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Sylvie Retailleau, ministre de l’ESR

Toutes les chroniques d’Histoires d’universités sur Sylvie Retailleau, nommée ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche le 20 mai 2022, après avoir été Présidente de l’université Paris-Sud Orsay (2016-2020), puis présidente de l’Université Paris-Saclay (2020-2022), créée par le décret du 5 novembre 2019.

Biographie de Sylvie Retailleau sur le site du MESR.

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Besançon et Dijon : vers un EPE ?

Rififi dans les universités de Bourgogne et de Franche-Comté : supprimer la COMUE et créer un établissement public expérimental (EPE) ? Les EPE sont aujourd’hui très tendance : ils permettent de supprimer la démocratie universitaire telle qu’elle a été fondée fin 1968 par la loi Faure, les élus enseignants, BIATSS et étudiants perdant  la majorité au Conseil d’administration au profit des présidents ou directeurs de chacun de établissements membres de l’EPE et de personnalités, éventuellement désignées par les ministères de tutelle.

Source : article d’Isabelle Brunarrius, France Info Bourgogne Franche-Comté, 28 avril 2022. Signalement par Michel Abhervé, Blog Alternatives Économiques.

« L’avenir de la COMUE, communauté d’universités et d’établissements, est au cœur d’une bataille qui risque d’affaiblir le financement de la recherche pour les deux universités de Bourgogne et de Franche-Comté. Explications.

En politique, le timing est une carte maîtresse. Juste entre les deux tours de l’élection présidentielle, ce moment suspendu où les ministères sont dans un entre-deux, Vincent Thomas, le président de l’université de Bourgogne intervient, le 14 avril 2022, devant les élus de Dijon Métropole. L’universitaire réitère sa volonté d’obtenir un « double siège » pour l’université de Bourgogne-Franche-Comté au nom de l’« équilibre territorial ».

Lors de la fusion des deux régions en 2015, il avait été convenu que le siège de l’université de Bourgogne-Franche-Comté et des instances éducatives comme le Rectorat et le Crous seraient à Besançon, et d’autres instances auraient leurs sièges à Dijon. Aujourd’hui l’université de Bourgogne veut un siège chez elle, en plus de celui octroyé à Besançon.

  • Soit nous obtenons un double siège, une demande très importante d’équilibre entre les deux villes Dijon et Besançon et, auquel cas, nous poursuivons avec moins pour poursuivre cette collaboration dans le cadre de la COMUE. Si nous n’obtenons pas ce double siège (et nous attendons une réponse du gouvernement avant le 31 mai 2022), nous avons pris la décision de transformer la COMUE en convention de coordination territoriale. Vincent Thomas, Président de l’université de Bourgogne .

Cette volonté des « deux sièges » est soutenue par François Rebsamen, le président de Dijon Métropole.  Depuis l’attribution à Besançon du siège de la COMUE, la gouvernance n’a jamais vraiment fonctionné. Un sentiment unanimement partagé.

  • Quand les deux partenaires ne veulent pas se mettre d’accord sur un lieu unique, la moindre des choses aurait été de le faire sur deux sites en même temps. François Rebsamen, président de Dijon Métropole .

A noter que Vincent Thomas s’exprime en utilisant un «nous » qui pourrait faire penser que cette demande émane des sept membres de la  COMUE mais le président de la COMUE, Dominique Grevey, se refuse à tout commentaire.

Un peu plus tard dans son intervention devant les élus de Dijon Métropole, le président de l’université de Bourgogne admet qu’il y a des « résistances » à son projet.

Vincent Thomas veut aller plus loin et c’est ce qui inquiète Anne Vignot, la présidente du Grand Besançon.

La convention territoriale qui pourrait prendre la place de la COMUE serait finalement une étape avant la création d’un établissement public expérimental unique.

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EPE Université Paris Cité

L’université de Paris devient Université Paris Cité. Décret n° 2022-327 du 4 mars 2022 portant dénomination d’établissement public expérimental (EPE).  

