« Le nom du Musée fait référence à une légende selon laquelle les bâtiments l’abritant seraient implantés en lieu et place de l’ancien palais de la cour d’or des rois mérovingiens d’Austrasie. »Le nom du Musée fait référence à une légende selon laquelle les bâtiments l’abritant seraient implantés en lieu et place de l’ancien palais de la cour d’or des rois mérovingiens d’Austrasie.
À l’instar de nombreux musées, le musée de La Cour d’Or est né au XIXe siècle et s’est constitué selon un mode encyclopédique : une collection de peintures et de sculptures, un fonds d’archéologie et une collection d’histoire naturelle ».
Un point fort : les cartels, pour la plupart des œuvres, font l’objet d’une note détaillée.
Philippe-Jacques Loutherbourg. Paysage avec un berger se reposant au bord d’un ruisseau, 1769.
Pour aller plus loin. Chronique du 20 février 2023, Loutherbourg (1740-1812), Alsacien ? Philippe-Jacques de Loutherbourg, né le 31 octobre 1740 à Strasbourg et mort le 11 mars 1812 à Chiswick, est un artiste anglais d’origine franco-suisse.
Jean-Baptiste Greuze. Charles-Claude Flahaut de La Billarderie (1730-1809), comte d’Angiviller, vers 1763.
Pour aller plus loin. Chronique du 15 octobre 2021. 18ème. Nattier (1685-1766). Les lignées familiales de peintres ne sont pas rares au 18ème siècle. Jean-Marc Nattier est le fils du portraitiste Marc Nattier et de la miniaturiste Marie Courtois, et frère du peintre Jean-Baptiste Nattier. Nattier : diaporama de 13 photos.
D’après Louis-Michel Van Loo (1707-1771), Portrait de Charles –Nicolas Cochin (1715-1790).
Pour aller plus loin. Chronique du 29 juin 2021. Peintres du 18ème : les Van Loo. Les Van Loo sont une dynastie de peintres des 17ème et 18ème siècles, d’origine néerlandaise et installés en France. Diaporama de 21 photos. Deux membres de la famille van Loo sont présents au musée des Beaux-arts de Dijon : le plus célèbre d’entre eux, Charles André (1705-1765) et un de ses neveux, Charles Amédée Philippe (1719-1795).
Claude-Joseph Vernet (1714-1789). Le port de Marseille, vers 1754.
Pour aller plus loin. Chronique du 28 juillet 2021. 1753-1765. Vernet, ports de France. En 1753, Abel-François Poisson de Vandières, frère de la marquise de Pompadour, propose à Louis XV de faire réaliser par Joseph Vernet une série de tableaux illustrant les différents ports de France et glorifiant leurs richesses. Vernet reçoit ainsi commande de 24 tableaux, payés chacun 6 000 livres. Pour chaque tableau, il reçoit un cahier des charges précis ; on lui demande ainsi de représenter au premier plan les activités spécifiques à la région.
« La tradition situe la naissance de Catherine à Alexandrie et date sa mort dans la même ville, à dix-huit ans en 312, sous le règne de Maximin II Daïa.
Elle était très instruite compte tenu de son sexe et de son âge : à 18 ans elle convertit plusieurs philosophes qui avaient été chargés par l’empereur de la faire renoncer à sa foi.
Elle remporta, dit saint Jérôme, la triple couronne de la virginité, de la science, et du martyr.
Un préfet conseille alors un supplice féroce pour la vierge, afin que l’exemple de cette mort effraye les autres chrétiens : quatre roues entourées de scies de fer et de clous doivent lui déchirer et broyer le corps. Alors la vierge pria le Seigneur de détruire cette machine. Et voilà qu’un ange du Seigneur frappa et brisa cette meule avec tant de force qu’il tua quatre mille païens.
La reine, son amant Porphyre, et un nombre important de soldats, ayant avoué leur conversion, sont exécutés. L’empereur propose une dernière fois à Catherine de devenir son épouse, cette fois-ci impératrice. Elle refuse et l’empereur la condamne à être décapitée. Décapitée, du lait jaillit de son cou en guise de sang ».
Ses attributs sont :
des habits royaux et souvent une couronne,
la roue dentée de son supplice, parfois brisée,
l’anneau de ses noces mystiques,
la palme des martyres,
le livre, illustration de son érudition,
l’épée avec laquelle elle a finalement été décapitée,
à ses pieds, des cadavres de philosophes païens défaits dans ses disputes.
