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Escapade culturelle à Besançon

Mars 2023. Deuxième visite au Musée des Beaux-arts de Besançon..

Diaporama de 46 photos (16 œuvres, cartels et détails).

Chronique du 11 mars 2022 : Histoire du musée. « En 1963, George et Adèle Besson déposent au  musée plus de 300 œuvres. En contre partie, les donateurs exigent pour leur prestigieuse collection des conditions d’exposition à la hauteur de leur présent. Un réaménagement du musée est privilégié. Le choix de l’architecte se porte sur Le Corbusier, connu des Francs-Comtois pour la chapelle Notre-Dame-Du-Haut à Ronchamp (1955), mais il est également l’une des rares personnalités à avoir mené un travail de réflexion profond sur les musées, initié vers 1929-1930 : c’est le principe du musée à croissance illimitée.

Malheureusement, Le Corbusier décline la proposition en raison d’engagements antérieurs. La Ville de Besançon demande alors que son suppléant soit l’un de ses disciples. C’est finalement Louis Miquel (1913-1987) qui sera retenu ».

Partie 1. Trois œuvres du 18ème siècle ont attiré particulièrement mon attention :

Saint-Jérôme, par Luc Breton (Besançon, 1731 – Besançon, 1800), terre cuite, vers 1771.

Petits tableaux de François Boucher, représentant des scènes de Chine et destinées à servir de modèles pour le tissage de tapisseries grand format de la Manufacture des Gobelins.

Pièces de faïencerie dont une assiette au médaillon mythologique de la manufacture de Moutiers-Sainte-Marie, vers 1750.

Dans les 3 parties suivantes, des liens vers des chroniques antérieures du blog qui ont porté sur Saint Jérôme, sur François Boucher, sur d’autres faïenceries que celle de Moutiers.

Partie 2. Saint Jérôme

Cathédrale Saint-Jean de Besançon, origine Italie, 17ème siècle, huile sur toile.

Chronique du 14 février 2019. Dürer. Saint Jérôme dans son étude

Albrecht Dürer, Saint Jérôme dans son étude, 1514, in Bénédicte De Donker, Françoise Tétard-Vittu, De Dürer à Mantegna, Gravures de la Renaissance.

Chronique du 5 février 2019. Saint Jérôme : 28 représentations

28 représentations différentes de Saint Jérôme (15ème au 19ème) : peintures, sculptures, vitraux en 5 chroniques du blog et 117 photos. Jérôme parmi  les quatre premiers Pères et Docteurs de l’Église latine : Ambroise de Milan, Augustin d’Hippone, Grégoire le grand.Chronique du 16 janvier 2019. Saint Jérôme et le lion (vers 1500)

Saint Jérôme et le lion, dans trois œuvres de la fin du 15ème, début  16ème. Œuvre 1. Jacques de Voragine, Légende dorée, Saint Jérôme et le lion, vers 1480-1490, Paris, Bibliothèque nationale de France, département des Manuscrits.

Chronique du 15 janvier 2019. Jérôme, traducteur de la Bible

Une riche iconographie à consacrée à Saint-Jérôme (deux chroniques à venir). Il est le patron des docteurs, des étudiants, des archéologues, des pèlerins, des bibliothécaires, des traducteurs et des libraires. Ce Docteur de l’Église mérite donc qu’on le connaisse mieux.

Chronique du 15 janvier 2019. Saint Jérôme, iconographie

Saint Jérôme est très présent dans l’art, dès le Moyen âge et jusqu’à l’époque contemporaine. Il l’est particulièrement dans le catholicisme post-tridentin (milieu 16ème et  17ème siècles). Iconographie. Objets présents dans les œuvres : la Bible, le désert, le chapeau et la toge de cardinal, le lion, le crâne (la vanité).

Partie 3. François Boucher

Chronique du 9 décembre 2022. François Boucher, 30 ans en 1733

François Boucher (1703-1770) est un peintre français, représentatif du style rocaille. 77 photos (œuvres exposées dans 7 musées, avec cartels et détails)

Diaporama de 26 photos : Musée Cognacq-Jay (photo ci-dessous). Diaporama de 24 photos : Musées du Louvre, du Petit Palais, Jacquemart André. Diaporama de 27 photos. Musées des Beaux-arts de Besançon, de Mulhouse, de Strasbourg.

Partie 4. Faïences du 18ème siècle.