Partie 1. Histoires de dénominations. De Sorbonne Paris Cité (PRES puis COMUE) à Paris Cité. De 2011 à 2017, quelques dizaines de chroniques de ce blog sur Sorbonne Paris Cité (SPC).

2002-2007. « La constitution de Pôles de recherche et d’enseignement supérieur (PRES) est un des  instruments de coopération proposés par la loi de programme pour la recherche du 18 avril 2006. Elle correspond à un besoin ressenti par toute la communauté concernée de mettre fin à l’émiettement territorial de la carte universitaire et de recherche ».

2007-2012. Sorbonne Paris Cité est le nom choisi pour former le PRES associant 4 universités, Paris 3 Sorbonne Nouvelle, Paris 5 René Descartes, Paris 7 Denis Diderot, Paris 13 Villetaneuse.

2012-2017. Le nom Sorbonne Paris Cité ne change pas quand aux PRES sont substituées les COMUE à la Fioraso. Mais un détail qui n’en est pas un : les universités de Paris 3 et de Paris 13 se retirent, ou plutôt sont poussées hors de la COMUE, car elles représentent un boulet pour obtenir le label Initiative d’excellence des Investissements d’avenir.

2017-2022. Paris 5 René Descartes et Paris 7 Denis Diderot fusionnent sous le nom d’Université de Paris, puis optent pour le statut d’Établissement public expérimental (décret du 20 mars 2019).

Décembre 2021. L’université de Paris est rappelée à l’ordre par un arrêt du Conseil d’Etat en date du 29 décembre qui annule son décret fondateur et la somme de changer de nom.

  • Dans ma chronique du 3 janvier 2022, j’avais suggéré que le nouveau nom  soit Université de Paris Quartier Latin, son siège social se trouvant dans ce quartier historique et non dans l’île de la Cité.  
  • Dans ma chronique du 6 janvier 2022, je montrai en quoi le choix du statut d’établissement public expérimental par l’université de Paris, devenue aujourd’hui université Paris Cité, faisait d’elle Une bureaucratie +++

Partie 2. Texte du décret du 4 mars 2022.

Publics concernés : usagers et personnels de l’établissement public expérimental créé par le décret n° 2019-209 du 20 mars 2019, initialement dénommé université de Paris, et de l’Institut de physique du globe de Paris.

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Université Paris Lumières, So Skilled

Partie 1. Université de Paris Quartier Latin (chronique du 3 janvier 2022). « Le problème n’est pas tant celui de la dissémination du terme Paris dans les titres de la plupart des 17 universités franciliennes, que celui de la complexification anarchique du tissu universitaire en région francilienne. Subsiste une première strate historique : celle des trois formes de regroupement de la loi Fioraso : fusion, communauté d’établissements (COMUE), association d’établissements. Se dessine une seconde strate, celle de la loi sur la Société de confiance qui permet la création d’EPE (Établissements Publics Expérimentaux).

L’Université Paris Lumières (PLUM) a le statut d’une Comue. Elle se dit au cœur des Sciences Humaines et Sociales, mais elle ne mentionne pas sur son site l’existence du Campus Condorcet, ses deux universités-mères (Paris VIII et Paris X) figurant pourtant parmi les 11 établissements cofondateurs de ce Phare sans Lumière des SHS à Aubervilliers (Campus Condorcet : la Cour des comptes accuse). Pourquoi PLUM n’a-t-elle pas profité de la loi sur la Société de confiance pour rechercher le statut d’Établissement Public Expérimental ».