Commentaire : l’accrochage du tableau est imparfait (présence de reflets)
Le peintre, Simon Vouet. né le 9 janvier 1590 à Paris où il est mort le 30 juin 1649, est un artiste-peintre français, l’un des plus importants du XVIIe siècle. Source : article de Wikipédia.
Suite de la chronique du 28 février 2022. Louis XIV annexe Besançon. Les traités de Nimègue (1678 et 1679) concluent la Guerre de Hollande (1672-1678). La Franche-Comté espagnole et Besançon, longtemps ville libre d’Empire, sont rattachées définitivement au Royaume de France.
La boucle du Doubs, le Palais Granvelle (1534-1547), La Citadelle de Vauban (1668-1683), Le Plan-relief (1722), La reconstruction du clocher de la Cathédrale Saint-Jean (1729-1737), Du couvent des Clarisses (1854-2009) à l’hôtel Le Sauvage.
Samson Bruley, Besançon à vol d’oiseau en 1615, musée du Temps
Partie 1. La Boucle du Doubs. Source : extraits de l’article de Wikipédia.
« Elle est le nom donné au centre historique de la ville de Besançon, qui le doit au fait de s’être développé dans un méandre du Doubs dont la forme même est celle d’une boucle. Ce quartier constituait seul la ville de Besançon avec Battant jusque dans la seconde moitié du XIXe siècle, avant l’expansion urbaine dans les secteurs environnants.
Le nom du quartier vient de l’exceptionnel site où il est situé : la rivière du Doubs contournant la colline Saint-Étienne forme une boucle presque parfaite, faisant ainsi du site de la Boucle une sorte de presqu’île. Dans les Commentaires sur la guerre des Gaules, Jules César décrit ainsi le site de la ville : sa position naturelle la défendait de manière à en faire un point très avantageux pour soutenir la guerre. La rivière du Doubs décrit un cercle à l’entour et l’environne presque entièrement ; la partie que l’eau ne baigne pas, et qui n’a pas plus de six cents pieds, est protégée par une haute montagne dont la base touche de chaque côté aux rives du Doubs.
Le quartier est entouré de trois imposantes collines : la colline de Chaudanne (422 m) au sud-ouest, la colline Saint-Étienne (371 m) au sud et la colline de Bregille (460 m) au sud-est. Le reste du quartier est une zone quasiment plate, idéale aux premières sédentarisations ».
Partie 2. Le Palais Granvelle (1534-1547). Source : extraits de l’article de Wikipédia.
« Entre 1534 et 1547, Nicolas Perrenot de Granvelle fait bâtir son palais dans la Grande rue, symbole de son pouvoir de garde des sceaux de l’Empereur Charles Quint et de son ascension sociale ».
« La famille Granvelle a accumulé dans ces murs au fil du temps de magnifiques collections de tableaux, d’antiquités et de livres qui furent dispersés dès la fin du XVIe siècle et dont une partie forme le fonds primitif de la bibliothèque municipale et du musée des Beaux-Arts.
Après la seconde conquête française de la Franche-Comté par Louis XIV, le palais devint résidence du gouverneur de province. C’est un de ceux-ci, le duc de Tallard, qui installa un théâtre dans les bâtiments en 1740, puis l’académie des sciences, belles-lettres et arts de Besançon en 1752
Le palais Granvelle est constitué de quatre corps de bâtiment sur un sous-sol voûté en berceau qui délimitent une cour entourée d’un portique surmonté d’une galerie. Deux passages mènent à cette élégante cour intérieure angulaire, bordée d’arcades en anse de panier et une fontaine en marque le centre. L’escalier d’honneur s’inscrit dans une tour carrée au dernier étage occupé par un oratoire. C’est un véritable joyau de la Renaissance (XVIe siècle), avec son imposante façade d’influence italienne et flamande, comportant trois niveaux et cinq travées surmontée d’un toit et percé de trois lucarnes gothiques.
Le palais Granvelle accueille le musée du Temps, qui a rouvert ses portes en 2022 après travaux ».
Partie 3. La Citadelle de Vauban (1668-1683). Source : extraits de l’article de Wikipédia.