Chronique du 1 avril 2023. Faiences Hannong. Petit et grand feu

Faïences Hannong au musée Unterlinden de Colmar. Diaporama de 43 photos. La collection Hannong la plus riche : musée des Arts Décoratifs de Strasbourg. Sur la dynastie des Hannong, faïenciers strasbourgeois, se référer également à la chronique du blog du 2 juillet 2021 : Hannong, Faïence de Strasbourg entre 1721 et 1784

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Année 1758. Huit chroniques du blog

621ème chronique d’Histoires d’universités sur le 18ème siècle. Pour chaque année, évolution des relations internationales (alliances, mariages, guerres, traités de paix, échanges commerciaux). Évènements climatiques, politiques, économiques, scientifiques, artistiques.

Sources. Année 1758 sur Wikipédia (France, Amérique, Asie, Europe), sur Kronobase (99 dates). Années déjà publiées sur le blog.

1758, troisième année de la guerre de 7 ans (1756-1763).

Disgrâce du Cardinal de Bernis (décembre 1758)

Homme d’État, prélat et écrivain français  (1715-Rome 1794). Protégé par Mme de Pompadour, ambassadeur à Venise (1752), il négocia, à l’instigation de Louis XV, l’alliance franco-autrichienne consacrée par le premier traité de Versailles (1756), qui préluda à la guerre de Sept Ans.

Nommé lors de ce conflit secrétaire d’État aux Affaires étrangères (1757), il s’opposa à la poursuite des hostilités après la défaite de Rossbach (1757), ce qui provoqua sa disgrâce (1758). Nommé cardinal (1758) puis archevêque d’Albi (1764), il fut envoyé en ambassade à Rome (1768-1791), où il négocia avec Clément XIV la suppression de la Compagnie de Jésus.

1754-1758. Saint-Jean, Sarrebruck

La Basilique Saint-Jean est une église catholique située sur le marché Saint-Jean.Diaporama de 43 photos. Au XVIIIe siècle, sous la domination française de Louis XIV, la population catholique s’accrut. Le pouvoir en place finança alors la construction de la basilique, qui était le seul édifice religieux construit depuis cent ans. Celui-ci fut construit à la place de la chapelle du même nom par l’architecte Frédéric-Joachim Stengel entre 1754 et 1758.

Après que l’emplacement et le style du nouvel édifice aient été déterminés, les dons sont recueillis pour financer les coûts de construction. Parmi ceux-ci, Claude Charles de Rouvroy de Saint-Simon  (1695-1760), évêque (1733-1760) de Metz, fait don de 1 000 francs pour le maître-autel alors que le prince Wilhelm Heinrich fait don du bois en provenance de sa  forêt privée. Quelle que soit leur allégeance religieuse, tous les résidents doivent participer aux corvées sur le site.

1740-1758. Benoit XIV, pape

Prospero Lorenzo Lambertini, né le 31 mars 1675 à Bologne, est le troisième enfant d’une famille noble des États pontificaux. Il devient pape en 1740 sous le nom de Benoît XIV. Il meurt le 3 mai 1758 à Rome.

Pape Moderne et Conservateur. Législateur de l’Église moderne, Benoit XIV a marqué le XVIIIe siècle par son long pontificat de dix-huit ans et par son ouverture d’esprit au siècle des Lumières. C’est un pape moderne qui tente de calmer les querelles religieuses, de ramener l’Église grecque et l’Église arménienne dans le giron de Rome, et, tout en confirmant la bulle Unigenitus, il adoucit les rigueurs que l’on exerçait sur les jansénistes.

Féru de sciences (en particulier de physique, de chimie, de mathématiques), il autorise les œuvres sur les nouvelles représentations du monde (héliocentrisme à cette époque). Devant la preuve optique de la trajectoire orbitale de la Terre apportée par James Bradley, il fait accorder par le Saint-Office l’imprimatur à la première édition des œuvres complètes de Galilée.

Christophe Guérin, graveur (1758-1831)

Christophe Guérin, peintre et graveur, né à Strasbourg le 14 février 1758 et mort dans la même ville le 27 septembre 1831 à l’âge de 73 ans.

Christophe Guérin, dans une famille d’artistes en Alsace.

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Joseph II et le royaume de Hongrie

Joseph II (1741-1790) et le royaume de Hongrie.

Partie 1. Bonnes feuilles du livre de François Fejtö, Joseph II, Un Habsbourg révolutionnaire, Librairie Académique Perrin.

Diaporama. Table des matières du livre et pages dédiées à la Hongrie (287 à 310).

La guerre du latin en Hongrie (pages 287 à 292).

Presbourg est devenue Bratislava, capitale de la Slovaquie, sur le Danube.

La lutte contre les privilèges (pages 293 à 310)

Partie 2. Le royaume de Hongrie (Magyar Királyság) entre 1718 et 1867. Source : extraits de l’article de Wikipédia.

« Le royaume s’élargit, sous l’égide des Habsbourg au terme de leur Longue Guerre contre l’Empire ottoman, de la Hongrie royale aux territoires de la Hongrie ottomane et du Partium transylvain ayant formé le royaume de Hongrie orientale.

