22 septembre 2014, communiqué du Président de l’université Paris-Est Marne-la-Vallée, Gilles Roussel.
« Je vous informe que lors de sa séance du 22 septembre 2014, le conseil d’administration d’Université Paris-Est (UPE) a adopté, par 23 voix « pour » », 0 voix « contre » et 2 abstentions, les statuts de la Communauté d’Universités et Établissements Université Paris-Est ». Lire la suite…
Texte des statuts de l’université Paris-Est (17 pages), également sur le site de la COMUE.
A noter l’absence de commentaire de Bernard Dizambourg, président de la COMUE.
En votant ces statuts, les administrateurs de la COMUE engagent leur responsabilités : transfert de compétences – il peut-être illimité – des établissements vers la présidence de la COMUE, sous l’accord du CA qui pourrait ne se réunir que trois fois par an. Il s’ensuivra une hyper-centralisation des décisions, une déconnexion des réalités de chacun des 20 établissements membres et associés.
Plus gravement, ces statuts signent la fin de la collégialité universitaire, mode de gouvernance historique des universités. Trois sièges d’élus au conseil d’administration de la COMUE (CA de 38 membres) pour les professeurs des deux universités de Paris-Est Créteil et Paris-Est Marne-la-Vallée. Autrement dit, cette dernière université n’aura plus qu’un seul siège de professeur des universités au sein de ce CA. Honte et Pitié !
Histoires d'universités 