« La première pierre de la citadelle est posée au mont Saint-Étienne le 29 septembre 1668 alors que la ville est une possession de la Couronne d’Espagne. Le traité de Nimègue, signé le 10 août 1678, rattache définitivement Besançon et sa région au royaume de France. Louis XIV décide alors de faire de Besançon un des maillons essentiels du système de défense de l’Est de la France et confie à Vauban le soin de poursuivre la construction. Elle surplombe de plus de 100 m la vieille ville. »La première pierre de la citadelle est posée au mont Saint-Étienne le 29 septembre 1668 alors que la ville est une possession de la Couronne d’Espagne. Le traité de Nimègue, signé le 10 août 1678, rattache définitivement Besançon et sa région au royaume de France. Louis XIV décide alors de faire de Besançon un des maillons essentiels du système de défense de l’Est de la France et confie à Vauban le soin de poursuivre la construction. Elle surplombe de plus de 100 m la vieille ville.
Le mont Saint-Étienne voit s’établir au cours du XVIIe siècle un ouvrage militaire dessiné par l’ingénieur militaire Vauban en mars 1668. Ce sont néanmoins les Espagnols, de la famille royale des Habsbourg d’Espagne, qui possèdent la Franche-Comté et Besançon depuis le mariage de la Duchesse Marie de Bourgogne avec l’Empereur d’Autriche, qui entreprennent, pendant six années, la construction de l’ouvrage sous la direction de Prosper-Ambroise de Precipiano assisté de l’ingénieur flamand Cornelius Verboom. Deux fronts sont construits : le Front Royal et le Front de secours (c’est Vauban qui débute l’édification de ce dernier en 1668).
La province de Franche-Comté entre 1674 dans le giron de Louis XIV qui décide de poursuivre et d’améliorer significativement les défenses de la ville. En 1683, l’ensemble des principaux travaux fixés par Vauban à la citadelle s’achève avec un second front face à la ville.
En construisant la Citadelle, pièce maîtresse des fortifications bisontines, sur la partie la plus étroite et la plus élevée, Vauban signe une réalisation majeure. Les fortifications de l’ensemble de la ville sont achevées en 1695, après vingt ans de travaux. Elles ont coûté si cher au trésor royal que Louis XIV a demandé, selon la légende, si les murs de la Citadelle ont été construits en pierre ou en or…
La Citadelle est bâtie au sommet d’un vaste anticlinal, sur un terrain barré dans toute sa largeur par trois fronts bastionnés (les enceintes ou fronts). L’ensemble est ceinturé de remparts parcourus par des chemins de ronde et ponctués de guérites. Les murailles peuvent atteindre jusqu’à 15 à 20 mètres de hauteur pour une épaisseur entre 5 et 6 mètres.
Vauban explique dans son Traité de la défense des places comment doit être conçue une place fortifiée :
Les faces sont les seules exposées et toujours les premières attaquées, comme les plus accessibles des corps de place. On n’a rien trouvé de mieux jusqu’à présent pour la défense des places que les bastions dont les meilleurs sont ceux qui ont des flancs à orillons faits à la moderne, et des flancs bas intérieurs, lesquels, outre leur usage ordinaire, peuvent encore servir de souterrains quand ils ne sont pas attaqués…
C’est pourquoi ce n’est pas assez que les chemins couverts soient bien traversés [c’est-à-dire munis de traverses protégeant des tirs de côté], les demi-lunes doublées et bien retranchées, il est encore nécessaire de les bien défendre, et que, pour couronner l’œuvre, les bastions soient aussi bien défendus, et par conséquent bien retranchés non par des ouvrages faits à la hâte, qui ne peuvent être bons ni solides quand on attend que les attaques soient déclarées ».
Partie 4. Le Plan-Relief de Besançon (1722). Source : extraits de l’article de Mémoire vive, ville de Besançon
« Le plan-reliefnous montre la ville quelques années après la conquête française. L’hôpital Saint-Jacques et le quai Vauban viennent juste d’être construits, de même que la citadelle et les fortifications bastionnées.
Les plans-reliefs naissent au XVIe siècle en Europe. Les ingénieurs militaires réalisent des maquettes pour représenter leurs projets de fortifications, les forteresses d’un territoire, ou encore les travaux de siège dirigés contre une ville.
Jusqu’au milieu du XVIIIe siècle, les plans-reliefs sont réalisés au sein même des localités représentées.
Le plan-relief exposé au musée du Temps est une réplique de l’original conservé au Musée des plans-reliefs à Paris. Les relevés préparatoires ayant été perdus, cette réplique a été réalisée en 1990 à partir de 5000 photographies de l’original, au terme de 15 000 heures de travail ».
Partie 5. La reconstruction du clocher de la Cathédrale Saint-Jean. Source : extraits de l’article de Wikipédia.
