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Qui succédera à P. Mutzenhardt ?

Pierre Mutzenhardt a été élu président de l’université de Lorraine une 1ère fois en mai 2012, une 2nde fois en mai 2017. Toutes les chroniques d’Histoires d’universités sur Pierre Mutzenhardt. Photos.

« De nouvelles élections des conseils centraux de l’Université de Lorraine ont eu lieu mardi 5, mercredi 6 et jeudi 7 avril 2022 sur la plateforme en ligne.

Le 23 mai 2022, sera élu le nouveau président de l’Université. Seuls les 30 administrateurs participent à son élection : 20 membres du CA élus (dont 4 étudiants élus le 24 mars 2021) ; 10 personnalités désignées : 7 par les directeurs de collégium et de pôle scientifique, 3 par la Région Grand Est, l’Eurométropole de Metz et la Métropole du Grand Nancy ».

Les résultats des élections de 2022 aux Conseils centraux

Ils sont publiés sur Factuel, le Journal d’information en ligne.

Ils ne sont en aucun cas des procès verbaux réglementaires, distincts selon les trois collèges électoraux (2 pour les enseignants, 1 pour les personnels BIATSS). L’opacité de Factuel sur les résultats explique mon choix d’en faire un Billet d’humeur.

Certes, présenter également les résultats selon les deux grands sites géographiques (Nancy et Metz) aurait attiré l’attention sur les tensions passées et présentes entre les deux métropoles lorraines.

Les PV réglementaires doivent exister mais ils ne sont pas accessibles au commun des mortels. Le service d’authentification fait barrage. Pourquoi ?

Le monde économique, le monde politique, les citoyennes et les citoyens ne sont-ils pas sommés régulièrement de se mobiliser davantage pour l’enseignement supérieur, la recherche, l’innovation ?

Sur Factuel : « 6 920 électeurs étaient appelés à voter (personnels administratifs, enseignants, chercheurs et enseignants-chercheurs). Près de 60 % des personnels ont participé à ce scrutin. L’Université de Lorraine, avec son statut de grand établissement (décret du 22 septembre 2011), renouvelle ses conseils tous les 5 ans ».

Ce taux moyen de participation (près de 60% des personnels) est faible. Il l’est d’autant plus  que le scrutin a duré 3 jours et qu’il s’est déroulé sur une plate-forme en ligne. Il cache en fait des différences importantes de taux de participation dans les collèges enseignants (A et B) et BIATSS. Dans les universités, ce sont les enseignants et chercheurs de rang A (professeurs et directeurs) qui votent le plus (des scores de plus de 75% voire 80% sont banals). Qu’en a-t-il été chez les rangs A de Nancy et de Metz ?

Sur Factuel. « Dans le cadre de ces élections universitaires, les personnels de l’Université de Lorraine ont élu les nouveaux représentants du Conseil d’Administration, du Conseil Scientifique, du Conseil de Formation, Conseil de la Vie Universitaire, Sénat Académique.

Les résultats des élections au scrutin de liste avec répartition des sièges restant à la représentation proportionnelle au plus fort reste des membres du Conseil d’Administration :

  • La liste Avec Hélène Boulanger, pour une Université de Lorraine Solidaire, Ambitieuse et Responsable soutenue par SGEN-CFDT obtient 7 sièges sur 30 ;
  • La liste Confiance 2022 portée par Christophe Schmitt, candidat à la Présidence de l’université obtient 3 sièges ;
  • La liste UL-Ensemble avec Jean-Marc MARTRETTE obtient 2 sièges ;
  • La liste ESPOIR- Enseignement supérieur public ouvert, inclusif et rassembleur soutenue par CGT FERC Sup, SNESUP, SNASUB, SNCS, SUD-Education obtient 2 sièges ;
  • La liste EQUILIBRE obtient 0 siège ;
  • La liste SNPTES obtient 1 siège ;
  • La liste PERSONNELS BIATSS, MOBILISONS-NOUS pour ne plus être les 50% d’oubliés de l’université de Lorraine soutenue par UNSA ITRF BIO – A&I UNSA – SNIES UNSA EDUCATION obtient 1 siège ».

Deux candidats à la succession du Président Pierre Mutzenhardt

Christophe Schmitt (la liste qui le soutient a obtenu 3 sièges au Conseil d’administration), Hélène Boulanger (7 sièges au CA).

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Cabinets Conseils. Brûlot du Sénat

Sénat, Commission d’enquête, Influence des Cabinets de Conseil sur les politiques publiques, rapport final, mars 2022, 385 pages. Ce rapport critique est un brûlot.