L’échec ottoman devant Vienne (1683) détermine les Habsbourg à repenser leurs stratégie en Hongrie royale, remettant en cause la prééminence obtenue en 1568 par les Ottomans dans la plaine hongroise à la paix d’Andrinople.

Les opérations de conquête des Habsbourg à la fin du XVIIe siècle se concentrent autour de la plaine de Hongrie, occupée par les Ottomans depuis le milieu du siècle. Ainsi, dès le dégagement de Vienne, les généraux des Habsbourg planifient une conquête systématique de la plaine hongroise, menée de façon méthodique à partir de 1684. Les années 1684 et 1685 sont ainsi consacrées à la prise des positions indispensables à un succès en Hongrie centrale, Érsekújvár sur la rive gauche du Danube, Esztergom sur la rive droite, succès de faible importante tactique mais d’une grande importance stratégique ».

La cathédrale Saint-Adalbert est un sanctuaire catholique de la ville d’Esztergom. Édifiée à partir de 1822, elle succède à une ancienne cathédrale médiévale ruinée lors d’une bataille contre les troupes ottomanes.

« Après la conquête de Buda en 1686, les opérations se concentrent rapidement autour de la forteresse de Belgrade, conquise par les Impériaux une première fois en 1688, puis perdue en 1690. Rapidement, ces opérations, ainsi que le succès de Buda, sont utilisées par les Habsbourg et leur propagande, dans les années qui suivent, puis au cours du XIXe siècle.

La conquête de la Hongrie par les Habsbourg est entérinée en 1699 par la paix de Karlowitz, et achevée en 1718 au traité de Passarowitz par le rattachement du Banat.

Le XVIIIe siècle est marqué par la grande révolte nobiliaire hongroise de 1711 coïncidant avec l’arrivée sur le trône de la branche féminine de la famille de Habsbourg, en la personne de Marie-Thérèse. Ensuite, aucune révolte d’importance ne se développe entre 1711 et 1790.

Au cours du XVIIIe siècle, les nobles hongrois s’affirment comme les principaux défenseurs de Marie-Thérèse, notamment le 24 septembre 1741 lors de son sacre comme impératrice ; sans leur soutien, les princes allemands intéressés par le dépeçage des possessions des Habsbourg n’auraient laissé à Marie Thérèse que le royaume de Hongrie, le grand-duché de Transylvanie et le grand-duché de Toscane. Par leur soutien à la nouvelle impératrice, les nobles magyars arriment solidement le royaume de Hongrie à la maison des Habsbourg ».

Carte de la Hongrie en 1911

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Pompidou Metz. La Répétition

Présentation de l’exposition La Répétition. Commissariat, Éric de Chassey, directeur général de l‘Institut national d‘histoire de l‘art.

Autre présentation. Youtube (15 minutes 53)

« En 1936, Marie Laurencin peint le tableau La Répétition. À première vue, rien ne s‘y distingue d‘une scène de genre convenue. Un groupe de jeune femme est assemblé ; l‘une tient un livret pour le chant, une autre une guitare pour la musique, une autre encore esquisse un pas de danse, tandis que les deux autres les regardent. Sans en avoir l‘air, ce tableau n‘est rien de moins qu‘une reformulation des Demoiselles d‘Avignon de Pablo Picasso, l‘une des œuvres inaugurales du modernisme : même rideau qu‘ouvre un des modèles, même nombre de figures féminines dans une composition pyramidale, mêmes rythmes chromatiques – un chien remplaçant au premier plan une nature morte. Sauf que, loin de multiplier les hétérogénéités, tout le tableau est marqué par un principe de redoublement.

La répétition n‘est pas seulement le sujet du tableau (une répétition comme il en faut pour qu‘un spectacle soit réussi), elle est aussi sa méthode, incarnée par le fait que tous les visages sont identiques – un redoublement dans le redoublement ».

Répétitions de Victor Brauner et de Marlène Dumas

Partie 1. Victor Brauner. Monsieur K : diaporama de 9 photos

« Son œuvre est loin d’être insensible au climat politique qui devient de plus en plus alarmant ; l’iconographie de l’artiste roumain se caractérise par son opposition à l’oppression totalitaire, autrement dit fasciste. Dès 1932, L’Orateur montre un mannequin terrifiant, tenant fièrement un drapeau, symbole de la montée du nationalisme et s’adressant à une foule qui l’acclame.

