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Louvre, 18ème. Peinture italienne

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Stéphane Loire, Peintures italiennes du 18ème siècle du musée du Louvre, Gallimard, 2017, 576 pages. Source : Éditions du Louvre.

« Le musée du Louvre conserve un ensemble exceptionnel de peintures du Settecento, réunies pour la plupart dans la seconde moitié du 20ème siècle. Après deux volumes consacrés aux peintures italiennes du 17ème siècle du musée du Louvre (1996, 2006), cet ouvrage vient compléter la publication du catalogue raisonné du fonds de peinture baroque italienne du musée du Louvre. Il prend en compte, selon des principes identiques, les tableaux de tous les foyers régionaux présents dans les collections (Bologne, Florence, Gênes, Lombardie, Naples, Rome et Venise), dus à des artistes nés entre 1655 et 1754.

Chaque peinture fait l’objet d’une étude aussi complète que possible permettant d’établir un bilan des connaissances sur ce magnifique ensemble. On y trouvera ainsi des notices détaillées pour 187 tableaux conservés au musée du Louvre, auxquels viennent s’ajouter 151 autres déposés hors du musée ».

La peinture italienne au Louvre. Une visite guidée. Aline François-Colin, 2000, 40 pages.

« Ce guide permet de se familiariser avec l’histoire de la peinture en Italie du XIIIe au XVIIIe siècle, constituée de différentes écoles artistiques régionales (Florence, Venise, Rome et Naples…). Un choix de trente-quatre tableaux nous mène à la rencontre des plus grands artistes, du peintre florentin Cimabue au Vénitien Tiepolo ».

11 biographies

Vers 1700. Pasqualino Rossi (Vicence 1641 – Rome 1722). La maitresse d’école.

Vers 1709. Francesco Trevisani (Capodistria 1656 – Rome 1746). Le sommeil de l’Enfant Jésus.

Vers 1710. Alessandro Magnasco (Gênes, 1667-1749). Les muletiers dit aussi paysage au château.

Vers 1715. Alessandro Magnasco (Gênes, 1667-1749). La tentation de Saint Antoine.

Vers 1723. Giambattista Pittoni (Venise, 1687-1767). Suzanne et les vieillards.

Vers 1730. Giovanni Battista Busiri (Rome, 1698-1757). Le village et les cascades de Tivoli.

Vers 1736-1737. Gianantonio Pellegrini (Venise, 1675-1741). La Lutte entre l’Allemagne et la France pour la conquête du Rhin.

Vers 1740. Pietro Longhi (Venise, 1701-1785). La présentation.

1743. Giovanni Paolo Panini (Plaisance, 1691 – Rome, 1765). Ruines d’architecture avec l’arc de Janus, le temple de Vesta et la statue équestre de Marc Aurèle.

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L’arrivée du Canal à Mulhouse

1830. Le Canal du Rhône au Rhin arrive à Mulhouse.

Suite de la chronique du 16 juillet 2022 : Dole, Doubs, Canal Rhône au Rhin. Quatre voies d’eau interconnectées à Dole (Jura) : le Doubs, le Canal Charles Quint, le Canal du Rhône au Rhin, le Canal des Tanneurs.

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Source de cette chronique : article de Wikipédia.

« L’idée de relier le bassin du Rhône à celui du Rhin par des voies navigables est ancienne puisque Colbert et Vauban l’avaient évoquée sous Louis XIV après l’annexion de la Franche-Comté et de l’Alsace, mais c’est au XVIIIe siècle que le projet prend forme.

Les projets et la réalisation : 1719-1834

1719. Au début du XVIIIe siècle, la ville de Dole qui cherche à permettre les échanges avec Lyon s’attache à rendre navigable la partie inférieure du Doubs jusqu’à Verdun-sur-le-Doubs mais elle se heurte à diverses oppositions (péages, villes défendant leur octroi, société de coches) qui font cesser le trafic. Pour contourner les difficultés, un magistrat de la ville avance alors en 1719 l’idée d’un canal entre Dole et Saint-Jean-de-Losne. L’idée est reprise quelques décennies plus tard par Claude-Quentin La Chiche, officier du génie né à Dole le 31 octobre 1719, mort général de brigade à Paris le 15 octobre 1803.

1744. Claude-Quentin La Chiche observe dès 1744 que le bassin du Doubs peut facilement être relié au bassin du Rhin à Valdieu-Lutran où se situe la ligne de partage des eaux et que le Doubs aménagé peut permettre la liaison de la Saône au Rhin.

