Croisière sur le Rhin et la Moselle. Escale à Rüdesheim am Rhein (kilomètre 514 depuis le lac de Constance). Tour dans les vignes (cépage Riesling) en petit train. Visite du Siegfried’s Mechanisches Musikkabinett.
Diaporama de 40 photos. Cinq parties dans cette chronique :
- Musée des Instruments de Musique Mécaniques
- Histoire des automates et des androïdes
- Jacques de Vaucanson (1709-1782)
- Pendule à orgues. Le Concert de singes
- Réhabiliter les automates français.
Partie 1. Rüdesheim. Musée des Instruments de Musique Mécaniques. Source : site du musée.
« Vous n´allez pas en croire vos oreilles. Bienvenue au Musée des Instruments de Musique Mécaniques, le premier du genre en Allemagne.
Réjouissez-vous à l´idée de :
- Découvrir environ 350 instruments de musique mécaniques des 3 derniers siècles (du 18e s. au 20e s.), de la simple boîte à musique au piano-orchestrion-concert faisant jouer jusqu’à 15 instruments.
- Faire une visite guidée de 45 minutes tout en écoutant de la musique
- Profiter de visites guidées proposées en 9 langues.
Venez nous rendre visite au Brömserhof, une demeure qui date du 15ème siècle, située en haut de la fameuse Drosselgasse à Rüdesheim sur le Rhin ».
Histoire de Rüdesheim am Rhein.
« Siegfried Wendel (1935-2016), collectionneur allemand d’instruments de musique mécaniques et opérateur de musée ». Source : article de Wikipédia.
« Lorsque Siegfried Wendel a visité un musée en plein air près de Los Angeles lors de sa lune de miel au milieu des années 1960, qui exposait également un certain nombre de pianos mécaniques et d’autres machines à musique, cela l’a inspiré à fonder le premier musée allemand des instruments de musique mécaniques le 17 octobre 1969. Les locaux devinrent bientôt trop petits et, en 1975, il s’installa au Brömserhof. Depuis lors, il dirige le cabinet de musique mécanique de Siegfried avec l’aide de son fils Jens Wendel .
En 1975, Wendel est membre fondateur de la Society for Self-Playing Musical Instruments. Il a inventé le terme stockage de données – instruments de musique et a ainsi placé les disques et les bandes utilisés dans les machines à musique dans la lignée ancestrale des supports de stockage assistés par ordinateur modernes ».
Partie 2. Histoire des automates et des androïdes. Source : site Automates et Boîtes de musique.
« Selon le dictionnaire Larousse, un automate est une machine qui, par le moyen de dispositifs mécaniques, pneumatiques, hydrauliques, électriques ou électroniques, est capable d’actes imitant ceux des corps animés. Par ailleurs, on désigne par le terme « androïde » tout automate à figure humaine. Dans sa forme la plus aboutie, l’androïde est doté de mouvements et de dimensions qui copient étroitement la nature.
Le XVIIIème siècle, époque des androïdes et des animaux artificiels. Les véritables automates sont nés en plein siècle des lumières avec l’art de l’horlogerie. Cette époque, dominée par l’esprit scientifique, et, plus précisément, par la conception biomécanicienne de l’être humain, voit naître de nombreuses créatures artificielles qui tentent de copier trait pour trait la nature : androïdes et animaux mécaniques sont ainsi réalisés par des horlogers-mécaniciens attirés par la médecine et les sciences naturelles. Leur but n’est pas de divertir mais de faire progresser la science en s’entourant de médecins et de chirurgiens dans l’élaboration des différents organes artificiels.
Les grands automatistes de cette époque sont : Vaucanson, Friedrich Von Knauss, le Baron Von Kempelen, Pierre et Louis Jaquet-Droz, l’abbé Mical, et Kintzing.
Chacun des êtres artificiels réalisés au XVIIIème siècle était généralement une pièce unique qui résultait d’un long et fastidieux travail d’élaboration. Mais le résultat était impressionnant : de nombreux androïdes, souvent très complexes et remplissant des fonctions bien réelles, furent construits : automates écrivains, dessinateurs ou musiciens.
Les animaux artificiels, nés, eux aussi, de cette philosophie, avaient un comportement qui copiait presque parfaitement le monde animal : paons, insectes, chiens, cygnes, grenouilles, éléphants, écrevisses et canards constituaient, entre autre, le bestiaire de ces créateurs – zoologistes ».
Partie 3. Jacques de Vaucanson (1709-1782). Source : extraits de l’article de Wikipédia.
« Jacques Vaucanson, ou Jacques de Vaucanson, est un inventeur et mécanicien français. Il a créé des automates dont le canard de Vaucanson ».
« Il suit à Paris, de 1728 à 1731, des études de mécanique, physique, anatomie et musique.
À partir de 1733 ou 1735 et jusqu’en 1737 ou 1738, il construit son premier automate, le flûteur automate, qui joue de la flûte traversière. Il semblait être grandeur nature, habillé en sauvage et jouant assis sur un rocher. Il fait forte impression au public, qui peut le voir à la foire de Saint-Germain, puis à l’hôtel de Longueville.
Une grande partie du mécanisme de l’automate était placée dans un piédestal ; celui-ci, entraîné par un poids, consistait en un cylindre de bois couvert de picots, qui, par l’intermédiaire de quinze leviers et de chaînes et de câbles, pouvait modifier le débit d’air, la forme des lèvres, et les mouvements des doigts. Le flux était produit par neuf soufflets de puissances différentes, une sorte de langue artificielle ouvrait ou fermait le passage. La flûte n’est pour l’automate qu’un instrument remplaçable par un autre, et ce sont les mouvements des lèvres, doigts, et le contrôle du souffle qui lui permettent de jouer de la musique, comme un humain. Le flûteur automate a disparu au début du XIXe siècle ».
Le canard de Vaucanson. Sources : extraits de l’article de Wikipédia et Youtube de 16’56.
Créé vers 1734 et présenté au public en 1739, célèbre tant pour le naturel, la complexité et la diversité de ses mouvements que pour la manière réaliste dont il simule la digestion et la défécation.
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