 Cependant, la figure emblématique de l’alliance entre bourgeoisie et tyrannie est Force de concentration de Monsieur K. (1934) , cette version grotesque d’Ubu, le héros de la pièce d’Alfred Jarry. Symbole du délire du pouvoir et de l’absurdité des hiérarchies politiques, le personnage de Brauner, nu et obèse, au corps recouvert de minuscules poupées en celluloïd, dément le dicton selon lequel le ridicule ne tue pas. À la différence de la caricature politique – que le peintre pratique par ailleurs (Hindenburg, 1935-1936). Monsieur K. est une image universelle de l’autorité écrasante, décrite par André Breton comme l’exemple du combat de l’artiste contre toutes les puissances d’asservissement humain. Breton, à qui Brauner fait, dans une lettre de 1940, cette magnifique déclaration : je suis le rêve, je suis l’inspiration ». 

Lire aussi : SurréAlice. Invisible Victor Brauner ?

Biographie et diaporama de 73 photos. Chronique du 23 décembre 2022.

Partie 2. Marlène Dumas. Ressemblances I et II

Diaporama de 8 photos

« Deux corps étendus dans une position similaire, au teint cadavérique, gisent, juxtaposés. Avec Gelijkenis I & II, diptyque de grandeur nature, Marlene Dumas émet une proposition artistique profonde, tant sur la peinture en elle-même que sur notre époque. 

Cette œuvre puissante se réfère explicitement aux codes de la peinture religieuse, plus précisément aux représentations du Christ mort. Elle évoque notamment le tableau de Hans Holbein le Jeune (1497-1543) conservé au Kunstmuseum de Bâle, de son iconographie jusqu’à son format. Ce chef-d’œuvre de la peinture hollandaise montre le Christ entre la descente de croix et la résurrection avec un réalisme cru et morbide. 

Par ce diptyque, peint avec une palette de tons gris, de verts et de bruns, Marlene Dumas nous invite à une réflexion profonde sur la mort, la rédemption et l’histoire de l’art. Cette œuvre a été présentée pour la première fois en 2007 lors de l’exposition Sequence 1 à Palazzo Grassi à Venise ». 

Lire aussi : Marlène Dumas, 30 ans en 1983. Chronique du blog du 27 juin 2015

Biographie et Diaporama de 46 photos.

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Valadon, œuvres de 1912 à 1936

Suzanne Valadon, un Monde à soi. Exposition au Centre Pompidou Metz, jusqu’au 11 septembre 2023. Texte de présentation.

Valadon. Œuvres de 1912 à 1936. Source : extraits de l’article de Wikipédia. Suite de la chronique Valadon, le quatuor d’un Monde à soi

Diaporama de 35 photos (9 peintures, cartels, détails).

L’avenir dévoilé ou La tireuse de cartes, 1912, huile sur toile, 130 x 163 cm

« Le premier mariage de Suzanne Valadon (1865-1938) prend fin en 1909, année où elle expose au Salon d’Automne à Paris. Elle se met en ménage avec l’ami de son fils, le peintre André Utter (1886-1948), qu’elle épouse en 1914. Cette union, houleuse, durera près de trente ans. André Utter en Adam et elle-même en Ève figurent sur l’une de ses toiles les plus connues Adam et Ève« .

« Edgar Degas, remarquant les lignes vives de ses esquisses et de ses peintures, encourage ses efforts en lui achetant et collectionnant ses premiers dessins.

Valadon connaît de son vivant le succès et réussit à se mettre à l’abri des difficultés financières de sa jeunesse, pourvoyant aux besoins de son fils.

Parmi les premières femmes admises au Salon de la Société Nationale des Beaux-arts, elle expose régulièrement chez Berthe Weill, au Salon des Indépendants ou encore au Salon d’Automne, dont elle devient membre en 1920. Berthe Weill la soutiendra efficacement en lui permettant de participer, dans ses galeries successives, à 15 expositions de groupe et en lui offrant 3 expositions personnelles (1915, 1927 et 1928) ».

Nu allongé à la draperie rouge, vers 1914, Huile sur toile, 50,6 x 66 cm

« Dans La chambre bleue (1923), Suzanne Valadon livre le portrait d’une femme ostensiblement moderne et libérée des conventions de son temps. Elle rompt avec la tradition orientaliste du nu alangui, lui préférant un corps au repos, portant des vêtements amples et confortables, aux mains et au visage expressifs. La synthèse des styles est telle que cette œuvre est vue comme précocement féministe, réinventant les codes de la peinture. Elle signe un contrat avec la Galerie Bernheim-Jeune et l’État acquiert La chambre bleue (1923) ».

« À la fin de sa vie, Suzanne Valadon se lie d’amitié avec le peintre Gazi-Igna Ghirei, dit Gazi le Tatar (1900-1975) et, poussée par cette rencontre, se remet à peindre ».