Crucifixion du Christ : 9 peintures exposées au Musée des Beaux-arts de Strabourg
Les évènements de la Semaine sainte. L’Entrée du Christ à Jérusalem. Le lavement des pieds. La cène. Au jardin des oliviers. Devant le grand prêtre. Les outrages et la trahison de Pierre. La flagellation. Le couronnement d’épines. La condamnation à mort. Ecce homo. Le portement de la croix. Le voile de Véronique. La crucifixion. Le Christ et les deux larrons. La descente de croix. la Pietà. La mise au tombeau. La déploration. La résurrection. Le Christ et les pèlerins d’Emmaüs. Le Christ à Thomas : Noli me tangere.
Thématique : le portement de la Croix, le Christ tombé sous la Croix, la crucifixion, le Christ en Croix, la descente de Croix, la déposition de Croix.
Quiz sur Linked in
Ces 9 tableaux (numérotés de 1 à 9) sont exposés dans le même musée. Son nom ?
Partie 1. Trois générations de Hannong. Source : extraits d’un article de Wikipédia.
Généalogie des Faïenciers Hannong
1A. Charles-François Hannong (1669-1739). « Il est le chef de file d’une famille de faïenciers strasbourgeois. Il est vraisemblablement le premier en France à avoir possédé le secret de la fabrication de la porcelaine dure
Originaire de Maastricht en Hollande, il passe quelques années à Mayence où il acquiert peut-être ses premières connaissances en céramique
Il épouse à Cologne Anne Nikke, fille d’un fabricant de pipes en terre. Paul Adam naît en 1700, Balthazar en 1703.
La famille s’installe à Strasbourg vers 1709 ; elle ouvre une petite fabrique de pipes en terre dans la rue du Foulon. Charles-François fait partie de la corporation des maçons. En 1718, il est nommé échevin par la corporation des maçons unie à celle des potiers.
En 1732, Charles-François se retire des affaires et cède ses deux manufactures à ses fils Paul et Balthazar ».
1B. Paul Antoine Hannong (1700-1760) et Balthazar Hannong (1703-1766). En 1732, Paul et Balthazar sont associés pour les deux manufactures de Strasbourg et d’Haguenau. Le 20 avril 1737 les deux frères se séparent et la société est dissoute. Paul prend la tête de la manufacture de Strasbourg et Balthazar celle de Haguenau. En 1738, Paul rachète la manufacture de Haguenau et la loue à Balthazar pour 500 florins à partir de Noël 1738, pour neuf années consécutives. Le bail est daté du 13 janvier 1739 ; Balthazar a l’intention de racheter la faïencerie de Wachenfeld à Durlach, mais sa tentative se solde par un échec. Puis Paul reprend la direction de la manufacture de Haguenau en 1742.
À la tête des deux manufactures, Paul expérimente la polychromie. Ces essais relèvent désormais de l’appellation technique mixte : utilisation de la technique de petit feu pour cuire des couleurs de grand feu.
La période 1745-1748 marque l’avènement de la véritable cuisson de petit feu avec l’utilisation du pourpre de Cassius. Paul est le premier à utiliser la technique de petit feu sur faïence en France ».
1C. Joseph Hannong (1734-après 1800). « La troisième génération des Hannong est incarnée par ses fils, en particulier Joseph-Adam qui prend la direction de Frankenthal et Pierre-Antoine qui quitte l’année suivante les manufactures de Haguenau et Strasbourg pour tenter de s’établir à Paris.
En 1762, De retour à Strasbourg, Joseph devient le patron des manufactures en 1762. Il revend la manufacture de Frankenthal à l’Électeur palatin Karl Theodor. Il conduit la qualité picturale des décors des manufactures à son apogée. Il se place sous la protection du prince-évêque de Strasbourg, le cardinal Louis-Constantin de Rohan-Guéméné, pour fabriquer de la porcelaine, ce qu’il fait jusqu’à la mort de celui-ci. Malheureusement, les dettes contractées auprès du cardinal de Rohan, qui lui sont réclamées après la mort du fastueux prélat, le conduisent à la faillite vers 1780″.
Partie 2. Faïence. Définitions techniques / mediums /matériaux / supports. Source : Ministère de la Culture.
Corbeille à bord ajouré : procédé consistant à découper, avant cuisson, des parties de la paroi dans toute son épaisseur (voir Excision, Champlevé).