Commandes de l’État auprès de cabinets de conseils : « Ils ont été pris la main dans le pot de confiture », France Info, Brut, 24 mars 2022, vidéo de 4’05.

Deux parties dans cette chronique. Partie 1. Un exemple d’intervention de Cabinet Conseil : celui de l’université Gustave Eiffel. Partie 2. Extraits du rapport de synthèse.

Partie 1. 90 720 euros HT attribués à l’université Gustave Eiffel.

Acheteur. Établissements et organismes de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation.
Accompagnement dans la mise en place de la fonction financière et comptable de la future université Gustave Eiffel (Marne-La-Vallée).
Financement. 90 720 euros HT.
Source: DECP et Journal Le Monde.

Accompagnement dans la mise en place de la fonction financière et comptable de la future université Gustave Eiffel. Future université : cela signifie que le Cabinet Conseil est intervenu avant 2020, l’université ayant été « ouverte » le 1 janvier de cette même année. Toutes les chroniques du blog sur l’Université Gustave Eiffel.

Je n’ai pas trouvé sur le site de l’université le rapport et les recommandations du Cabinet Conseil. Pas davantage de trace dans le Rapport d’activité 2020.

Cliquer sur les images pour les agrandir

Globalement, la fonction financière et comptable est semblable à celle de toutes les universités, sauf sur trois points. Des informations figurent dans l’Organigramme des services.

Trait commun : séparation de l’agence comptable et des services financiers. Celle-ci n’était pas systématique il y a encore une vingtaine d’années. Elle s’est généralisée avec la progression de taille et de regroupement d’universités, la mise en extinction du Corps des CASU, et donc la réservation de la fonction d’Agent comptable à des fonctionnaires du ministère des finances.

Traits distinctifs :

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Condorcet. BU ouverte 2J / 7J

Suite de la chronique du 4 décembre 2021 : Campus Condorcet, un chaos durable

Poursuite du mouvement social au Campus Condorcet. Communiqué du SNPTES (14 décembre 2021) : compte rendu de la rencontre avec la Directrice générale de l’enseignement supérieur et de l’insertion professionnelle (Madame Anne-Sophie Barthez), confirmation des revendications et prolongation du préavis de grève jusqu’au 15 janvier 2022.

Le communiqué du SNPTES aborde la question du GED. Vous avez dit GED ? GED = l’acronyme insensé de Grand Équipement Documentaire. Pourquoi faire compliqué quand on peut faire simple ? Choisir BNUP (Bibliothèque Nationale et Universitaire de Paris), par analogie avec deux autres BU nationales, la BNF et la BNUS (Strasbourg).

Qu’apprend-on sur ce GED ? Qu’il est insuffisamment ouvert au public. Le communiqué du SNPTES revendique la « fin du jeu de passe de balle entre le MESRI et les établissements membres, en ce qui concerne l’annonce de postes dédiés au GED. Le constat est partagé, il manque 40 Emplois Équivalent Temps Plein. Le GED est le joyau des SHS en France, il se doit d’être ouvert 5 jours / 5 jours. Les chefs d’établissements doivent rendre d’ici cette fin de semaine une copie avec un nombre significatif de postes offerts au GED pour garantir cette ouverture. Les profils de postes restent à définir à ce stade »… « 20 postes GED et 5 en support. Ce sont des conditions « sine qua non » pour réussir à ouvrir plus de 2 jours par semaine !

Pour info, la BNUS Strasbourg est ouverte 7 jours sur 7, 80 heures par semaine.

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Campus Condorcet, un chaos durable

Le Campus Condorcet Paris-Aubervilliers (Cité des sciences humaines et sociales) a été créé par le décret n° 2017-1831 du 28 décembre 2017 relatif à l’organisation et au fonctionnement de l’établissement public.

Le projet date en fait de 2008. Le chaos d’aujourd’hui a demandé beaucoup de temps pour se mettre en place. Surprenant !

Deux parties dans cette chronique. Page 1.  Revendications des personnels et préavis de grève. Page 2 (cliquer ici). En savoir plus sur le Campus : le projet stratégique, les 11 établissements, les instances (conseil d’administration, comité de site), le rapport d’activité 2020.

La Campus Condorcet fêtera son 4ème anniversaire le 1 janvier 2022. Les personnels n’en peuvent plus d’alerter leurs tutelles sur de graves dysfonctionnements. Leur mécontentement est croissant (grève reconduite du 1/12 au 15 janvier 2022). Ils demandent à ce que leurs revendications légitimes soient satisfaites rapidement.