1754. Des ingénieurs alsaciens confirment ces observations dans un rapport en 1754.

1758. La Chiche fait parvenir un mémoire à M. de Beaumont, intendant de Franche-Comté, dans lequel, après avoir indiqué le point de partage et le tracé du canal jusqu’au Doubs, près de Montbéliard, il s’étend principalement sur les avantages d’un canal de dérivation qui relierait directement la ville de Dole à la Saône, à la hauteur de Saint-Jean-de-Losne, débouché dès lors assigné au futur canal de Bourgogne.

1765. Il lui est répondu que ces travaux ne seraient profitables qu’à Dole tant que l’ensemble ne serait pas réalisé et que les finances publiques ne permettaient pas d’envisager un tel chantier. Un deuxième mémoire envoyé à Choiseul en 1765 ne donne pas de meilleurs résultats.

1774 et 1777. Mais l’idée est maintenant dans l’air et Philippe Bertrand, chef du service des ponts et chaussées de Franche-Comté, arrive aux mêmes conclusions concernant une liaison entre la Saône (et donc le Rhône) et le Rhin. Il établit, sans connaître les travaux de La Chiche, en 1774 puis en 1777, plusieurs rapports favorables à l’utilisation du cours du Doubs entre Dole et Montbéliard en mettant en avant la priorité à accorder au canal de dérivation de Saint-Symphorien (Côte-d’Or) à Dole (Jura).

1783. Finalement la décision concernant ce canal de dérivation est prise le 20 janvier 1783 : Bertrand est chargé des travaux en Franche-Comté et Émiland Gauthey en Bourgogne, province qui prend en charge un tiers des coûts. Le 25 septembre 1783, un arrêté du Conseil du Roi confirme ces engagements et l’adjudication des travaux du canal de Franche-Comté a lieu au début de 1784 pour 610 000 livres tournois.

1778-1791. De son côté Claude-Quentin La Chiche poursuit ses études sur l’ensemble de la liaison Saône-Rhin et revendique la paternité du projet dans de nombreux mémoires de 1778 à 1791 : une commission mixte d’ingénieurs civils et militaires mandatée par l’Assemblée nationale reconnaît son zèle et sa justesse dans l’idée générale mais on met en cause sa pertinence technique pour le tenir à l’écart du projet qui avance sans lui.

1784. Louis V Joseph de Bourbon-Condé, gouverneur de Bourgogne, inaugure le 24 juillet à Saint-Jean-de-Losne en même temps les travaux du tronçon-est du canal de Bourgogne qui devait relier la Saône à la Seine (partie Saône – Dijon, 30 km) et du canal de Franche-Comté qui reçoit la dénomination de canal Monsieur en l’honneur du gouverneur que l’on dénommait Monsieur le Prince.

1792. Arrêtés au début de la Révolution, les travaux sont relancés en 1792 alors que la dénomination change ».

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Vigilance Orange

Vigilance Orange sur l’Atlantique (Batz-sur-Mer), 2 janvier 2024.

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Beaumarchais. 30 ans en 1762

Beaumarchais (1732-1799 ) : 30 ans en 1762.

Source 1. Maurice Lever, Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais, Fayard, Tome 1, L’irrésistible ascension (1732-1774), 565 pages, 1999.

Source 2. Extraits d’un article du Point.

1732. Naissance à Paris de Pierre Augustin Caron.

« Né le 24 janvier, il est l’unique garçon d’André-Charles Caron et de sa femme Louise Pichon. Dix enfants naîtront de cette union, dont six seulement devaient vivre.

Le père, issu d’une famille d’horlogers huguenots, était lui-même devenu maître-horloger, après avoir abjuré le protestantisme le 7 mars 1721 dans l’église des Nouvelles Catholiques, se convertissant de fait au catholicisme ; c’est un artisan reconnu, amateur d’art et créateur de la première montre squelette.

Une montre squelette est une montre mécanique, où l’intérieur du boîtier et ses parties mobiles sont visibles sur la face avant ou arrière de la montre. Le boîtier est en général protégé de la poussière par une ou deux lames de verre.

Le terme squelette vient du fait qu’il est possible à toute personne de voir l’intérieur sans aucun démontage. La véritable squelettisation ne garde que les composants essentiels et supprime tout métal superflu du pont, de la platine, des rouages ou toute autre partie mécanique de la montre, et ne laisse qu’un squelette minimaliste nécessaire au fonctionnement de la montre.