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Partie 2. Fabienne Brugère, a été réélue présidente de la Comue Université Paris Lumières, le 10 mars 2021, par le CA de l’établissement, au 1er tour avec 24 voix sur 43 suffrages exprimés.  Dans une décision rendue publique le 18 décembre 2020, le Tribunal administratif de Paris avait en effet enjoint la Comue de procéder à une nouvelle élection de la présidence…

« Fabienne Brugère est une philosophe spécialisée en esthétique et en philosophie de l’art, histoire de la philosophie moderne, philosophie morale et politique, études de philosophie anglo-américaine et théorie féministe« . Cette dernière thématique semble l’emporter dans son dernier essai : on ne naît pas femme, on le devient (Stock, Collection puissance des femmes, 2019, 224 pages).

« Professeure à l’université Bordeaux-Montaigne et vice-présidente déléguée aux relations internationales de cette université, elle a rejoint l’université Paris-VIII, depuis septembre 2014, pour une chaire de philosophie des arts modernes et contemporains« .

Partie 3. Édito de Fabienne Brugère, dans La lettre de l’Université Paris Lumières, février 2022.

Partie 4. « L’UPL est lauréate de la première vague du 3ème Programme d’investissement d’avenir (PIA 3) portant sur les appels à projets Nouveaux Cursus à l’Université (NCU).

C’est ainsi que le NCU So Skilled mise sur la valorisation des capacités et savoir-faire de l’étudiant en lui proposant plusieurs dispositifs pédagogiques innovants qui peuvent évidemment se conjuguer aux dispositifs d’accompagnement des étudiants à la construction de leur orientation et de leur insertion professionnelle.

Il participera ainsi à la transformation progressive du premier cycle des études supérieures dont l’objectif premier est de favoriser l’épanouissement et la réussite étudiante ».

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Aucun semestre ne sera neutralisé

Suite de la chronique Pour ou contre le 10 améliorable

Pierre Mutzenhardt, Président de l’Université de Lorraine, Communiqué du 14 avril 2020.

  • Photos du siège de la présidence de l’université de Lorraine, cours Léopold à Nancy. 14 photos de juin 2010 quand les 3 universités de Lorraine n’étaient pas encore fusionnées et formaient un Pôle de Recherche et d’Enseignement Supérieur (PRES).

Le Président de la République a également annoncé que le Gouvernement précisera pour chacun la bonne organisation qui sera nécessaire, en particulier pour les examens et les concours. Ces annonces nous concernant plus particulièrement devraient avoir lieu cette semaine. 

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Les modalités de contrôle des connaissances seront arrêtées cette semaine à l’issue des travaux des conseils de collégiums permettant l’organisation de la première session à distance pour l’ensemble des formations. Nous devrions recevoir dans les jours qui viennent des informations plus précises de la part du ministère qui pourraient avoir un impact sur la seconde session des examens et sur l’organisation des concours. Nous savons que nos étudiants sont en attente d’une réponse rapide mais également la plus précise et définitive possible. C’est pourquoi, nous adresserons aux composantes et collégiums une note complète dans le courant de la semaine prochaine.

La crise sanitaire que nous traversons nous conduit à exercer autrement nos missions de formation et de recherche, différemment, mais certainement pas à les arrêter. Dans tous les domaines de formation, les équipes pédagogiques et administratives ont travaillé à l’aménagement des modalités de contrôle des connaissances dans le cadre des ordonnances nationales relatives à l’état d’urgence sanitaire et des dispositions adoptées par le Conseil de la Formation le 24 mars dernier.

Aucun semestre ne sera « neutralisé », de même que toute pratique contraire à l’esprit de nos missions ne pourra être acceptée. Partout dans l’établissement, les équipes ont travaillé à la mise en place de modalités de contrôle adaptées, à distance et en s’appuyant sur le contrôle continu déjà réalisé. J’appelle ici solennellement les présidents de jury à la plus grande bienveillance et à notamment porter attention à ce que ces circonstances exceptionnelles d’évaluation ne portent pas préjudice aux étudiants, notamment celles et ceux qui sont dans une situation particulièrement difficile.

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Univ Reims. Se Regrouper ou non ?

Reims (URCA) : regrouper, dégrouper. Télécharger le pdf de la chronique (10 pages).