Elle participe alors aux expositions de groupe organisées par la Société des femmes artistes modernes, créée en 1931. Elle rejoint cette Société en 1933″.

Nu au châle bleu, 1930, Huile sur toile, 65 x 54,5 cm, Colmar Musée Unterlinden

1936. Vase de fleurs sur un guéridon, huile sur toile, 33 X 24 cm, Lyon, collection Paul Dini.

Tableau exposé le plus récent et le plus petit. Le plus émouvant.

Quatre roses : un ultime symbole du quatuor d’un Monde à soi ? La rose jaune est en petite forme : un symbole du fils de Suzanne, Maurice Utrillo ? Un symbole de l’inquiétude la mère : que deviendra mon fils après ma mort ? Maurice ne mourra en fait qu’en 1955.

« Suzanne Valadon meurt le 7 avril 1938, entourée de ses amis peintres André Derain, Pablo Picasso, Georges Braque et Georges Kars, lequel dessine son ultime portrait ce jour-là. Elle est inhumée, le 9 avril 1938, au cimetière parisien de Saint-Ouen.

Elle laisse derrière elle une œuvre de près de 500 toiles et 300 œuvres sur papier« .

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Valadon, le quatuor d’un Monde à soi

Suzanne Valadon, un Monde à soi. Exposition au Centre Pompidou Metz, jusqu’au 11 septembre 2023. Texte de présentation.

« Suzanne Valadon (1865-1938) lègue à l‘histoire de l‘art un corpus fascinant, à la fois transgressif et radical. Son caractère frondeur, son destin hors du commun, sa vie et son art partagés avec son fils Maurice Utrillo et son mari André Utter, n‘ont cessé de nourrir l‘interprétation de son œuvre ».

Diaporama de 46 photos (avril 2023).

Pour aller plus loin. 52 photos dans Valadon et ses contemporaines, peintres et sculptrices (1880-1940), exposition du Monastère royal de Brou, juillet 2021.

1912. Portraits du Monde à soi

Partie 1. Suzanne Valadon (1865-1938). Source : extraits de l’article de Wikipédia.

1865. « Marie-Clémentine Valadon, née le 23 septembre à Bessines-sur-Gartempe en Haute-Vienne, emménage avec sa mère à Montmartre, venue chercher la prospérité à Paris.

Fille naturelle de Madeleine Valadon, blanchisseuse, Marie-Clémentine Valadon devient acrobate de cirque en 1880 jusqu’à ce qu’une chute mette fin prématurément à cette activité. Dans le quartier de Montmartre où elle habite avec sa mère, puis avec son fils, le futur peintre Maurice Utrillo, né en 1883, elle a la possibilité de s’initier à l’art. Pour aider sa mère, elle porte le linge repassé chez les clients.

Son genre de beauté solide attire le regard des artistes et, devenue leur modèle, elle les observe en posant et apprend ainsi leurs techniques. C’est à cette occasion qu’elle fait la connaissance du peintre Puvis de Chavannes, dont elle devient le modèle. Elle pose également pour Auguste Renoir, qui devient aussi son amant. Elle est également modèle pour Théophile Alexandre Steinlen, Jean-Jacques Henner et Federico Zandomeneghi.

À partir de 1881, elle fréquente le milieu artistique de Montmartre, où elle a vite plusieurs admirateurs : le chansonnier Maurice Boissy et Miquel Utrillo i Molins, un ingénier catalan promoteur des arts, peintre, homme de lettres et critique d’art (journaliste) ».

1883. Suzanne fait le portrait de sa mère.

« Elle devient Suzanne, adoptant le nom que Toulouse-Lautrec lui donne en référence à l’épisode biblique de Suzanne et les Vieillards. Tirant parti de ses séances de pose qu’elle transforme en leçons voilées, elle retient çà et là un geste, une touche, un trait. Valadon, concomitamment modèle et artiste, aiguise son trait de crayon, s’affiche librement en héritière.

1885. Suzanne Valadon par Toulouse Lautre

1892. Il faudra ensuite attendre 1892 pour qu’elle peigne ses premières œuvres sur toile, parmi lesquelles Jeune fille faisant du crochet, appartenant au Musée national d’art moderne.

« 1894 est marquée par son amitié naissante avec Edgar Degas, qui fera partie des plus importants collectionneurs de Suzanne Valadon. Il lui enseigne la gravure en taille douce sur sa propre presse et la soutient auprès de leurs pairs. Les deux artistes partagent une même idée de la ligne – souple et dure –, comme du modèle – intime et sans complaisance. Contrairement à d’autres relations qu’elle noue avec ses confrères, Suzanne Valadon ne pose pas pour Degas. De trente-et-un ans sa cadette, elle est rapidement admise par le peintre qui déclare Vous êtes des nôtres !  lorsqu’il découvre son talent de dessinatrice ».