1742 à 1745. Pierre-Augustin suit des études dans une école d’Alfort.

1745 (13  ans). Il entre en apprentissage dans l’atelier paternel. Il donne du fil à retordre à son père, qui le chasse quelque temps de la maison familiale, mais il finit par devenir un artisan compétent.

1753-1754 (21-22 ans). Il invente un nouveau mécanisme d’échappement, dit à hampe ou à double virgule. L’échappement transmet les informations du balancier aux aiguilles et fournit au dispositif régulateur l’énergie nécessaire à son fonctionnement. Il permet que toute l’énergie que contient le ressort ne soit pas libérée d’un seul coup, mais petit à petit.

Ce sera l’occasion d’une première controverse : l’horloger du Roi Jean-André Lepaute s’attribue l’invention. Et Beaumarchais doit faire appel à l’Académie des sciences pour que lui soit reconnue la propriété de l’invention.

Cette affaire le fait connaître à à la Cour. Il devient fournisseur de la famille royale.

1755 (23 ans). II achète la charge de contrôleur de la bouche et surveille désormais la viande de Sa Majesté.

Jean-Marc Nattier réalise le portrait du jeune horloger.

1756 (24 ans). Il ne tarde toutefois pas à abandonner l’horlogerie. Jean-Antoine Lépine le remplace dans l’atelier paternel, épouse sa sœur Fanchon, et devient l’associé en 1756, puis le successeur d’André-Charles Caron.

1756. Il se marie le 27 novembre avec Madeleine-Catherine Aubertin, veuve de Pierre-Augustin Franquet, seigneur de Bosc Marchais (dit Beaumarchais). Il a 24 ans. Son épouse est plus âgée que lui, mais possède une fortune considérable.

1757 (25 ans). Le jeune Caron se fait appeler de Beaumarchais, du nom du fief de Bosc Marchais, qui appartient à son épouse et qui donne l’illusion de la noblesse.

Sa femme meurt à l’âge de 35 ans, avant d’avoir réglé la succession en sa faveur.

Le jeune veuf se voit dans une position inconfortable, car accusé de l’assassinat de sa femme, et il se trouve confronté au premier de la longue suite de procès et de scandales, qui marqueront son existence.

1757 – 1758 (25-26 ans). Il écrit des parades pour Lenormand d’Etioles. Parades pour des théâtres privés : Les Bottes de sept lieues, Zirzabelle mannequin, Léandre, marchand d’agnus, médecin et bouquetière, Jean Bête à la foire). Elles jouent sur le comique de mots du langage populaire des Halles de Paris.

1759 (27 ans). Faveur insigne, il est nommé professeur de harpe de Mesdames, les quatre filles du roi Louis XV, qui résident à la Cour.

1760 (28 ans). Malgré les ennuis de sa vie privée, il commence à être connu. Il se lie d’amitié avec le financier de la Cour Joseph Pâris Duverney, qui favorise son entrée dans le monde de la finance et des affaires. Il se lance alors dans les spéculations commerciales et s’y déploie avec génie.

1761 (29 ans). En peu d’années, il acquiert une grande fortune et il achète une charge de secrétaire du roi, qui lui confère la noblesse.

Patronné par un prince du sang, Louis-François de Bourbon, prince de Conti, il devient bientôt lieutenant général des Chasses royales« .

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Perte d’attractivité du Doctorat

Depuis 2009, 332 chroniques du blog sur le doctorat, les doctorants, les docteurs

Partie 1. L’attractivité du doctorat en berne. Source : article de Campus matin.

Partie 2. Le doctorat et les docteurs. Source.

À la rentrée 2021, 71 500 étudiants sont inscrits en doctorat, un nombre en légère hausse par rapport à 2020, mais qui reste largement inférieur à celui de 2011. Parallèlement, 13 600 doctorants ont obtenu leur diplôme, soit 15 % de plus qu’en 2020 et 4 % de moins qu’en 2011. Environ 3 doctorants sur 4 inscrits en première année bénéficient d’un financement pour leur thèse.

