Archives de Catégorie: C. Centre Val de Loire

19 peintures de Jean-Baptiste Greuze

Jean-Baptiste Greuze (1725-1805) : trois diaporamas

Montpellier, Musée Fabre, 4 œuvres et 13 photos (dont cartels et détails) dans la chronique du 27 août 2017 : Jean-B. Greuze, 30 ans en 1755.

Besançon, Nancy, Nantes, Paris (Petit-Palais et Cognacq-Jay), 5 œuvres et 19 photos.

Paris, Musée du Louvre, 10 œuvres et 35 photos.

et un 20ème tableau au MBA de Strasbourg : Portrait de Pierre-Alexandre Wille, enfant

Liste des tableaux de Greuze (source Wikipédia).

Partie 1. 1725-1762. Source : citations de l’article de Wikipédia.

1725. Jean-Baptiste Greuze naît le 21 août à Tournus en Saône-et-Loire. Fils d’un entrepreneur et architecte, Jean-Baptiste Greuze fut dès sa plus tendre enfance attiré par le dessin, malgré la volonté de son père qui le destinait au commerce. Il fut soutenu dans sa vocation par le peintre lyonnais Charles Grandon, dont il sera l’élève.

1750 (25 ans). Greuze suit son professeur à Paris où il s’installe. Il devient l’élève de Charles-Joseph Natoire à l’Académie royale de peinture et de sculpture, professeur avec lequel il eut des démêlés.

1755 (30 ans). Ses débuts au Salon furent un triomphe. Son Père de famille lisant la Bible à ses enfants connaît un grand succès. Il devient membre associé de l’Académie.

Le petit paresseux, Musée Fabre, Montpellier.

1755-1757 (30-32 ans). Il part étudier à Rome et il y peint Les Œufs cassés peu de temps après son arrivée.

« Aux couleurs claires et lumineuses, à l’attitude légère de la peinture du XVIIIe siècle, Greuze introduit un réalisme d’influence néerlandaise dans la peinture de genre et le portrait français. Par des expressions faciales vives et des gestes dramatiques, ces peintures moralisantes illustrent l’idée selon laquelle la peinture doit se rapporter à la vie. Il capture les détails des décors et des costumes, parle au cœur, éduque les observateurs et cherche à les rendre vertueux ».

1759 (3 février) (34 ans). Il épouse Anne-Gabrielle Babuty, fille d’un libraire du quai des Augustins, François Babuty,

1761 (36 ans). Il en expose le portrait. Cette même année, il suscite l’engouement du public et de la critique au Salon, avec son Accordée de village.

1762 (37 ans). Le 16 avril, à Paris, son épouse donne naissance à une première fille qu’ils prénomment Anna-Geneviève. Elle embrassa la carrière de son père qu’elle soutiendra jusqu’à sa mort.

Partie 2. 1769-1805. Source : Encyclopédie Larousse

1769 (44 ans). Greuze rêve des lauriers du peintre d’histoire et se brouille avec l’Académie quand celle-ci ne le reçoit que comme peintre de genre, malgré son Septime Sévère et Caracalla (Louvre), inspiré de Poussin.

1769 (vers). Autoportrait.

1773 (48 ans). Il donne la Cruche cassée, d’une sensualité ambiguë.

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Largillerre et ses 4 500 portraits

Nicolas de Largillierre (1656-1746), peintre français. Il est l’un des portraitistes les plus réputés des 17ème et 18ème siècles. A sa mort, il aurait laissé plus de 4 500 portraits. Cette chronique n’en présente que cinq ! Sources : Wikipédia et visite des musées mentionnés (Lille, Montpellier, Nantes, Strasbourg, Tours).

Fin 17ème. Autoportrait. Cartel de l’œuvre (musée de Nantes). « Comme souvent dans ses autoportraits, l’artiste s’est représenté avec une certaine magnificence, un port de tête altier et le buste de profil, regardant le spectateur. Cette pose élégante et fière, qui affirme son statut social, est souvent utilisée dans les portraits de la fin du 17ème

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Sa pratique artistique se nourrit de son apprentissage à Anvers et puis en Angleterre avec le peintre hollandais Peter Lely, de son vrai nom Pieter Van der Faes (1618-1680, est un peintre d’origine néerlandaise. Il a connu une immense popularité comme portraitiste en Angleterre où il s’établit dans les années 1640. C’était aussi un grand amateur d’art, qui possédait une belle collection de dessins d’artistes. Après cette formation, Largillerre retourne à Paris et entre à l’Académie ».