Partie 2. Le fils, Maurice Utrillo (1883-1955). Source : extraits de l’article de Wikipédia.

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1er mai. Réforme des retraites, Non !

1er mai 2023. Manifestation à Strasbourg contre la réforme des retraites

Diaporama de 34 photos

La mobilisation contre la réforme des retraites ne faiblit pas, malgré la promulgation de la loi. Je n’avais jamais vu autant de monde défiler un 1er mai. Les jeunes, nombreux et férus de concerts de casseroles. 20 000 manifestants selon Rue 89 Strasbourg.

J’ai aimé ce slogan porté à bout de bras par un manifestant : humour noir (la 1664 de Kronenbourg est fabriquée en Alsace à Obernai).

Travailler de 16 à 64 ans…

Mise en bière assurée

2010 à 2023, manifestations du 1er Mai à Strasbourg. Cliquer ici pour lire les chroniques du blog et regarder les photos.

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Metz, peintures du 18me siècle

Metz, musée de la Cour d’Or, peintures du 18ème siècle.

« Le nom du Musée fait référence à une légende selon laquelle les bâtiments l’abritant seraient implantés en lieu et place de l’ancien palais de la cour d’or des rois mérovingiens d’Austrasie. »Le nom du Musée fait référence à une légende selon laquelle les bâtiments l’abritant seraient implantés en lieu et place de l’ancien palais de la cour d’or des rois mérovingiens d’Austrasie.

À l’instar de nombreux musées, le musée de La Cour d’Or est né au XIXe  siècle et s’est constitué selon un mode encyclopédique : une collection de peintures et de sculptures, un fonds d’archéologie et une collection d’histoire naturelle ».

Diaporama de 39 photos (9 peintres, 10 œuvres, cartels, détails).

Un point fort : les cartels, pour la plupart des œuvres, font l’objet d’une note détaillée.

Philippe-Jacques Loutherbourg. Paysage avec un berger se reposant au  bord d’un ruisseau, 1769.

Pour aller plus loin. Chronique du 20 février 2023, Loutherbourg (1740-1812), Alsacien ? Philippe-Jacques de Loutherbourg, né le 31 octobre 1740 à Strasbourg et mort le 11 mars 1812 à Chiswick, est un artiste anglais d’origine franco-suisse.

Jean-Baptiste Greuze. Charles-Claude Flahaut de La Billarderie (1730-1809), comte d’Angiviller, vers 1763.

Pour aller plus loin. Chronique 31 décembre 2022, 19 peintures de Jean-Baptiste Greuze (1725-1805). Trois diaporamas ; Montpellier, Musée Fabre, 4 œuvres et 13 photos (dont cartels et détails) dans la chronique Jean-B. Greuze, 30 ans en 1755. Besançon, Nancy, Nantes, Paris (Petit-Palais et Cognacq-Jay), 5 œuvres et 19 photos. Paris, Musée du Louvre, 10 œuvres et 35 photos, et un 20ème tableau au MBA de Strasbourg : Portrait de Pierre-Alexandre Wille, enfant.

Jean-Marc Nattier. Allégorie de la peinture

Pour aller plus loin. Chronique du 15 octobre 2021. 18ème. Nattier (1685-1766). Les lignées familiales de peintres ne sont pas rares au 18ème siècle. Jean-Marc Nattier est le fils du portraitiste Marc Nattier et de la miniaturiste Marie Courtois, et frère du peintre Jean-Baptiste Nattier. Nattier : diaporama de 13 photos.

D’après Louis-Michel Van Loo (1707-1771), Portrait de Charles –Nicolas Cochin (1715-1790).

Pour aller plus loin. Chronique du 29 juin 2021. Peintres du 18ème : les Van Loo. Les Van Loo sont une dynastie de peintres des 17ème et 18ème siècles, d’origine néerlandaise et installés en France. Diaporama de 21 photos. Deux membres de la famille van Loo sont présents au musée des Beaux-arts de Dijon : le plus célèbre d’entre eux, Charles André (1705-1765) et un de ses neveux, Charles Amédée Philippe (1719-1795).

Claude-Joseph Vernet (1714-1789). Le port de Marseille, vers 1754.

Pour aller plus loin. Chronique du 28 juillet 2021. 1753-1765. Vernet, ports de France. En 1753, Abel-François Poisson de Vandières, frère de la marquise de Pompadour, propose à Louis XV de faire réaliser par Joseph Vernet une série de tableaux illustrant les différents ports de France et glorifiant leurs richesses. Vernet reçoit ainsi commande de 24 tableaux, payés chacun 6 000 livres. Pour chaque tableau, il reçoit un cahier des charges précis ; on lui demande ainsi de représenter au premier plan les activités spécifiques à la région.