Décor de grand feu : procédé de cuisson du décor de céramique. Le décor est peint sur une couverte crue. Les couleurs employées, à base d’oxydes métalliques, résistantes à une température équivalente ou supérieure à 950°, sont principalement : le cobalt (bleu lapis ou bleu de Sèvres), le manganèse (noir ou brun violacé selon le degré de cuisson), l’antimoine (jaune, difficile à cuire et d’un usage dangereux), l’oxyde de cuivre (vert, fuse parfois dans l’émail), l’oxyde de fer (rouge rouille, difficile à maîtriser car instable), l’oxyde d’étain (blanc opaque). Les couleurs de fond sont souvent cuites au grand feu Les faïences cuites au grand feu présentent en général au revers trois traces de pernettes (supports triangulaires sur lesquelles reposent les pièces pendant la cuisson).
Décor de petit feu ou Feu de moufle : procédé de cuisson du décor posé sur une pièce dont la pâte et la couverte sont déjà cuites. Les oxydes métalliques sont mélangés à des fondants (matériaux améliorant la fusion) et utilisés comme de la peinture, ce qui autorise une grande finesse du dessin. Le degré de cuisson (de 500 à 800°) varie en fonction de la nature des oxydes métalliques et des fondants employés. Ce procédé permet d’obtenir une gamme de couleurs étendue : grande variété de roses (voir Pourpre de Cassius) obtenue à partir de chlorure d’étain et de chlorure d’or, verts et bleus doux. Les faïences portant un décor de petit feu présentent en général au revers six traces de pernettes (supports triangulaires sur lesquelles reposent les pièces pendant la cuisson). Mis au point aux Pays-Bas et en Allemagne au dix-septième siècle, et d’abord utilisé sur porcelaine, le décor de petit feu apparaît en France peu avant 1750.
Faïence (de Faenza, ville d’Italie célèbre pour sa production de céramique au cours du seizième siècle) : argile cuite entre 950 et 1000°, tendre, poreuse, opaque, terne et mate, recouverte d’un émail, le plus souvent stannifère, destiné à rendre l’objet imperméable et pouvant lui-même recevoir un décor. Apparue au huitième siècle au Moyen-Orient, elle se répand en Occident grâce aux artistes hispano-mauresques, puis Italiens (voir Majolique).
L’exceptionnel musée du Temps de Besançon est niché dans l’écrin du palais Granvelle édifié au 16ème siècle. Rouvert en juin 2022 après travaux, c’est une merveille qui mérite un grand détour !
Les collections du musée rassemblent 1 500 montres, ébauches et boîtes, plus d’une centaine d’horloges de parquet, comtoises et pendules, un ensemble de 2 000 gravures liées à l’horlogerie allant du XVIe au XIXe siècle, mais aussi de nombreux outils, machines, matériels scientifiques passés et présents collectés auprès de laboratoires européens de haute technologie… La mesure du temps a toujours été la plus précise de toutes les mesures.
Cette chronique du blog est dédiée à l‘histoire de l’horlogerie en Suisse et en France (partie 1), particulièrement à Besançon (partie 2). Elle s’inscrit par ailleurs dans l’Histoire du XVIIIe siècle.
Partie 1. Brève histoire de l’Horlogerie en Suisse et en France. Sources : extraits d’un article de Wikipédia.
« Depuis le Moyen-Âge, des mécanismes horlogers de grandes dimensions sont installés dans les clochers des villes du Saint-Empire romain germanique. Exemples : cathédrale de Strasbourg en 1354 ; Stralsund en 1394 ; Berne en 1405 ou Prague en 1410.
Au XVIe siècle, la fabrication des premiers mécanismes horlogers mus par des ressorts s’établit.
Plusieurs régions qui font partie de la Suisse romande ont vu débuter l’industrie horlogère : Genève, le Pays de Vaud… Ces régions ont connu un afflux de réfugiés huguenots français, après l’édit de Fontainebleau.
Les montres sont incrustées dans des boîtes, véritables bijoux à l’intérieur, que l’on cache dans ses vêtements. Jean Petitot (1607-1691) et Jean-Étienne Liotard (1702-1789) deviendront ainsi plus tard de remarquables ambassadeurs du savoir-faire genevois quant aux miniatures sur émail.
L’accès au métier est restreint (un seul apprenti par maître), mais ouvert aux étrangers qui ont fondé une Maîtrise. Les monteurs de boîtes en 1698 et les graveurs en 1716 constituent à leur tour leur propre maîtrise, échappant à la juridiction des horlogers et orfèvres.