1686. « Alternant les commandes officielles pour des ex-voto ou des allégories avec les portraits de la noblesse et de la haute bourgeoisie, son talent lui permet de gravir les échelons de la hiérarchie de l’Académie royale de peinture et de sculpture, où il est admis le 30 mars 1686, non seulement comme peintre de portraits, mais en qualité de peintre d’histoire, avec le portrait en pied de Le Brun (Paris, musée du Louvre) comme morceau de réception ».

1699. « Il épouse Marguerite-Élisabeth Forest, la fille d’un peintre de paysages nommé Jean Forest, peintre du roi et officier en l’Académie. Le portrait de son beau-père (palais des beaux-arts de Lille) où il reconnait sa dette envers Rembrandt, Rubens, Van Dyck, est curieux ».

Dans son Histoire des Peintres, Charles Blanc écrit à propos de ce tableau : Forest était un homme original, fantasque. Son gendre se fit un plaisir de le peindre dans le bizarre costume qui lui était familier, d’autant plus qu’il devait être las d’avoir toujours devant les yeux les mêmes modèles, toujours des magistrats avec leurs perruques in-folio et des bourgeois avec leurs perruques à boudin. Il représenta donc son beau-père en cheveux courts avec une sorte de bonnet de margrave à fond de soie et une hongreline doublée de fourrure. Assis dans un fauteuil, la main, le sourcil en mouvement, l’œil mouillé, le portrait respire, il est vivant.

1703. La Belle Strasbourgeoise (musée des Beaux-arts Strasbourg).

« Portraitiste célèbre de la haute bourgeoisie parisienne et protecteur du jeune Chardin, Largillierre, lui même auteur de natures mortes, a été formé en Flandre où il acquiert une grande richesse chromatique et un goût prononcé pour le rendu somptueux des étoffes et des matières. La même attention au réel caractérise le portraitiste et le peintre de nature morte.

Le costume porté par cette jeune femme est celui du patriciat de la Cité entre 1688 et 1730. Sous Louis XIV ce costume connaît son plus somptueux épanouissement. Il est composé d’une jupe rouge recouverte d’un grand tablier noir, de manches larges serrées au coude par des rubans plissés et terminées par des manchettes de dentelles, d’un buste lacé, d’un châle blanc bordé de dentelle et surtout d’un extravagant chapeau garni de dentelle noire. C’est l’étrangeté de ce chapeau qui a incité l’artiste à en faire le nœud du tableau.

L’identité du modèle reste encore mystérieuse, vraie strasbourgeoise, Parisienne portant un costume ou peut être la sœur du peintre ».

1707. L’Autoportrait de Nicolas de Largillierre (Musée de Tours) est une belle réplique d’atelier de l’autoportrait acquis par la National Gallery de Washington. L’original signé et daté 1707 représente l’artiste âgé alors de cinquante et un an dans l’intimité de son atelier.

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Quiz. Une ville, un fleuve en 1787

Quiz. Une Ville, un fleuve : vue panoramique en 1787.

  • Le nom de la ville ?
  • Le nom du fleuve ?
  • Le nom du peintre ?
  • Le nom de la cathédrale ?

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Prouvé, Jeanneret. 1939-1940

Deux projets de construction, liés à la guerre qui s’engage en septembre 1939, occupent une place importante dans l’exposition de Saint-Dié-des-Vosges : Le Corbusier – Jean Prouvé, proches à distance.

Diaporama de 17 photos.

Le premier projet est la construction de baraquements, rapidement montables, pour loger les ingénieurs et les dessinateurs du chantier d’une usine de guerre (la SCAL à Issoire). Le second est celui d’écoles volantes, en ce sens qu’elles peuvent être rapidement construites à partir d’éléments industriels, démontables et déplaçables.

A. La construction de baraquements (Issoire, 1939-1940). Source des extraits qui suivent : Anne Bony, mars 2015, Jean Prouvé, Pierre Jeanneret, Charlotte Perriand, L’usine SCAL.

« La guerre éclate en septembre 1939. L’industrie doit se réorganiser pour produire des armes et en particulier des avions. Avec le soutien du gouvernement, il est décidé que la Société du Duralumin : la SCAL (Société centrale des alliages légers) engage un projet extrêmement novateur d’usine de laminage des tôles.