Hubert Robert (1733-1808). Femme à la source.

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1787. La Convention de Philadelphie

Partie 1. Le Capitaine de vaisseau Latouche-Tréville (1745-1804). Source : extraits d’un article de Wikipédia

« Commandant de l’Hermione, puis de l’Aigle et de la Gloire, il se distingue particulièrement pendant la guerre d’indépendance des États-Unis (1776-1783)…

Louis-René-Madeleine Levassor de La Touche, comte de Tréville dit Latouche-Tréville, né le 1745 à Rochefort et mort le août 1804 à bord du Bucentaure en rade de Toulon, est un officier de marine français du XVIIIe siècle, issu d’une famille de marins…

… Après une campagne en 1776 jusqu’aux États-Unis sur la flûte Le Courrier, il est finalement réintégré dans le Grand Corps comme lieutenant de vaisseau en 1777 et est nommé aide-major du port de Rochefort. Il commande la corvette Le Rossignol, armée de vingt canons, essentiellement pour des escortes de convois dans le golfe de Gascogne, puis la frégate L’Hermione, vingt-six canons, à partir de 1779…

… En plus de ces deux navires corsaires, il s’empare de trois bâtiments de commerce, ce qui lui vaut d’être fait chevalier de l’ordre de Saint-Louis en 1779. C’est à bord de L’Hermione qu’il conduit La Fayette jusqu’à Boston en Amérique, au cours d’un voyage qui dure du 10 mars au avril 1780. À son arrivée en Nouvelle-Angleterre, le général des Touches le charge de diriger la construction de plusieurs batteries pour la défense de Rhode Island. Ayant été autorisé à croiser quelques semaines sur Long Island et à l’entrée de New York, pour y intercepter les bâtiments à la destination de cette ville, il fait deux nouvelles prises. Le juin 1780, il découvrit quatre navires ennemis se dirigeant vers lui. C’étaient la frégate anglaise HMS Iris, de trente-deux canons, et trois autres bâtiments de guerre de moindre taille. Après un rude combat, au cours duquel il a le bras transpercé par une balle, La Touche parvient à mettre en fuite quatre bâtiments britanniques.

Le mars 1781, il se trouve avec l’escadre du capitaine des Touches à la bataille du cap Henry, contre l’escadre anglaise aux ordres de l’amiral Arbuthnot, et est chargé d’aller annoncer au Congrès américain, siégeant à Philadelphie, l’heureuse issue de cet engagement aux insurgés.

De retour en France, à la suite de cette belle campagne, Latouche-Tréville apprend qu’il avait été nommé capitaine de vaisseau par brevet le juin 1781.

En 1782, il commande une division de deux frégates, L’Aigle et La Gloire, parties de Rochefort et chargées d’apporter trois millions de livres en Amérique pour les insurgés et du matériel pour l’escadre du marquis de Vaudreuil.

Dans la nuit du 4 au septembre 1782, au large des Bermudes, il rencontre le vaisseau HMS Hector, ancien vaisseau français de 74 canons pris par les Anglais. En raison de l’importance de sa mission, il cherche dans un premier temps à éviter le combat. Mais, voyant que De Vallonge, le capitaine de La Gloire sous ses ordres, n’avait pas suivi ses intentions, il prend le parti de mener le combat et coule le navire anglais.

Le 12 septembre 1782, alors qu’elles s’approchent des côtes américaines, les deux frégates croisent la route d’une escadre anglaise, commandée par le commodore Elphinstone, composée de deux vaisseaux de ligne, d’une frégate, de deux corvettes et d’un brick. La Touche s’empare du brick, louvoie ensuite pour s’approcher du fleuve Delaware, pénètre dans la baie et jusqu’au milieu des bancs espérant que les bâtiments ennemis n’oseraient pas s’y aventurer. Mais il est poursuivi, La Touche parvient néanmoins à faire évacuer les passagers et les trésors qu’il portait. Il les envoie à terre dans les canots des deux frégates ainsi que les dépêches dont il était chargé.

Dans un ultime mouvement, il tente de remonter le Delaware au risque de s’échouer sur un banc de sable, ce qui finit par arriver à L’Aigle. La Gloire, dont le tirant un pied d’eau était plus faible, parvient à franchir le haut fond et gagne le grand canal. Condamné par la marée descendante à ne pas pouvoir se défendre, il ordonne la sabordage de sa frégate (les mâts sont abattus et des voies d’eau ouvertes) afin qu’elle ne soit pas récupérée par l’ennemi. Après un ultime combat, il finit par amener son pavillon.