A partir du XVIIIe siècle, l’histoire s’est progressivement accélérée avec l’apparition d’une proto-industrie massive dans les montagnes suisses. Elle a précédé la révolution industrielle et lui a résisté pendant longtemps.
Les horlogers genevois de souche abandonnent alors le travail des mouvements bruts ou ébauches, pour se réserver le finissage. Par une série de règlements protectionnistes, ils empêchent l’implantation proche de concurrents capables de fabriquer la montre complète. Objectif, cantonner cette industrie naissante dans un travail de sous-traitance pour la Fabrique de Genève, mais les Jurassiens organisent leurs propres comptoirs.
Après la mort de Louis XIV, le régent Philippe d’Orléans prit goût pour les arts mécaniques, et particulièrement l’horlogerie. Il voulut créer une pépinière d’artistes d’élite, venus de Londres, dont Henry de Sully qui fonda en 1718 une manufacture d’horlogerie à Versailles et construisit une horloge marine pour laquelle il inventa un échappement à repos flottants. Sully eut pour émules et pour amis Lebon et Gaudron, tandis que Julien Le Roy imagina une pendule à équation, saluée par l’Académie des sciences. S’inspirant d’Isaac Newton, il utilisa de l’huile aux pivots des roues et du balancier des montres, pour diminuer l’usure et les frottements.
En 1740, un apprenti nommé Samuel-Olivier Meylan (1721-1755), fils de Jean-Baptiste, a introduit l’horlogerie complexe dans la Vallée de Joux, après que Mathieu Biaudet, maître-horloger, l’eut initié à son art. Il crée la première montre de poche, équipée d’un mécanisme de boîte à musique.
En 1777, l’horloger suisse Abraham Louis Perrelet crée la « montre à secousses » dite perpétuelle, souvent considérée comme la première montre automatique, tandis que l’année suivante, l’horloger liégeois Hubert Sarton dépose un document décrivant une montre automatique à rotor, auprès de l’Académie des sciences de Paris.
Vers 1785, environ 20 000 personnes travaillaient dans l’horlogerie à Genève produisant 85 000 montres par an (50 000 montres dans le Jura neuchâtelois).
La mécanique horlogère était au XVIIIe siècle la technique de pointe qui passionnait toutes les élites. Les grands horlogers furent aussi souvent des constructeurs d’automates visant à imiter la vie. Ceux de Jacques de Vaucanson en 1738, comme le joueur de flûte, et le canard, qui ingérait des aliments, inspirent ceux d’Henry et Pierre Jaquet-Droz.
La production en France liée aux commandes du roi. Jean-André Lepaute (1720-1787) fonda en 1740 son entreprise à Paris et conçut la construction de la plupart des grandes horloges publiques : Luxembourg, Jardin des Plantes…
Au XVIIIe siècle, l’horlogerie française connaît un âge d’or. À Paris et à Versailles, les horlogers Ferdinand Berthoud, Jean-Antoine Lépine et Abraham Breguet mettent au point de nouvelles techniques et commercialisent des modèles toujours plus prestigieux ».
Partie 2. Histoire de l’Horlogerie à Besançon. Source : extraits d’un article de Wikipédia.
« L’horlogerie existe en région Franche-Comté depuis la fin du XVIIe siècle, notamment grâce à l’horloge comtoise. Cette horloge à pendule fabriquée particulièrement à Morez et à Morbier dans le Haut Jura est considérée comme l’une des industries typiques de la région, avant que la fabrication industrielle ne s’arrête au début du XXe siècle. Pendant plus de trois siècles, cette horloge, simple et robuste, rencontre un grand succès : à son apogée, la production atteint les 150 000 pièces par an dans les années 1850.
Les activités horlogères qui existaient à Besançon avant l’arrivée de Suisses et la Révolution française, étaient exclusivement le fait de petits ateliers, tel que Paliard, Lareche, Joffroy, Perrot ou encore Perron qui furent considérés comme des maîtres horlogers de leurs temps. Le plus illustre d’entre eux est Perron, qui est notamment l’auteur de pièces réputées comme ces pendules Louis XIV, Louis XV et Louis XVI reconnues pour leur grande qualité. Ces ouvriers exécutaient eux-mêmes toutes les pièces d’horlogerie, avant que la production industrielle soit importée par les Suisses dans la ville…
Plus significativement à la fin du XVIIIe siècle, des horlogers suisses installèrent dans la capitale comtoise les premiers ateliers. C’est en 1793 que le Genevois Laurent Mégevand (1754-1814) s’installe à Besançon avec 80 confrères, fondant ainsi le pôle industriel horloger de la ville. Puis petit à petit, des Bisontins prennent part à cette fièvre horlogère, et firent définitivement de Besançon la Capitale française de l’horlogerie lors de l’Exposition internationale de 1860.