L’implantation de cette réalisation industrielle à Issoire présente de nombreux avantages : la situation géographique est stratégique, bordée par l’Allier les possibilités en énergie sont favorables et dans cette région agricole la main d’œuvre est abondante.

Les frères Perret architectes sont désignés pour bâtir cette colossale unité de transformation, dont la structure est prévue avec une ossature en béton armé. A la fin de l’année 1939, le projet validé, il s’avère nécessaire de produire dans l’urgence des équipements pour accueillir les ingénieurs et les dessinateurs chargés du programme de construction et de développement de l’usine.

Un accord se fait sur le choix d’une équipe dédiée pour résoudre, dans un temps court, l’enjeu constructif. Déjà liés par la pensée architecturale et l’amitié, se trouvent réunis Jean Prouvé constructeur dont les ateliers de production sont à Nancy, Pierre Jeanneret architecte, cousin et bras droit de Le Corbusier, et Charlotte Perriand.

Leur conviction repose sur le fait que la solution architecturale relève de nouveaux procédés économiques et rapides. La réalisation de la commande de la SCAL pour les bâtiments d’accueil du personnel se concrétise rapidement, fondée sur la théorie d’une maison usinée (brevet) de Jean Prouvé, adaptée pour l’usage par Pierre Jeanneret. Charlotte Perriand intervient pour le dessin de la plupart des meubles : tables, potences, sièges…

Sur la base des recherches de préfabrication de Jean Prouvé, deux solutions techniques sont retenues pour construire les bâtiments.

Le système retenu développe une structure complexe à portique axial placé à l’intérieur du bâtiment afin de supporter les poutres de faitage. Le modèle déposé en février 1939 avait été envisagé dès 1938. Le principe repose sur une structure métallique porteuse en V inversé. Le bâtiment à usage de bureaux et d’atelier de dessin se déploie sur deux niveaux en mars 1940, le club pour les ingénieurs est monté quelques mois plus tard. Les trois pavillons pour les chambres, ainsi que l’infirmerie et le dispensaire proposent une variation structurelle avec des portiques en U inversé.

La défaite de Juin 1940 met un coup d’arrêt au chantier. Nancy se trouvant en zone occupée, Jean Prouvé éprouve des difficultés pour répondre aux engagements. L’acier pour les structures manque. Il compensera pour les commandes suivantes avec des parois, une structure porteuse et des portiques en bois (1942). Les contraintes de rationnement et les difficultés n’altèrent pas leur enthousiasme. Ils inventent les solutions.

Le projet d’Issoire permet de confirmer la justesse de l’industrialisation des éléments d’architecture et d’établir de façon innovante le principe de préfabrication ».

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Déconfinement dans la confusion

Courriel du SNASUB-FSU de l’université d’Orléans aux collègues BIATOSS, mercredi 3 juin 2020

  • Un déconfinement dans la confusion
  • Comité technique du 4 juin 2020
  • Conseil d’administration du 5 juin 2020
  • La confidentialité de nos messageries professionnelles en question ?

Courriel du SNASUB-FSU : diaporama en grand format

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Attribution de marché : favoritisme ?

Deux ans de prison avec sursis requis contre l’ex-président de l’Université d’Orléans, Youssoufi Touré, 29 mai 2020, par Christophe Dupuy, France Bleu Orléans

« Deux ans de prison avec sursis et 30.000 euros d’amende ont été requis par la justice contre Youssoufi Touré. L’ancien président de l’Université d’Orléans comparaissait jeudi devant le tribunal correctionnel pour détournement de fonds publics et favoritisme dans l’attribution de marchés publics.

Youssoufi Touré en mai 2012 dans le château de la Présidence : 5 photos du blogueur

Au final la question d’une « gestion autocratique », d’un « manque de contrôle » et d’un « domaine réservé du président » s’est posée tout au long du procès. Six mois de prison avec sursis et 15.000 euros d’amende ont été requis également contre l’ancienne maîtresse de Youssoufi Touré et gestionnaire de projet, A.F ».

Soupçons autour du contrat de la réhabilitation du hall Darcy

« Autre reproche à l’encontre de Youssoufi Touré : le dossier de la réhabilitation du Hall Darcy, bâtiment de Polytech, sur le campus orléanais. Au départ de l’opération, en avril 2013, un contrat de 640.000 euros est signé. Mais en juin 2014, le montant passe à 1 million 300.000 euros, via un simple avenant signé avec le cabinet d’architecte Abonneau. Il aurait fallu lancer un nouvel appel d’offres, conformément au code des marchés publics, a expliqué l’un des avocats de l’université.