Cette défense héroïque sera comptée à La Touche comme une victoire. Fait prisonnier de guerre et sa frégate étant perdue, il avait néanmoins rempli sa mission : le trésor et ses passagers étaient parvenus et l’honneur était sauf.

Défaite ou victoire ?

Commentaires fermés sur 1787. La Convention de Philadelphie

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Année 1757. Neuf chroniques du blog

613ème chronique d’Histoires d’universités sur le 18ème siècle. Pour chaque année, évolution des relations internationales (alliances, mariages, guerres, traités de paix, échanges commerciaux). Évènements climatiques, politiques, économiques, scientifiques, artistiques.

Sources. Année 1757 sur Wikipédia (France, Amérique, Asie, Europe), sur Kronobase (107 dates).

Années déjà publiées sur le blog.

1757, deuxième année de la guerre de 7 ans (1756-1763).

Présentation de l’ouvrage

Michel Adanson, 30 ans en 1757

Michel Adanson (1727-1806), naturaliste, explorateur du Sénégal. Il a exploré des régions peu connues des Européens, comme le Sénégal ou les Açores. Principalement botaniste, systématicien original, auteur d’un mémoire célèbre sur le baobab, il a aussi apporté des contributions à la zoologie, à la géographie, à l’ethnographie et aux recherches sur l’électricité. Adanson suivit les cours de Ferchault de Réaumur et de Bernard de Jussieu au Jardin du roi, ancêtre du Muséum national d’histoire naturelle.

1757-1759. Le Poêle du Miroir

Ancien hôtel de la tribu des Marchands ou poêle du Miroir, 29 rue des serruriers à Strasbourg. Diaporama de 30 photos  La riche corporation des marchands et des négociants installe son poêle dans la maison Zu dem Spiegel, citée dans les archives dès 1367. L’immeuble est reconstruit de 1757 à 1759 dans le style Louis XV. Il forme un quadrilatère irrégulier de trois façades donnant sur les rues du Miroir, des Serruriers et Gutenberg . Le maître d’œuvre de la tribu est le maître maçon Jean Louis Müller. Les fonds nécessaires sont avancés par le Quinze Dietrich.

1757 et 1783. Haguenau, Hôpitaux

1757. Reconstruction de l’Hôpital civil de Haguenau : nouveau bâtiment, imaginé par Georges-Joseph Barth. 1783-1788. Construction de l’Hôpital militaire. Le bâtiment est construit à l’initiative de l’Intendant d’Alsace, Antoine de Chaumont de la Galaizière, sur les plans de Charpentier, directeur des Ponts et Chaussées. Il est destiné aux militaires de la province ainsi qu’aux bourgeois de Haguenau. Le plan de l’hôpital est conçu pour être un bâtiment fonctionnel et régulier. Le bâtiment de style de Louis XVI est émaillé de motifs néo-classiques.

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1757-1780. Soufflot, le Panthéon

Prévu à l’origine, au XVIIIe siècle, pour être une église qui abriterait la châsse de sainte Geneviève, le Panthéon a depuis la Révolution française vocation à honorer de grands personnages ayant marqué l’Histoire de France. Les premiers à y être transférés en grande pompe furent Mirabeau, suivi de Voltaire et de Jean-Jacques Rousseau. Diaporama de 15 photos : le Panthéon, l’Église Sainte-Geneviève. La façade principale est décorée d’un portique aux colonnes corinthiennes, surmonté d’un fronton triangulaire réalisé par David d’Angers.

Turgot (1727-1781), 30 ans en 1757

Anne Robert Jacques Turgot, baron de l’Aulne (1727-1781), 30 ans en 1757. 30 années au cours desquelles Turgot suit une trajectoire fidèle à ses origines familiales. En tant que cadet, il est destiné à entrer dans les Ordres, mais y renonce à l’âge de 22 ans. Il commence alors une carrière juridico-administrative : maître des requêtes à l’âge de 26 ans, intendant de la Généralité de Limoges à l’âge de 34 ans. En parallèle, il publie de nombreux ouvrages en économie et en science politique.

1757-1774. Strasbourg : Collège royal, Séminaire, puis Lycée public

En 1919, le Lycée public prend le nom de Fustel de Coulanges. Album de 15 photos. Divers plans sont proposés entre 1755 et 1757 par les architectes Le Mire, Joseph Massol et Saint Martin. Finalement choisis, les plans de Le Mire sont exécutés de 1757 à 1759, sous la direction de Massol, architecte de l’évêché. L’expulsion des jésuites de France, en 1762, transforme l’établissement en collège royal. Entièrement en pierre de taille de grès rouge, la façade sur la place est animée par des saillies matérialisées par des chaînages à refends, surmontée de frontons curvilignes.

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