Par la suite, ils feront venir dans la cité 22 familles d’horlogers, soit entre 400 et 700 personnes originaires principalement du Locle et de la principauté de Neuchâtel, mais aussi de Genève, de Porrentruy, de Montbéliard, de la Savoie et même du Palatinat.
Ces immigrés étaient largement encouragés par les pouvoirs publics français, notamment par un décret qui, en 1793, fonde la Manufacture Française d’Horlogerie à Besançon et leur offre des locaux spacieux ainsi que des subventions.
En 1795, on compte mille horlogers dans la ville, et à la fin de l’Empire environ 1 500 Suisses habitent la capitale comtoise dont 500 travaillant exclusivement dans l’horlogerie et produisant environ 20 000 unités par an, avant que cette communauté ne soit peu à peu remplacée par de la main d’œuvre locale.
En 1801, un premier atelier d’apprentissage d’horlogerie est installé dans l’hôpital Saint-Jacques, mais le véritable engouement pour de l’enseignement horloger à Besançon datera des années 1850. La production horlogère progresse de 14 700 pièces en l’an III (1794-1795) à 21 400 en l’an XI (1802-1803).
Après la fin des faveurs accordées aux immigrés suisses, la plupart d’entre eux regagnèrent leur région natale ou verront leurs entreprises tomber en faillite, comme c’est le cas de Mégevand qui mourut dans la misère en 1814. Cependant, même si les initiateurs du mouvement horloger de la ville font grise mine, le pôle industriel est bien ancré : l’horlogerie franc-comtoise était née ».
« Après les interventions de Frédéric II, au 16ème siècle, plusieurs autres modifications ont été réalisées pour s’adapter aux besoins défensifs. L’ensemble comprend d’imposantes murailles rythmées par des tours carrées au-dessus d’un fossé large et profond ».
Partie 2. Castello Normanno Svevo. Château édifié par le roi normand Roger II, abritant le salon de la Gipsoteca, collection de reproductions en plâtre des plus beaux exemples de la sculpture romane des Pouilles. Source : citation de l’article du Petit Futé.
Œuvres photographiées :
épisodes la Passion du Christ (12ème siècle), la Cène (13ème siècle),
Christ bénissant et Vierge allaitant (13ème siècle),
« L’église est le siège de l’archevêque de Trani-Barletta-Bisceglie.
Sa construction (1099-1143) est liée à des événements de Saint Nicolas Pèlerin au cours de la période de domination normande.
Elle a été construite en utilisant le matériau de tuf calcaire typique de la région : c’est la pierre de Trani, extraite des carrières de la ville, caractérisée par une très légère couleur rose, presque blanc.
L’église se distingue par son important transept, par l’utilisation de l’arc ogival formant un passage sous le campanile-clocher, un phénomène pas très courant dans l’architecture romane ».
Partie 2. Histoire de la Cathédrale. Source : extraits du site Web.
« La posizione della cattedrale di Trani ne ha fatto una delle più famose al mondo; realizzata in chiara pietra calcarea, fornita dalle generose cave del luogo, è la sentinella di una delle più importanti città marinare della Puglia, ed è un esempio eccellente di architettura romanica pugliese.
L’attuale cattedrale sorge sul sito già occupato dalla precedente cattedrale paleocristiana, documentata dal IX secolo e dedicata alla Vergine. Di quel venerabile luogo, completamente demolito per dar luogo alla nuova costruzione, restano il sacello ipogeico dedicato al protovescovo di Brindisi san Leucio ed alcuni brani di pavimento musivo.
Il sacello (chapelle) è un ambiente quadrato di età longobarda, con un vano centrale atto ad accogliere le reliquie, ispezionabili mediante finestrelle, ed un deambulatorio anulare che permetteva lo scorrere a senso unico della fila dei devoti, con differenti varchi per l’ingresso e l’esito.
La grande chiesa cominciò a sorgere nel 1099, per volontà del vescovo Bisanzio, a seguito della morte e canonizzazione del giovane pellegrino Nicola, sbarcato a Trani, dalla Grecia. La Cattedrale; costruita con pubblico denaro, è frutto di un ardito progetto unitario, inteso ad isolare la costruzione dalle acque marine di risalita; è interamente sub divo, compreso l’ambiente più importante per una chiesa romanica, la cripta, destinata a custodire le reliquie del santo patrono di Trani, San Nicola il Pellegrino.