Polytech Orléans en 2009 : 9 photographies du blogueur

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L’ex-président d’Orléans condamné ?

Toutes les chroniques sur Youssoufi Touré, ex-président de l’université d’Orléans de 2009 à 2016

Deux ans de prison avec sursis et 30 000 euros d’amende requis contre l’ancien président de l’Université d’Orléans, La 3 Centre Val-de-Loire, 29 mai 2020. Extraits de l’article.

« Youssoufi Touré comparaissait ce jeudi devant le tribunal correctionnel. L’ancien président de l’Université d’Orléans est soupçonné de détournements de fonds publics et de favoritisme. Le parquet a requis deux ans de prison avec sursis et 30 000 euros d’amende à son encontre.

Le jeudi 28 mai, Youssoufi Touré a expliqué devant la cour avoir pu fauter, « éventuellement par ignorance, mais pas par intention ». Celui qui fut président de l’université d’Orléans de 2009 à 2016 est pourtant poursuivi pour détournement de fonds publics et favoritisme.

La justice lui reproche d’avoir permis à une ex-collaboratrice, son ex-compagne, de bénéficier d’avantages indus, soit 33.020 euros de frais de déplacements en voiture entre son domicile et l’université. L’ancien président n’aurait pas non plus respecté les règles d’attribution de marchés publics pour la rénovation d’un bâtiment. Un architecte a également été cité devant la justice pour ces faits.

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Univ. Nantes. O. Laboux toujours là !

14 mai 2020. Mediacités Nantes. Olivier Laboux, président depuis 2012, joue les prolongations à la tête de l’Université de Nantes.

« L’un part, l’autre reste… Destins divergents pour les deux duettistes de l’enseignement supérieur nantais, un temps partenaire dans le projet I‑Site. Alors qu’Arnaud Poitou, l’ancien patron de Centrale a quitté, il y a peu, les murs de l’école d’ingénieurs ; Olivier Laboux, président depuis 2012, s’incruste dans ceux de l’Université. Le 31 mars, son second mandat présidentiel était pourtant arrivé à son terme »…

Pourquoi Olivier Laboux est-il encore là ? Parce que le processus électoral engagé le 14 février 2020 n’est pas allé à son terme. Élections aux conseils centraux de l’université de Nantes. Pas de vainqueur

« Quatre listes se partageaient les 20 postes du conseil d’administration réservés aux personnels. Cinq pour la liste « Université demain » soutenue par Carine Bernault, actuellement dans l’équipe du président Olivier Laboux, deux pour la liste intersyndicale « Ensemble pour le service public d’enseignement supérieur et de recherche » (FSU, CFDT, FO, CGT) pour le collège A (enseignants-chercheurs). Pour le collège B (enseignants, chercheurs et enseignants-chercheurs), c’est l’inverse. Les deux listes en fait, sont au coude à coude : 921 voix sur 2 233 pour « Université demain », 861 pour la liste intersyndicale.

Pour le collège des personnels administratifs, techniques et de service, ces deux listes remportent chacune deux sièges. L’Unsa Éducation et le SNPTES, un siège chacun. Le taux de participation se situe entre 53 et 65 %.

Le futur président, ou présidente, sera élu en mars par le conseil d’administration »

  • Enjeu de ces élections : rebondir après la Fusion mort-née de Nantes Université (chronique du 18 octobre 2019). Le Conseil d’administration de l’École centrale de Nantes avait rejeté, par un vote de 17 voix contre, 12 voix pour, et 1 abstention, les statuts de Nantes Université. La majorité absolue des 31 membres en exercice, soit 16 voix, était requise. Pas de Nantes Université en janvier 2020 !

La fermeture de l’université suite à la pandémie Covid-19 et au confinement du pays qu’elle a entraîné a eu raison des élections universitaires en cours. L’élection présidentielle par le conseil d’administration de l’université de Nantes n’a pu avoir lieu.

Il était logique qu’elle soit reportée par arrêté. Celui-ci est daté du 26 mars 2020

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Université d’Orléans, sale temps !

