Dans la chronique ParcourSup piège les bacs pros, j’écrivais en conclusion : Plus ParcourSup propose de formations, plus il a des effets négatifs sur le devenir des élèves de terminale professionnelle. L’existence de Parcoursup est un piège pour eux.
Le 1er piège est une sorte d’obligation à déposer des vœux de poursuite d’études dans le supérieur, comme si cela allait de soi. Cette année, 95% d’entre eux ont émis un vœu de poursuite, ce qui ne les distingue plus guère des élèves de bac général ou technologique.
Confirmation et étonnement critique, en lisant en ligne un article des Dernières Nouvelles d’Alsace, daté du 13 mai, Ouverture de la phase d’admission sur ParcourSup. Il démontre comment la formulation de vœux (taux proche désormais des 100%) est devenue une quasi-obligation. Un diktat ?
Au total, dans l’académie de Strasbourg, 23 967 candidats ont confirmé au moins un vœu en phase principale, soit une nette augmentation de 2,35 % par rapport à 2019-2020. Cette hausse, qui est la même qu’au niveau national, s’explique, précise-t-on au SAIO, par la « large mobilisation de tous les acteurs de l’orientation durant la crise sanitaire pour inciter les jeunes à confirmer leurs vœux. Ils ont été extrêmement insistants« .
Cela dans les établissements scolaires où les professeurs principaux étaient en contact étroit avec leurs élèves, comme dans les centres d’information. « Plus de 3 000 candidats non scolarisés dans des établissements ont été appelés, par exemple des travailleurs en service civique, des jeunes en stage ou en année de césure ». Plus largement en comptant les publics des collèges, prolonge le SAIO, « plus de 200 entretiens téléphoniques par semaine ont été menés durant la période de confinement ».
Phase 2 du calendrier de ParcourSup : la saisie des vœux, la finalisation du dossier.
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