À la rentrée 2021, 71 500 étudiants sont inscrits en doctorat, soit une hausse des effectifs de 1 % en un an, mais une baisse de 9 % par rapport à la rentrée 2011. Cette légère hausse constatée à la rentrée 2021 est sans doute liée à un report ou à la prolongation des contrats doctoraux en raison de la crise sanitaire. La baisse observée entre 2011 et 2021 touche principalement les sciences humaines et humanités (- 20 %), ainsi que les sciences de la société (- 17 %). Les effectifs des doctorants en sciences exactes et applications diminuent plus faiblement (- 2 %), alors que ceux en sciences du vivant (biologie, médecine et santé, ainsi que sciences agronomiques et écologiques) augmentent (+ 9 %).

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Château de Lunéville. Expo Paraitre

La forme actuelle du Château de Lunéville a été construite pour le duc Léopold Ier entre 1703 et 1720 sur des plans de Pierre Bourdict, Nicolas Dorbay et Germain Boffrand.

Exposition temporaire : Paraitre, Beautés en représentation (18ème au 21ème siècles). Cette chronique ne porte que sur les œuvres du 18ème siècle.

Horaire de Haute saison (juillet et août) : 10h00 à 12h30, 14h00 à 18h00. Mais pourquoi donc l’exposition temporaire n’est-elle pas accessible le week-end, en continu de 10 à 18 heures ?

Exposition en 5 sections (cartels nombreux et documentés à souhait)

Section 1. Beautés en représentation : portraits.

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Sections 2 et 3. La toilette en public, temps fort de la vie de Cour. Mondanités.

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Sections 4 et 5. Accessoires de beauté : nécessités et superflus. Les frontières mouvantes de l’intime.

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Partie 1. Présentation de l’exposition Paraitre. Source 1. Château de Lunéville.

« Cette exposition réunit plus de 150 portraits, dessins, photographies, pièces de mobilier présentés dans l’une des salles restaurées des appartements ducaux, la salle de la Livrée, au fil d’un parcours organisé en cinq sections qui interrogent la sophistication des accessoires et des usages liés aux soins du corps et à son embellissement, mais aussi la construction de l’image de soi, en résonance avec son usage dans les sociétés contemporaines.

Elle fait surtout la part belle aux objets, dans toute leur diversité et leur richesse, reflet du bouillonnement créatif issu des savoir-faire associés aux métiers d’art (boîtes serties d’or, éléments de nécessaires de toilette d’orfèvrerie, miroirs, pots à fard en porcelaine, flacons de cristal ou de pierres fines, pièces de costume tissées de soie et de fils précieux…). Collections du XVIIIe siècle et créations contemporaines sont associées, dans une célébration du beau au quotidien et du raffinement dans l’utile, par-delà les époques.

Le château de Versailles, le musée des Arts décoratifs de Paris, le musée du Louvre, le palais Galliera, le musée de la Mode de la Ville de Paris, le musée Cognacq-Jay, mais aussi les musées régionaux partenaires habituels et privilégiés (Palais des ducs de Lorraine – Musée lorrain, musée de la Cour d’or à Metz, musée des Arts décoratifs de Strasbourg…) contribuent à l’exposition par le prêt d’œuvres importantes.

L’exposition valorise également l’implication patrimoniale du Département de Meurthe-et-Moselle dans l’acquisition du miroir de toilette de la duchesse Élisabeth Charlotte d’Orléans (1676-1744), nièce de Louis XIV et épouse du duc Léopold de Lorraine, duchesse de Lorraine et de Bar ».

Œuvre d’un bronzier parisien (1718). Miroir de toilette aux armes d’Élisabeth-Charlotte d’Orléans,  bronze ciselé et doré, miroir au mercure et bois peint à l’imitation de l’écaille, 70,5 x 53,7 x 7 cm.

« Principal accessoire de la cérémonie de la toilette publique, il reflète l’idée du Paraître, ou comment l’image de soi, sa construction et sa théâtralisation structuraient le quotidien des sociétés de cour, à Lunéville comme à Versailles.

Le miroir dialoguera avec une toilette d’apparat conçue spécialement par l’ornemaniste contemporain Pierre –Marie Agin (sous la direction de la brodeuse Louise Aimard et grâce, notamment, aux travaux de la Maison Vuillaume de Diarville et du conservatoire des broderies de Lunéville François-Remy. 

Entre patrimoine et création, le château de Lunéville conforte ainsi sa place de vitrine de l’excellence des métiers d’art, comme il l’a été au XVIIIe siècle, et comme il est appelé à le redevenir.

L’événement est accompagné de la publication d’un catalogue ».

