Plusieurs élections aux conseils centraux et à la présidence d’université ont donné lieu à des recours en contentieux. Cette possibilité est légitime et réglementée. Elle est indispensable dans l’exercice de la démocratie universitaire. Elle est fondée sur l’établissement d’une possible insincérité du vote. Si l’insincérité est prouvée, il y a fort logiquement un nouveau scrutin.
Le problème est qu’il y a trois instances de recours : la commission consultative interne des opérations électorales, la commission académique de recours et le tribunal administratif. Le ou les scrutins ayant eu lieu, on peut penser que la commission interne ne devrait pas pouvoir se prononcer sur un quelconque recours pour une question évidente de conflits d’intérêts (des membres de cette commission pouvant être opposés au recours… parce qu’ils sont satisfaits des résultats).
La procédure de recours au tribunal administratif et le jugement qu’il finit par produire exigent des délais qui s’avèrent bien trop longs pour l’action, les décisions des instances universitaires nouvellement élues. Quatre exemples de longs délais perturbateurs : université de Lorraine (chronique « Pierre Mutzenhardt, 1er président »), université de Bordeaux 3 (chronique « Élection du président annulée« ), université de Bourgogne (chronique de ce jour), université de Lille 1 (« La loterie reste ouverte »).
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