La cripta della cattedrale di Trani, infatti, non corrisponde all’etimologia, non è affatto ‘nascosta’, è luminosa ed alta, con crociere sorrette da una selva di elegantissime colonne di marmo greco; varchi oggi murati ne consentirono l’accesso dall’esterno ed il funzionamento in autonomia finché non venne ultimato il corpo longitudinale; tuttavia, la posizione della cripta permane quella canonica, sottostante il presbiterio, in quanto le fu genialmente allineata una chiesa a sala, impostata su due file di basse colonne, che conserva solo nel nome la memoria dell’antica chiesa di S. Maria e costituisce il supporto della chiesa superiore, dedicata alla Vergine Assunta.
Questa ha pianta basilicale con transetto e tre navate, copertura a capriate sulla centrale, a crociere sulle minori, matronei, colonne binate come insolito e aggraziato sostegno; la sua costruzione si protrasse fino agli ultimi decenni del XII secolo; nel presbiterio, si leggono consistenti tracce dell’originario pavimento a mosaico, simile per qualità, temi e fattura al pavimento della cattedrale di Otranto (1165) ».
« Bien que moins connue que la basilique San-Nicola, la cathédrale est le siège de l’archevêché de Bari-Bitonto. Elle est dédiée à Sabin de Canosa (461-566), un évêque du VIe siècle, dont les reliques ont été apportées au IXe siècle.
La présence documentée d’un évêque à Bari remonte à Gervais, qui a assisté au concile de Sardica en 347, et à son successeur Concordius, qui était présent au Concile de Rome (382).
VIe siècle. L’évêque a été élevé au rang d’archevêque, et la présence d’une cathédrale de Bari est établie pendant la même période.
Sous la nef actuelle se trouvent des traces d’une ancienne église à abside d’avant le premier millénaire. Elle avait trois nefs et des pilastres carrés.
Première moitié du XIesiècle. L’archevêque Bisanzio ordonne la construction d’une nouvelle église épiscopale, qui est achevée sous ses successeurs Nicola I (1035-1061) et Andrea II (1061-1068). Celui-ci quitte Bari pour Constantinople où il se convertit au Judaïsme. Il y meurt.
1064. Dans la cathédrale désormais terminée, se tient un synode d’évêques.
1071. Les Normands conquièrent Bari. Le siège épiscopal demeure vacant.
1080. Ursone, évêque de Rapolla, est transféré à l’archevêché de Bari-Canosa par Roberto Guiscardo, duc d’Apulie. Il demande aux chanoines anciens des informations sur les édifices précédents et sur les reliques qui y étaient conservées.
1081. Ursone, en partance pour un pèlerinage en Terre sainte, rentre précipitamment suite à la nouvelle de l’arrivée des reliques de saint Nicolas. Il les confie à Elie, abbé bénédictin. En même temps, il construit une église en l’honneur de saint Nicolas sur l’aire laissée vide par l’administration byzantine, et concédée par le duc Roger Borsa,
1089. Mort d’Ursone. Le Pape Urbain II dépose solennellement les reliques dans la crypte de la nouvelle basilique dédiée à Saint Nicolas (encore en construction) et consacre Elie archevêque de Bari et Canosa..
1090-1178 : Quatre cartels
1156. La cathédrale est détruite par Guillaume Ier de Sicile avec le reste de la ville (alors que la Basilique Saint-Nicolas a été épargnée).
Construction de la nouvelle cathédrale. À la fin du XIIe siècle, l’archevêque Rainaldo engage la reconstruction de la cathédrale, la réutilisation des matériaux de l’église précédente et d’autres bâtiments détruits.
1292. Consacrée le 4 octobre, la nouvelle cathédrale a été édifiée dans le style de la basilique Saint-Nicolas.
Au XVIIIe siècle, la façade, la nef et bas-côtés, le Trulla (l’ancien baptistère) et la crypte sont rénovés dans le style baroque, sous l’archevêque Muzio Gaeta selon le projet de Domenico Antonio Vaccaro. Les trois portails construits au XIe siècle ont été remodelés au XVIIIe siècle.
L’aspect d’origine romane de l’intérieur est restauré dans les années 1950. Les deux dernières restaurations ont été celles de la fin du XXe siècle qui a restauré la clarté des structures romanes, et celle du XXIe siècle, qui a rénové l’intérieur.
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