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Trani. Cathédrale et Campanile

Cathédrale de Trani, aussi connue comme Duomo di Trani, Cathédrale Santa Maria Assunta de Trani, ou encore cathédrale San Nicola Pellegrino.

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Partie 1. La cathédrale, exemple de l’architecture romane des Pouilles. Source : article de Wikipédia.

Sur le site web de la cathédrale. Film : superbes vues aériennes de la cathédrale avec lever du soleil sur la mer Adriatique

« L’église est le siège de l’archevêque de Trani-Barletta-Bisceglie.

Sa construction (1099-1143) est liée à des événements de Saint Nicolas Pèlerin au cours de la période de domination normande.

Elle a été construite en utilisant le matériau de tuf calcaire typique de la région : c’est la pierre de Trani, extraite des carrières de la ville, caractérisée par une très légère couleur rose, presque blanc.

L’église se distingue par son important transept, par l’utilisation de l’arc ogival formant un passage sous le campanile-clocher, un phénomène pas très courant dans l’architecture romane ».  

Partie 2.  Histoire de la Cathédrale. Source : extraits du site Web.

« La posizione della cattedrale di Trani ne ha fatto una delle più famose al mondo; realizzata in chiara pietra calcarea, fornita dalle generose cave del luogo, è la sentinella di una delle più importanti città marinare della Puglia, ed è un esempio eccellente di architettura romanica pugliese.

L’attuale cattedrale sorge sul sito già occupato dalla precedente cattedrale paleocristiana, documentata dal IX secolo e dedicata alla Vergine. Di quel venerabile luogo, completamente demolito per dar luogo alla nuova costruzione, restano il sacello ipogeico dedicato al protovescovo di Brindisi san Leucio ed alcuni brani di pavimento musivo.   

Il sacello (chapelle) è un ambiente quadrato di età longobarda, con un vano centrale atto ad accogliere le reliquie, ispezionabili mediante finestrelle, ed un deambulatorio anulare che permetteva lo scorrere a senso unico della fila dei devoti, con differenti varchi per l’ingresso e l’esito.

La grande chiesa cominciò a sorgere nel 1099, per volontà del vescovo Bisanzio, a seguito della morte e canonizzazione del giovane pellegrino Nicola, sbarcato a Trani, dalla Grecia. La Cattedrale; costruita con pubblico denaro, è frutto di un ardito progetto unitario, inteso ad isolare la costruzione dalle acque marine di risalita; è interamente sub divo, compreso l’ambiente più importante per una chiesa romanica, la cripta, destinata a custodire le reliquie del santo patrono di Trani, San Nicola il Pellegrino.

 La cripta della cattedrale di Trani, infatti, non corrisponde all’etimologia, non è affatto ‘nascosta’, è luminosa ed alta, con crociere sorrette da una selva di elegantissime colonne di marmo greco; varchi oggi murati ne consentirono l’accesso dall’esterno ed il funzionamento in autonomia finché non venne ultimato il corpo longitudinale; tuttavia, la posizione della cripta permane quella canonica, sottostante il presbiterio, in quanto le fu genialmente allineata una chiesa a sala, impostata su due file di basse colonne, che conserva solo nel nome la memoria dell’antica chiesa di S. Maria e costituisce il supporto della chiesa superiore, dedicata alla Vergine Assunta.

Questa ha pianta basilicale con transetto e tre navate, copertura a capriate sulla centrale, a crociere sulle minori, matronei, colonne binate come insolito e aggraziato sostegno; la sua costruzione si protrasse fino agli ultimi decenni del XII secolo; nel presbiterio, si leggono consistenti tracce dell’originario pavimento a mosaico, simile per qualità, temi e fattura al pavimento della cattedrale di Otranto (1165) ».

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Le SUP privé et ses anomalies

Deux parties dans cette chronique. 1. L’enseignement supérieur privé a le vent en poupe. 2. 56 % des 80 établissements contrôlés se sont avérés être en anomalie sur au moins un des points de la réglementation (rapport de la DGCCRF).

Partie 1. L’enseignement supérieur privé a le vent en poupe. Source : 3 chroniques du blog Histoires d’universités de janvier 2022.