Préavis de grève. Les revendications du personnel de l’Établissement Public du Campus Condorcet restent inchangées. Signer la pétition

  • Donner les moyens humains à l’EPCC de remplir les missions et objectifs qui lui sont confiés par le ministère et les établissements membres, en augmentant le plafond d’emploi et la masse budgétaire salariale,
  • Pérenniser l’emploi au sein du Campus Condorcet : permettre l’embauche directement par l’EPCC d’agents fonctionnaires et mettre fin à la précarité des contrats contractuels qu’ils soient agent EPCC ou mis à disposition (fin des CDD, des contrats de projet, etc.),
  • Proposer des rémunérations correspondant aux grilles votées par le CA, à la réalité des postes occupés et aux expertises des agents,
  • Proposer une compensation salariale suite à la mise en place du règlement du temps de travail,
  • Octroyer une prime annuelle exceptionnelle pour l’ensemble des agents travaillant sur le projet de Campus (UMS compris) suite à l’ouverture des bâtiments du GED et de l’EHESS.

« Les personnels en fonctions à Condorcet (EPCC) sont à bout ! Ils ont tenu et réalisé leurs engagements sur 6,5 ha ; leurs tutelles, non ! Réponses floues, différées et insuffisantes :

  • Politique indemnitaire, horaires supplémentaires non compensés,
  • Politique des carrières pour les titulaires et contractuels selon les établissements d’origine,
  • Coexistence ingérable de personnels affectés par les 11 établissements, mis à disposition et gérés selon des principes indemnitaires ou de carrières différents (! ), créant l’ambiance dysfonctionnelle qu’on imagine !
  • Graves retards du nombre de postes affectés : 50% insuffisants au Grand équipement documentaire  qui abouti à ne pouvoir ouvrir le cœur scientifique de Condorcet que… deux jours par semaine !! Insuffisances pour les autres directions (architecture patrimoine, informatique et autres…) !
  • Une petite centaine de personnels Biatos au lieu des 200 nécessaires, ce qui explique en partie aussi un management impossible, les départs et le sur-travail associés !

Mon analyse. Les personnels et leurs syndicats, les étudiants peuvent-ils espérer gagner ? Je ne le crois pas. Les Sciences Humaines et Sociales n’ont jamais été la priorité scientifique des pouvoirs publics. Le décret de décembre 2017 prévoit de fait une organisation et un fonctionnement structurellement chaotiques : plusieurs sites géographiques, 11 membres fondateurs, un conseil d’administration dans lequel les personnels enseignants, chercheurs, techniciens et administratifs et les étudiants sont minoritaires, un comité de site composé des douze représentants élus du CA mais qui n’est que consultatif, fort peu de personnels en propre et donc des inégalités objectives de traitement.

De plus, le président de l’EPCC, Jean-François Balaudé, a moins de pouvoir que celui qu’il avait quand il était président de Paris X Nanterre de 2012 à 2020. Pourquoi d’ailleurs a-t-il accepté ce strapontin ? Chroniques du blog sur JFB

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Sauvons la BSG !

La bibliothèque Sainte-Geneviève (Université Sorbonne Nouvelle) est en danger. Sauvons-la !

Signer la pétition : cliquer ici

Cette vénérable institution conserve les collections exceptionnelles héritées de l’abbaye Sainte-Geneviève, continûment enrichies jusqu’à atteindre aujourd’hui plus de deux millions de documents dont 250 000, anciens, rares ou précieux, forment l’un des fonds patrimoniaux les plus importants de France et d’Europe. Le bâtiment bien connu qu’elle occupe place du Panthéon depuis 1850, conçu par l’architecte Henri Labrouste, est classé au titre des Monuments historiques et constitue un joyau de l’architecture, étudié, copié et admiré dans le monde entier. L’importance de la bibliothèque Sainte-Geneviève, tant de ses collections que de son bâtiment, est unanimement reconnue comme un élément fondamental de notre patrimoine national. 

Le travail des équipes de la bibliothèque pour conserver et transmettre ce patrimoine est, lui aussi, apprécié des lecteurs, mais souffre d’un manque chronique de moyens. De nombreux travaux de restauration et de rénovation ont été entrepris depuis plusieurs années afin, non seulement, d’offrir au public les meilleures conditions de travail et les services qu’ils sont en droit d’attendre ; mais aussi d’assurer, simplement, la sécurité des biens et des personnes.