Des coûts de coordination extrêmement élevés et une absence de résultat : retour à la case départ. De 2009 à 2017, l’université de Reims Champagne Ardenne est allée de regroupements en dégroupements.

2009. Début de la discussion sur la création d’un Pôle de recherche et d’enseignement supérieur (PRES) avec l’université de Picardie. 2012 (avril) : création de ce PRES (rappel : les PRES ont été créés en 2006 !).

2015. Décret abrogeant le PRES et le remplaçant par une Communauté d’universités et  d’établissements (COMUE), sans l’université de Picardie, mais avec l’Université Technologique de Troyes.

2017 (décembre). Abrogation de la COMUE et création d’une Association entre 13 établissements du site Champenois.

Onze chroniques d’Histoires d’universités (texte intégral). 5 présidents de 1997 à 2020.

2009. Les présidents de l’URCA, Université de Reims Champagne Ardenne. 23 photos : Quiz. 5 présidents de l’URCA (Reims)

Présidents de 1971 à 1997. Michel Devèze (historien), de 1971 à 1976. Jean Le Men (pharmacien), de 1976 à 1977. Lucien Bernard (physicien), de 1977 à 1982. André Laberrigue (physicien), de 1982 à 1987. Jean Raymond (angliciste), de 1987 à 1992. Claude Séverin (physicien et odontologiste), de 1992 à 1997.

Présidents de 1997 à 2020. Jacques Meyer, mathématicien, président de 1997 à 2002. Gérard Mary, physicien (2002 à 2007). Richard Vistelle, pharmacien (2007 à 2012), Gilles Baillat, sciences de l’éducation (2012 à 2016). Guillaume Gellé, Génie informatique, automatique et traitement du signal (2016 à 2020, réélu en 2020).

Jacques Meyer, 1997-2002

Président du Département mathématiques de la faculté des sciences de 1984 à 1986, puis le doyen de cette même faculté, de 1986 à 1990. Il est nommé directeur de l’IUFM de Reims en 1990, où il restera sept années avant d’être élu président de l’université de Reims Champagne-Ardenne de 1997 à 2002.

Jacques Meyer est élu le lundi 14 mars 2016 président de la Comue Université de Champagne pour un mandat de quatre ans par le conseil d’administration de l’établissement, dont il était administrateur provisoire depuis le 17 juillet 2015.

L‘ancien président de l’établissement (1997-2002) et premier vice-président en charge de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation au conseil régional de Champagne-Ardenne (2010-2015) a réaffirmé vouloir « poursuivre la structuration en cours dans une démarche respectueuse des sept établissements membres, et de mettre la communauté au service de l’animation de la vie universitaire et scientifique du site.

Gérard Mary, 2002-2007

Le CD2R, conseil de développement de Reims et du Pays Rémois (Reims 2020), présidé par Gérard Mary, ancien président de l’URCA, préconise également la création d’un PRES

Richard Vistelle, 2008-2012

2009 (mars). Pas de PRES à Reims !

4èmes Assises Recherche & Entreprises organisées par la Région Champagne-Ardenne. Atelier 6 : vers un pôle de recherche et d’enseignement supérieur (PRES) en Champagne-Ardenne.

Les PRES (cliquer ici pour en savoir plus) sont créés en 2006. Les 2 présidents d’université présents à Reims et les 2 directeurs d’école de commerce et de management se sentent sans doute coupables de n’avoir pas encore créé de PRES. La région pousse à sa création (lire la note) ! Lors de l’atelier, les 4 dirigeants se sont dits partisans d’un PRES ; mais un seul y croit-il vraiment ? Chacun a surtout insisté sur les obstacles : points forts non sérieusement identifiés, services communs non encore partagés, difficile alliance du public et du privé (question des droits d’inscription), périmètre (à 4, à 6 ?), quelle gouvernance?…

Depuis la création des PRES, est apparue l’opération Campus (2008) (cliquer ici pour en savoir plus) : la Champagne-Ardenne ne fait pas partie des élus. Drame ! Être transformé à terme en collège universitaire ! Et si ces 4 établissements du supérieur transformaient ce retard à l’allumage en atout : OK pas de PRES en CA, pensons plutôt à l’organisation de l’enseignement supérieur dans les 5 à 10 années qui viennent !