Forte croissance du SUP privé(16 janvier 2022)

Billet d’humeur : débattre. La progression continue de l’enseignement supérieur privé est-elle inexorable et souhaitable ? Les frontières entre SUP public et SUP privé sont-elles en train de s’estomper ? Public ou privé : créés en 2013, les Établissements d’enseignement supérieur privé d’intérêt général… Lire la suite →

Financement public du SUP privé (17 janvier 2022)

Le Financement public des Établissements d’Enseignement Supérieur Privé d’Intérêt Général (EESPIG) n’est ni nouveau, ni important : moins de 100 millions d’euros par an, soit moins de 600 euros par étudiant ; il est, de plus, en baisse car il doit être partagé entre un plus grand nombre d’étudiants… Lire la suite →

SUP privé. Frais de scolarité (18 janvier 2022)

Janvier 2022, l’École de Design Nantes Atlantique est labellisée EESPIG. A ce titre, elle contractualise avec l’État : elle bénéficie d’un financement annuel de 587 euros par élève, montant bien inférieur à celui des frais de scolarité…  Lire la suite →

Partie 2. 56 % des 80 établissements contrôlés se sont avérés être en anomalie sur au moins un des points de la réglementation.

Source : extraits du rapport de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (décembre 2022).

En 2020, la DGCCRF a entrepris de vérifier les pratiques commerciales des établissements de formation apposant les labels créés en 2019 par le ministère de l’Enseignement supérieur pour informer le consommateur de l’existence de diplômes « contrôlés par l’État ». Quatre-vingt établissements ont été contrôlés. Bilan de ces investigations. De nombreux progrès à faire

Lors de cette enquête, l’ensemble des dispositions protectrice des droits des consommateurs ont été vérifiées, avec un focus particulier sur les mentions relatives aux labels créés en 2019 par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche.
  • l’absence de pratiques commerciales trompeuses induisant le consommateur en erreur,

  • le respect des obligations d’information précontractuelle,

  • le respect des obligations sur les prix et sur la facturation,

  • l’absence de clauses contractuelles illicites ou abusives,

  • le respect des règles relatives à la vente à distance ou hors établissement.

L’enquête a révélé des anomalies dans tous ces domaines.

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SUP. Estimer les besoins immobiliers

Commentaires sur le chapitre 1 du Rapport public thématique de la Cour des comptes. L’Immobilier universitaire. Du défi de la croissance à celui du transfert de propriété, octobre 2022.

Le premier chapitre du rapport de la Cour des comptes néglige quelque peu le rôle joué par les modifications du statut des enseignants du Supérieur universitaire dans l’évolution et dans l’utilisation au quotidien du parc immobilier universitaire. Ce statut leur donne la possibilité de consacrer moins d’un mois de travail en amphi ou dans une salle de cours. La plupart parviennent, au fil de l’ancienneté, à obtenir un emploi du temps satisfaisant dans des locaux satisfaisants. Les plus mal lotis savent qu’ils doivent patienter un mois, les abandons étudiants étant importants en début de semestre.

Partie 1. Moins d’un mois de travail en salle de cours : le statut de 1984

Décret n°84-431 du 6 juin 1984 fixant les dispositions statutaires communes applicables aux enseignants-chercheurs.

« Le temps de travail de référence, correspondant au temps de travail arrêté dans la fonction publique, est constitué pour les enseignants-chercheurs :

1° Pour moitié, par les services d’enseignement déterminés par rapport à une durée annuelle de référence égale à 128 heures de cours ou 192 heures de travaux dirigés ou pratiques ou toute combinaison équivalente en formation initiale, continue ou à distance. Ces services d’enseignement s’accompagnent de la préparation et du contrôle des connaissances y afférents. Ils sont pris en compte pour le suivi de carrière réalisé dans les conditions prévues à l’article 18-1 du présent décret.

2° Pour moitié, par une activité de recherche prise en compte pour le suivi de carrière réalisé dans les conditions prévues à l’article 18-1 du présent décret.

Lorsqu’ils accomplissent des enseignements complémentaires au-delà de leur temps de travail tel qu’il est défini au présent article, les enseignants-chercheurs perçoivent une rémunération complémentaire dans les conditions prévues par décret ».

Mes commentaires. 128 heures de cours ou 192 heures de travaux dirigés ou pratiques ou toute combinaison équivalente correspondent à 4 heures par semaine (4  x 32) ou à 6 heures par semaine (6 x 32). Le décret de 1984 tablait donc sur 32 semaines de cours pour les étudiants.

L’année civile faisant 52 semaines, il reste 20 semaines. A quoi sont-elles consacrées ? Aux congés payés de tous les personnels, aux vacances des étudiants, et aux examens.

