Chroniques au long cours. Ma chronique du 1er septembre 2011 « Faire une 2ème master 2 » fait partie, comme celle sur « Des Licences dites d’excellence« , des chroniques au long cours, lues ou relues par les lecteurs du blog. La lecture des résultats de l’enquête sur les diplômés Master de 2009 de Lille 3 (OFIVE, avril 2012) m’incite à republier la chronique écrite y a un an. Dans cette université, le taux de poursuite immédiate d’études a en effet progressé de 2008 à 2009. A la rentrée 2009, 61 des 870 diplômés de master ont commencé un autre master (7% des diplômés), 26 diplômés se sont inscrits en licence générale ou professionnelle.
Chronique du 1er septembre 2011. « Bretagne Nord. “Où en êtes-vous dans vos études” ? “Je soutiens mon mémoire de Master 2 en septembre. J’aurai alors deux masters”. Bretagne Sud. “Où en êtes-vous dans vos études” ? “Je commence un 2ème master à la rentrée”. Ces deux jeunes femmes, interrogées lors de dîners chez des amis, seront donc bientôt titulaires de deux masters professionnels.
Pourquoi ces poursuites d’études ? Plusieurs raisons invoquées : plaisir d’apprendre, souhait d’enrichir le “portefeuille” de compétences, volonté d’acquérir plus d’expériences professionnelles par un stage de plus, peur de se confronter trop vite au marché du travail. “Le marché de l’édition pour la jeunesse n’est pas facile” ; “le marché des politiques publiques urbaines est fort concurrentiel”. Pas de problèmes financiers pour faire une année d’études de plus ? “Non”. Les parents, présents, confirment, en souriant, qu’ils vont suivre ! Ils vont même financer encore plus car le 2ème master est localisé à Paris. Chacun connaît le prix des logements étudiants dans la capitale.
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