Discutons avec le Conseil régional et mettons-nous d’accord pour proposer la création de lycées d’enseignement supérieur (IES), établissements publics autonomes des lycées et des universités, chargés d’organiser un premier cycle de 3 ans conduisant à la licence, regroupant, dans un même établissement, environ 2.500 élèves de CPGE, de STS et IUT fusionnés, et de l’ex-licence universitaire. Sept ou huit LES pourraient être créés en région : à Reims, à Troyes, à Châlons en Champagne, à Epernay, à Charleville Mézières et à Chaumont. Les LES sont la condition de l’objectif partagé par tous : porter à 50% la proportion de jeunes obtenant un diplôme du supérieur, la licence.

Pensons alors à la création d’une université unique de 20 à 25.000 étudiants délivrant des masters et des doctorats (et non plus des licences) : masters et doctorats universitaires à Reims correspondant aux pôles de compétitivité actuels (agroressources, matériaux nouveaux, santé-pharmacie) et incluant deux pôles en formation des maîtres et en SHS, école d’ingénieurs et doctorats en ingénierie à Troyes, école de management – commerce à Reims avec une antenne à Troyes.

Pour atteindre la taille critique d’une université de 20.000 à 25.000 étudiants en master et doctorat, université d’excellence estimée internationalement, les forces des 4 établissements actuels et le soutien de la Région ne suffiront pas. Il faut donc franchir les frontières, ouvrir la future université aux deux universités picardes et à des universités wallonnes. Et si la Champagne Ardenne était pionnière pour inventer l’université de demain, l’Université franco-belge ?

2012 (avril). L’Université fédérale européenne Champagne Ardenne Picardie est un pôle de recherche et d’enseignement supérieur créé par décret du 26 avril 2012, et regroupant l’université d’Amiens (Picardie Jules Verne) et l’université de Reims Champagne-Ardenne.

2012 (24 avril). Décès du président Richard Vistelle

Richard Vistelle, président de l’université de Reims Champagne-Ardenne (URCA), professeur de pharmacie et praticien hospitalier, est décédé brutalement, dimanche 21 avril 2012, à l’âge de 61 ans. Hommage à lui qui s’est battu pour faire reconnaître par toutes et tous, dans un contexte difficile, deux grands projets, construits avec son équipe : le regroupement de toutes les facultés de l’université sur le campus de Croix-Rouge et l’alliance avec l’université de Picardie dans le cadre d’un Pôle de recherche et d’enseignement supérieur.

Les membres du CA, nouvellement élu en mars, avaient décidé de ne pas reconduire Richard Vistelle dans ses fonctions présidentielles. Gilles Baillat, le nouveau président, prendra ses fonctions le 6 mai et aura à cœur de conduire à terme les deux projets de son prédécesseur.

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ESR Aquitaine : le grand gâchis

Décret n° 2020-239 du 12 mars 2020 portant dissolution de la Communauté d’universités et établissements d’Aquitaine

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10 ans de regroupements d’établissements d’Enseignement Supérieur et de Recherche en Aquitaine. 10 ans de gâchis humains, matériels et financiers, rappelés et commentés dans ma chronique du 28 octobre 2019, Fusion. Bordeaux sans Humanités

Histoire de l’université racontée sur le site de l’Université de Bordeaux fusionnée. Le point faible de la fusion bordelaise : une fusion partielle. Trois établissements l’ont refusée (Bordeaux 3 Michel de Montaigne, Sciences Politiques, Institut Polytechnique de Bordeaux). Un établissement a été tenu à l’écart, l’université de Pau et des Pays de l’Adour.