La semestrialisation des cours a profondément modifié l’organisation de l’année universitaire (deux périodes d’examens). Les universités ont dû réduire le nombre de semaines de cours (12 à 13 par semestre). La mission de diffusion des connaissances n’est ainsi réalisée que la moitié de l’année (au mieux 26 semaines).

D’autres évolutions rendent de plus en plus difficile la fabrication des emplois du temps. Les regroupements entre universités ont multiplié les fonctions administratives et donc les décharges de services pour des enseignants-chercheurs chargés de ces fonctions.

L’offre de formation (nombre de diplômes différents) continue sa progression. Chaque année, Parcoursup enregistre un plus grand nombre de parcours de 1ère année, est ouvert désormais aux étudiants qui souhaitent se réorienter. Plus de demandes pour un immobilier qui n’offre désormais pas plus de m² pour l’enseignement.

Davantage de diversité des contenus de formations qui portent le même titre. Dans le 1er cycle, le cycle de licence, il n’y a pas de programme défini nationalement. Les diplômes ne sont plus habilités un par un. L’offre de formation de l’établissement fait l’objet d’une accréditation globale pour quatre ou cinq ans.

Pour ne pas gaspiller les surfaces disponibles, les universités exigent parfois un nombre minimum d’inscrits dans chaque formation ou option proposée (par exemple : pas moins de 10 inscrits). Les enseignants concernés  se débrouillent en proposant leur cours dans plusieurs diplômes de la même faculté ou dans plusieurs facultés. Cela répond au doux nom de mutualisation. Mais l’effectif réel est au mieux stabilisé et connu au bout de deux ou trois semaines. Après un tel délai, l’enseignement en question ne peut plus être fermé !

Plusieurs évolutions observées au niveau pédagogique desserrent en principe l’étau de l’immobilier disponible : progression des formations par alternance, développement de l’enseignement à distance.

La mutualisation cause d’importants soucis au moment de l’élaboration du planning des examens : ne pas se retrouver avec des étudiants qui ont deux épreuves à la même heure. On résout le problème en allongeant le nombre de jours de la session d’examens du semestre.

En résumé, pour respecter le décret de 1984 (32 semaines de cours par an), la Cour des Comptes aurait dû ou pu recommander la fin de la semestrialisation, la diminution  du nombre de contrôles continus sur table, la définition de capacités d’accueil pour chaque formation.

Plus fondamentalement, la création d’établissements de proximité, dédiés au  premier cycle en trois ans (chroniques sur les Instituts d’Enseignement Supérieur), rendrait plus faciles la prévision, la gestion, le contrôle et l’évaluation de l’immobilier mobilisé pour les enseignements.

Partie 2. Cour des Comptes. L’Immobilier universitaire. Du défi de la croissance à celui du transfert de propriété. Rapport public thématique, extraits du chapitre 1, pages 16 à 20, octobre 2022.

Page 16. L’évolution des besoins immobiliers des universités

« Elle doit s’apprécier au regard de l’évolution de la démographie étudiante, de l’affectation et des taux d’occupation des locaux existant et de la capacité de rationalisation du parc immobilier ».

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SUP. 96 701 sortants sans diplôme

Quels impacts des crises sanitaires, climatiques, politiques et énergétiques (guerre en Ukraine) sur les trajectoires professionnelles des diplômés et des non-diplômés, 30 mois après leur sortie d’une formation supérieure, entreprise immédiatement après le baccalauréat ?

L’enquête CEREQ, réalisée en 2020 auprès de la Génération 2017 et dont les résultats viennent d’être publiés (partie 1 de cette chronique) ne peut apporter qu’un début de réponse (impact du 1er confinement au printemps 2020). Par contre, elle enregistre la poursuite de deux tendances de fond : la progression du nombre de sortants de l‘enseignement supérieur privé, du nombre de sortants qui ont bénéficié de l’alternance (contrat d’apprentissage ou de professionnalisation).

Par contre, les enquêtes Génération ne se sont jamais donné les moyens de mesurer l’impact des réformes organisationnelles dans le Supérieur, la dernière en date étant la création par regroupement d’établissements au sein d’un Établissement Public Expérimental.

Cette chronique comprend 5 parties. Pour aller plus loin : toutes les chroniques du blog sur l’insertion, sur la méthode des suivis de cohorte.