Université d’Orléans. Distribution de colis alimentaires aux étudiants, financés par le club orléanais Inner Wheel. Article de MagCentre, mardi 12 mai 2020, Sur le campus, des récupérations grossières et insupportables. Les accusations portées dans cet article auront-elles un impact sur les élections universitaires à venir ? Signalement par Michel Abhervé, blog Alternatives Économiques.

Le contexte : les élections universitaires annulées et reportées. Elles devaient avoir lieu le 7 avril 2020 (chronique du 18 février 2020). Par arrêté du 24 mars, elles ont été reportées pour cause de pandémie, les mandats des conseils et de la présidence étant prolongés jusqu’au 1er janvier 2021 au plus tard.

En perspective des élections : la situation financière de l’université, le développement du campus de La Source, le procès en correctionnelle de Youssoufi Touré, président de l’université d’Orléans de 2009 à 2016, procès déjà reporté au 28 mai 2020 ; sera-t-il une nouvelle fois reporté ?

Les élections du 7 avril auraient-elle déboucher sur le choix d’un nouveau président ou la reconduction de l’actuel, Ary Bruant ?

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Sur le campus, des récupérations grossières et insupportables, mardi 12 mai 2020. Le dossier établi par MagCentre.

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Budget Orléans. Scandaleux excédent

Pour cause de Covid19 (communiqué du président Ary Bruand en fin de chronique), les élections aux Conseils centraux de l‘université d’Orléans, qui devaient avoir lieu le 7 avril 2020, sont reportées à une date ultérieure, comme toutes les élections universitaires planifiées pour la seconde partie de mars et en avril.

L’image ci-dessous n’est donc plus d’actualité

J’ai publié une première chronique sur ces élections 2020, reprenant un article de Mag Centre : Les manœuvres ont débuté pour la présidence de l’université (lundi 27 février 2020).

Voici une deuxième chronique, reprenant un article du SNASUB FSU dans sa Lettre d’information de mars 2020, 13,3 millions (!!!) d’excédent budgétaire pour l’exercice 2019.

Pour le syndicat FSU de l’université (qui publie également le Blog SLU Orléans), il s’agit d’un scandaleux excédent budgétaire. Comment ne pas voir là une des conséquences directes de l’austérité budgétaire et du gel prolongé des postes enseignants et BIATSS ?

Intégralité de l’article. Le Conseil d’Administration de notre université est convoqué ce vendredi 13 mars au matin pour examiner pas moins de 17 délibérations, dont le compte financier de notre établissement pour 2019.

Quelle ne fut pas notre surprise en découvrant qu’au 31 décembre 2019, les comptes de notre établissement dégagent un excédent exceptionnel de 13 334 490€, alors que le budget prévisionnel pour 2019 fut approuvé en décembre 2018 avec un déficit estimé à – 4,6 millions d’Euros !

Pour avoir une idée de l’ampleur effarante de ce chiffre de 13,3 millions, rappelons que la très contestée mise en place du RIFSEEP a « coûté » cette année 255 000€ de plus à l’établissement et que la très insuffisante revalorisation des primes des contractuels de catégorie C, environ 15 000€ !

Comment expliquer un tel résultat bénéficiaire, correspondant à plus de 7% du budget réalisé en 2019 ?

Côté recettes (179,6 millions), l’établissement enregistre un écart favorable de + 2,26 millions, principalement lié à une facture d’avance pour les travaux de la halle des sports dans le cadre du Contrat de Plan Etat Région(CPER).

Côté dépenses (166,3 millions), pas moins de 8,8 millions ont été « économisés » par rapport à un budget prévisionnel pour 2019 pourtant déjà très austéritaire. Le détail est tristement éclairant : -3,8 millions d’Euros de dépenses de fonctionnement par rapport au prévu sur un an, -2 millions de masse salariale et -2,9 millions d’investissement !

Très concrètement, en une année, notre universitéa perdu l’équivalent de 26 postes d’enseignants et d’enseignants-chercheurs ! Pour les BIATOSS, c’est 4 postes de titulaires en moins en un an, compensé par davantage de précarité (+ 10 CDD en Equivalent Temps Plein).

Entre 2016 et 2019, sous le mandat de l’actuelle équipe présidentielle, notre université a perdu l’équivalent de 63 postes, enseignants et BIATOSS confondus. Dans le même temps, le nombre d’étudiants inscrits a augmenté de plus de 2 000 !

Ce scandaleux excédent budgétaire de 13,3 millions confirme ce que dénonce la FSU depuis plusieurs années.

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