Créée par décret le 3 septembre 2013, quelque 573 ans après sa création originelle en 1441, l’université de Bordeaux retrouve son unité. De l’université de Bordeaux médiévale à celle du XXIème siècle, retour sur une longue histoire…

2009. Succès du projet bordelais à l’appel d’offre Opération Campus (475 millions d’euros de dotations en capital, alloués par l’État),

2012. Au bout d’un an de chantier, les deux écoles choisissent de ne pas aller jusqu’au bout du processus de fusion, tout en réaffirmant leur volonté de trouver une place dans le contexte de la politique du site universitaire bordelais.

2012. Investissements d’avenir. Le projet porté par les universités de Bordeaux est labellisé IDEX. Dotation en capital : 700 millions ».

2014. Créée par décret le 3 septembre 2013, l’université de Bordeaux naît officiellement le 1er janvier 2014. Mon Commentaire de blogueur. L’université de Bordeaux regroupe les universités de Bordeaux 1, Bordeaux 2, Bordeaux 4. Bordeaux 3 Montaigne, l’université des Humanités, a rejeté la fusion. Quant à l’université de Pau et des Pays de l’Adour, on ne lui a rien demandé. En aucun cas, l’université de Bordeaux ne peut se présenter comme l’université de la Région Aquitaine et encore moins de la Grande Région Nouvelle Aquitaine.

2015 (mars). Naissance de la COMUE Aquitaine

« Héritière du Pôle de Recherche et d’Enseignement Supérieur de Bordeaux, les statuts de la Communauté ont été adoptés par ses six membres, approuvés par le décret n° 2015-281 du 11 mars 2015 et publiés au journal officiel de la République Française ».

2017 (décembre), source News Tank Higher Education. Manuel Tunon de Lara, président de l’université de Bordeaux : La Comue Aquitaine est une création artificielle, conçue comme une ombrelle dont on pouvait attendre qu’elle joue un rôle si elle réussissait à mettre en relation les établissements de toute la nouvelle région Aquitaine. Or elle n’a pas su jouer ce rôle ». Le 15 décembre 2007, le CA de l’université de Bordeaux décide d’engager une procédure afin de quitter la Comue.

2018 (18 janvier). Tunon de Lara, réélu président de l’université de Bordeaux par 23 voix contre 13 pour Renaud Coulangeon. Chroniques sur cette réélection (cf. image finale)

Commentaires dans ma chronique. Les personnels et les étudiants de l’université de Bordeaux devront rappeler constamment au président réélu par le Conseil d’administration que la liste qui le soutenait, lors des élections aux conseils centraux, a recueilli moins de 25% des voix des personnels enseignants inscrits sur les listes électorales. Le président de l’université de Bordeaux est donc un « mal élu ». L’oubliera-t-il ?

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Univ. Bourgogne. Président Thomas

9 mars 2020. Communiqué de l’université de Bourgogne. Le Conseil d’administration a procédé à l’élection du président de l’uB. Vincent THOMAS, porteur des listes Ensemble pour une université humaine, ouverte et ambitieuse, a été élu avec 17 voix sur 32. La durée de son mandat sera de 4 ans.

Article du Bien public. « Ancien doyen de la faculté de droit, sciences économique et politique de Dijon, Vincent Thomas endossera, ce mardi, le costume de président de l’université de Bourgogne. En concurrence avec Sébastien Chevalier et après un vote très serré les 4 et 5 février, Vincent Thomas a été élu, ce lundi, par le conseil d’administration de l’université, par 17 voix contre 13 (sur 32 votants).

« C’est la concrétisation d’un long travail et d’un projet qui a pour but de rassembler l’université », a réagi le nouveau président de l’uB, ce lundi après-midi. « Maintenant, mon objectif, c’est que l’on traite les grands dossiers qui intéressent l’université. […] La campagne a été assez longue et pendant ce temps-là, un certain nombre a été mis en suspens. Je pense notamment à celui de la Comue (communauté d’universités et établissements de Bourgogne-Franche-Comté), qu’il faudra défendre dès cet automne ».