Partie 1. Enquête 2020 auprès de la Génération 2017. Sortants du supérieur : le niveau de diplôme
ne résume pas les trajectoires d’insertion
. Fanette Merlin, Emmelie-Louise Wieru, Céreq Bref, n°426, septembre 2022. Extraits.

« Le début de carrière des jeunes sortis de l’enseignement supérieur en 2017 ne déroge pas à la règle : il est d’autant plus favorable que leur niveau d’études est élevé. Il varie néanmoins selon la spécificité de chaque diplôme, celle de la formation suivie et les caractéristiques des publics concernés. Pour la Génération 2017, les débuts dans la vie active se heurtent également au premier confinement, dont les effets varient alors davantage en fonction des segments d’emploi que du niveau de diplôme.

En 2017, environ 745 000 jeunes ont quitté le système éducatif et parmi eux, 59 % sont sortis d’une formation de l’enseignement supérieur. Les jeunes sortants de ces formations sans y avoir obtenu aucun diplôme représentent 22 % des sortants de l’enseignement supérieur (soit 96 701 sortants).

En 2017, trois grands niveaux de sortie rassemblent un peu plus de la moitié des sortants de l’enseignement supérieur (cf. encadré 2) : les non-diplômés de l’enseignement supérieur (22 %), les diplômés de BTS (14 %), et les diplômés de master (21 %). D’autres niveaux de sortie sont désormais marginaux : seuls 2% des sortants ont comme plus haut diplôme un DUT, conséquence probable de
la réforme LMD et préfiguration de celle du BUT. En lien avec l’élévation générale du niveau d’éducation autant qu’avec la professionnalisation de l’enseignement supérieur, 7 % seulement sortent avec une licence générale.

Quant aux spécialités, ce sont les formations de langues, lettres, sciences humaines et sociales (LLSH) et du tertiaire qui prévalent : dans l’ensemble, elles concernent 66 % des sortants de l’enseignement supérieur.

Conséquence d’une série de réformes entamée il y a trente ans et visant à faciliter l’accès à l’alternance, cette voie d’enseignement occupe désormais une place non négligeable au sein de l’enseignement supérieur, puisqu’un jeune sur cinq en est issu. L’alternance concerne particulièrement la licence professionnelle (la moitié des sortants) et le BTS (presqu’un tiers des sortants) mais ne se cantonne plus au supérieur court. Ainsi, 40 % des sortants de master économie, gestion ou AES, 31 % des sortants d’école de commerce et 20 % des ingénieurs ont quitté une formation en alternance en 2017″.

Profil des jeunes sortis de l’enseignement supérieur en 2017

Conclusion du Bref. « Au cours des trois premières années de vie active, le niveau de diplôme et les multiples facettes de la formation suivie (spécialité de formation, alternance ou voie scolaire, secteur
d’enseignement) ont une influence très forte sur les parcours d’insertion des sortants du supérieur. Néanmoins, ils ne suffisent pas à expliquer la dégradation des conditions de travail ressentie par les jeunes au début de la crise sanitaire. À l’exception de la situation spécifique des diplômés de la santé, celle-ci s’avère principalement liée aux modifications des modalités du travail lors du premier confinement. Cette dégradation subjective des conditions de travail s’est inscrite dans la durée pour quasiment la moitié des jeunes issus de l’enseignement supérieur l’ayant déclarée, puisqu’elle persiste encore après six mois de crise sanitaire selon 49 % d’entre eux.

Alors que les indicateurs statiques d’emploi ne restituent qu’une dimension partielle de l’insertion
des jeunes (situation à l’instant T), l’appréhension de leurs trajectoires sur trois ans rend compte de la complexité et de la non-linéarité du processus. Pour le quart des jeunes sortis de l’enseignement
supérieur en 2017, trois ans d’observation ne suffisent pas à déterminer le sens de ces trajectoires
d’insertion. Leur réinterrogation en 2023 sera l’occasion de suivre l’évolution de celles-ci six ans
après la sortie des études, et d’affiner, à travers des questions plus détaillées sur la situation familiale
et sur les diplômes obtenus en formation post-initiale, l’analyse de leurs déterminants.

Partie 2. Pour aller plus loin. Évolution de l’insertion à 3 ans des sortants de l’enseignement supérieur, de la Génération 1998 à la Génération 2010.

Partie 3. L’insertion des diplômés de master. Université Gustave Eiffel, OFIPE – Essentiel, n°20, mai 2022.

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