cathédrale a été édifiée dans le style de la basilique Saint-Nicolas.

Au XVIIIe siècle, la façade, la nef et bas-côtés, le Trulla (l’ancien baptistère) et la crypte sont rénovés dans le style baroque, sous l’archevêque Muzio Gaeta selon le projet de Domenico Antonio Vaccaro. Les trois portails construits au XIe siècle ont été remodelés au XVIIIe siècle.

L’aspect d’origine romane de l’intérieur est restauré dans les années 1950. Les deux dernières restaurations ont été celles de la fin du XXe siècle qui a restauré la clarté des structures romanes, et celle du  XXIe siècle, qui a rénové l’intérieur.

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Saint-Nicolas de Bari, 56 photos

Histoire de la Basilique Saint-Nicolas de Bari (Pouilles). Construction de 1087 à 1197. Chronique du 6 décembre 2022, fêter Saint Nicolas.

Mai 2014 et février 2023. 56 photos dont 8 représentations de Saint Nicolas

Diaporama 1. 30 photos de l’extérieur de la basilique, de la nef et du chœur.

Diaporama 2. 26 photos de la crypte et de l’extérieur de la basilique.

Franco Schettini. La basilica di San Nicola di Bari, compte-rendu de l’article de Labande-Mailfert Yvonne, Cahiers de Civilisation Médiévale, Année 1969, 12-45, pp. 79-84.

Quatre extraits de ce compte-rendu sont reproduits ci-dessous.

Les enseignements d’une campagne de restauration

Dates essentielles : 876, 975, 1071, 1087, 1089, 1105, 1132, 1197

La bourse ou les boules de saint Nicolas. De quelques représentations des biens féminins en Italie (fin du Moyen Age) par Christiane Klapisch-Zuber.

« Saint Nicolas, l’un des saints les plus honorés de l’Europe médiévale, est aussi l’incarnation la plus répandue du doteur charitable. L’un des épisodes de sa Vie, qui trouve depuis le XIIe siècle un immense écho dans l’Occident chrétien et spécialement en Italie, concerne la dotation faite en secret des trois filles d’un noble tombé dans la misère. Pour les sauver de la faim le père méditait de prostituer ses filles (selon la Légende dorée, il était passé à l’acte). En jetant subrepticement par la fenêtre dans la maison menacée « des pièces d’or serrées dans un linge » ? Nicolas permet au père indigne de marier honorablement, de « condurre a onore » successivement chacune de ses filles. La dotation de charité par le saint apparaît comme le prototype de ces œuvres pieuses qui, un peu plus tard, multiplieront en Italie les institutions offrant la rédemption aux filles déchues, un asile à la féminité menacée ou une dot aux filles démunies.

Comment les artistes italiens des XIVe-XVe siècles ont-ils traité cette légende ? Il faut d’abord noter qu’ils ne représentent pas toujours des bourses en bonne et due forme, quoique ces objets apparaissent fréquemment. Le saint jette aussi, ou tient dans la main, des sortes de boules, qui ressemblent à des pommes dorées, ou parfois s’aplatissent pour prendre l’apparence d’une très large monnaie d’or ».

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Pinacothèque de Bari (Pouilles)

La Pinacothèque métropolitaine est le principal musée de la ville de Bari, dans les Pouilles en Italie, fondé le 12 août 1928. Il se trouve depuis 1936 dans le Palais de la province, en bord de mer.

Diaporama de 42 photos (17 œuvres du 15ème au 18ème siècle).

La pinacothèque porte le nom de Corrado Giaquinto, né à Molfetta le 18 février 1703 et mort le 18 avril 1766 à Naples. Il s’agit d’un peintre rococo italien de l’école napolitaine, actif en Italie et en Espagne. .

Une de ses œuvres exposées dans le musée :

La Trinité, avec des anges portant les symboles de la Passion. Cliquer sur l’image pour l’agrandir

Les collections. Le musée présente des sculptures médiévales, des arts décoratifs, des peintures vénitiennes et du sud de l’Italie, du Moyen Âge et de la Renaissance, des peintures du XVII et XVII siècle, notamment de l’école napolitaine (Le Guerchin, Luca Giordano, Andrea Vaccaro, Nicola Malinconico, Giuseppe Bonito).

Jours et heures d’ouverture : Mardì-Samedi (09:00 -19:00), Dimanche (09:00 -13:00). Accès gratuit. Visite le 1er mars 2023 : très peu de monde à l’heure du déjeuner, possibilité de prendre des photos sans flash avec un téléphone portable, mais non avec un appareil photos !!!

Cinq peintres italiens exposés à Bari et également référencés dans des chroniques du blog Histoires d’universités.

Peintre 1. Andrea Vaccaro (Napoli 1604-1670)

Santa Caterina d’Alessandria

Chronique du blog Histoires d’universités. 7 avril 2020. Sainte Catherine d’Alexandrie. Colmar, Musée Unterlinden. Trois œuvres représentant le martyre de la Sainte (album de 12 photos). Sainte Catherine et deux donateurs, peinture murale, vers 1300. Sainte Catherine refuse de sacrifier aux idoles, vers 1515-1520. Martyre de Sainte Catherine, bois polychromé, vers 1520-1530. La tradition situe sa naissance à Alexandrie et date sa mort dans la même ville, à dix-huit ans en 312, sous le règne de Maximin II Daïa.

Peintre 2. Botterga di Pieter Wouters (Anversa 1617-1682)

Istituzione dell’ Eucharistia. Xilkografia su tela dipinta con succho d’erba

Chronique du 31 mars 2021. La Cène dans la peinture. Cinq Cènes peintes entre 1303 et 1520, dont celles de Giotto, de Schongauer, de Léonard de Vinci. Au moyen âge, la représentation de la Cène a d’abord une valeur pédagogique. Utilisée au Moyen Âge central comme instrument de lutte contre les hérésies qui rejettent l’Eucharistie, elle ne devient un thème iconographique majeur qu’à la Renaissance.

Partie 3. Luca Giordano (Napoli 1634-1705).

Deposizione dalla croce

Chronique du 28 novembre 2019. Les philosophes de Luca Giordano. Les cinq Philosophes de l’exposition du Petit Palais ont été peints en 1659-1660. Luca Giordano, né en 1634, avait alors 25 ans ! Luca Giordano, 30 ans en 1664

Chronique 3 avril 2021. Près de la Croix, Marie et Jean. Les peintres ont représenté parfois Marie, la mère de Jésus, Marie, sa sœur et femme de Clopas, et Marie de Magdala, ainsi que Jean, le disciple bien aimé. Les trois Marie sont quelquefois appelées Les saintes femmes.

Peintre 4. Angelo Viva (Napoli 1748-1837)

Madonna allattante con bambino (Madonna delle Grazie)

Chronique du 5 décembre 2022. Vierges allaitant. Quatre évènements liés à la naissance de Jésus : la Vierge Allaitant, l’Adoration des Mages, le Massacre des Innocents, la Fuite en Égypte. En février 2022, dans le musée des Beaux-arts de Besançon : deux Vierges Allaitant, une Adoration des Mages, un Massacre des Innocents, trois Fuites en Égypte.

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