11 février 2020. Chronique d’Histoires d’universités : Bourgogne, Président. Rien n’est joué

Après les élections des 4 et 5 février 2020 aux conseils centraux, la course à la présidence oppose eux candidats : Sébastien Chevalier, Vincent Thomas.

Qui est victorieux ? Il faut examiner précisément les résultats. Taux de participation aux élections du Conseil d’administration

  • collège A, professeurs et assimilés : 78,93 % (311 votants)
  • collège B. maîtres de conférences et assimilés : 68,27 % (695 votants)
  • collège C. BIATSS : 63,53 % (918 votants)
  • collège des étudiants : 13,22 % (4 133 votants)

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Sophie Béjean, rectrice en Occitanie

Sophie Béjean, née le 22 juin 1964 à Grenoble, professeur de sciences économiques, présidente de l’université de Bourgogne de mai 2007 à mai 2012, n’est pas réélue pour un second mandat 2012-2016. Nommée rectrice de l’académie de Strasbourg (4 mars 2016). Nommée rectrice de la région académique Occitanie, rectrice de l’académie de Montpellier, le 5 février 2020.

Le blog Histoires d’Universités a été créé en janvier 2009. J’ai interviewé Sophie Béjean le 20 avril 2010, dans son bureau de Présidente à Dijon. Elle est alors âgée de 46 ans. Enquête également dans l’ensemble des secteurs de l’université. Mes chroniques dijonnaises ont été détruites lors de la fermeture des blogs du Monde, je ne les avais pas sauvegardées ! De ce séjour agréable et pertinent à Dijon, il me reste cependant près de 500 photos. Qui veut les archiver ?

Sophie Béjean, que ferez-vous après votre 1er mandat de présidente ? Elle envisageait  avec plaisir un retour à ses missions d’enseignant-chercheur, à ses recherches et responsabilités en économie de la santé.

Je ne comprends pas pourquoi Sophie Béjean a accepté en 2016 d’être nommée Rectrice à Strasbourg sous la Gauche et d’être promue le 5 février 2020, super-rectrice en Occitanie.

  • Oser accepter cettefonction quand on n’a pu faire un second mandat de Présidente parce que battue aux élections en 2012.
  • Oser accepter quand la COMUE Université Franche-Comté Bourgogne, fondée en 2010, a échoué à s’imposer sur la scène concurrentielle de l’ESR et semble aujourd’hui être en coma avancé.
  • Oser accepter quand on a piloté en 2014-2015 et publié, Pour une société apprenante (rapport Stranes), rapport inutile, vite enterré dans un tiroir.

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Brest. Carrière de Pascal Olivard

Pascal Olivard, né en 1966, est ancien président de l’Université de Bretagne Occidentale (2007-2016), ancien président de l’Université Européenne de Bretagne (2012-2016), ancien président de la COMUE Université de Bretagne-Loire (2016-2019), ancien candidat à la direction de l’IFREMER (en 2018). Il est aujourd’hui candidat à la mairie de Brest pour le mandat 2020-2026.

Quand j’étais professeur de sociologie du travail et des organisations, j’adorais faire le cours sur les mobilités sociales, professionnelles, et géographiques, en particulier en licence professionnelle.

Je conseillais à mes étudiants, à la recherche d’un stage, d’un contrat d’apprentissage, ou d’un emploi d’adapter leur CV aux caractéristiques de l’offre, pour se donner plus de chances d’être recrutés.

Toute histoire de vie a ses points forts (ne pas les exagérer) et ses points faibles (mentir par omission est tolérable, transformer ses échecs en succès) .

Cette chronique présente quatre CV de Pascal Olivard et quelques commentaires de ma part.

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