C’est dans ce contexte que de vives inquiétudes surgissent, tant au sein du personnel qui a débuté un mouvement de grève, que des lecteurs. Universitaires, chercheurs, enseignants-chercheurs et enseignants, nous souhaitons rendre publiques ces inquiétudes.

En effet, tout le monde s’accorde à reconnaître que les nombreux travaux réalisés sur le bâtiment étaient nécessaires mais qu’ils ne sont pas suffisants, et que d’autres, de grande ampleur, doivent encore être menés pour le sécuriser complètement (toiture, électricité…). Pourtant, contre toute logique, l’université de tutelle de la bibliothèque, l’Université Sorbonne Nouvelle, a récemment décidé de réorganiser les équipes ayant pour responsabilité le patrimoine immobilier, la surveillance des bâtiments et la direction des travaux, pour les affilier directement à l’Université et ainsi les couper de la bibliothèque.

Ce jeu de passe-passe en gestion des ressources humaines prive la bibliothèque des moyens humains, déjà faibles, absolument nécessaires à son fonctionnement et à la sécurité du bâtiment, des collections, du public et des agents. Il supprime ainsi la totalité de son département dédié au Patrimoine immobilier, laissant les équipes sans aucun agent compétent sur place à qui se référer en situation d’alerte sur le bâtiment ou les collections, et privant enfin l’institution de deux postes de conservateurs, dont les supports de poste avaient été temporairement dévolus à l’immobilier justement par manque de moyens humains dans la bonne filière. 

Il représente enfin un risque considérable pour la bibliothèque. Nous avons tous à l’esprit le souvenir de la catastrophe de Notre-Dame, il ne faudrait pas que de bas calculs gestionnaires fassent de la bibliothèque Sainte Geneviève, au patrimoine inestimable, la prochaine sur la liste.

À cela s’ajoute un signal très négatif envoyé à la bibliothèque mais aussi à ses lecteurs.

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Histoires d’universités a 12 ans

Le blog Histoires d’universités a 12 ans : 8ème saison en cours, près de 5 900 chroniques.

6 janvier 2009 : 1ère chronique du blog. J’y présentais aux établissements, à leurs personnels et à leurs étudiant(e)s mes Vœux pour l’année nouvelle (texte ci-dessous).

Début 2021, dans le contexte de la terrible pandémie en cours, que souhaiter aux uns et aux autres ? Tout faire pour garder la santé ou la retrouver ! Tout faire pour que l’enseignement supérieur puisse obtenir les conditions les meilleures pour remplir les missions confiées par la loi !

Article L. 123-3 du code de l’éducation : les missions du service public de l’enseignement supérieur sont :

  1. La formation initiale et continue ;
  2. La recherche scientifique et technologique, la diffusion et la valorisation de ses résultats ;
  3. L’orientation et l’insertion professionnelle ;
  4. La diffusion de la culture et l’information scientifique et technique ;
  5. La participation à la construction de l’Espace européen de l’enseignement supérieur et de la recherche ;
  6. La coopération internationale.

Je ne crois pas que l’invitation du président de l’Université de Lorraine à participer, le 12 janvier 2021, à une cérémonie interactive 100% en ligne soit utile pour retrouver les conditions les meilleures pour l’exercice des missions énoncées ci-dessus. Le 100% en ligne est un ersatz de la cérémonie traditionnelle en présentiel. Et pourquoi ce slogan provocateur, ridicule ? Avec vous, faisons dialoguer les savoirs.

Texte de mes Vœux 2009. Les enseignants et les personnels techniques et administratifs ont élu en 2008 les conseils de l’université dans laquelle ils travaillent, conseils réformés par la loi Libertés et Responsabilités des Universités d’août 2007. Leurs représentants au conseil d’administration ont élu un président au pouvoir renforcé, pour un mandat de 4 ans renouvelable une fois. Les conseillers, élus selon un scrutin de liste, se sont engagés sur un programme.

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Blog. Fin de la Saison 7

Fin de la saison 7 : 72 chroniques du blog sur les Universités et la Covid 19 (présentation inversement chronologique)

Juin 2020. Quelle rentrée pour l’enseignement et la recherche ? Et si les universités mouraient ?

12 juin 2020. Lettre à Michel Deneken, président de l’université de Strasbourg.

Monsieur le Président, Le 5 mars, avant le confinement, un millier de personnels et d’étudiants de l’Université de Strasbourg se rassemblaient dans le Patio et manifestaient contre la Loi de programmation pluriannuelle de la recherche (LPPR). Sans attendre la levée de l’état d’urgence sanitaire, le gouvernement décide aujourd’hui de faire adopter cette loi dans les délais les plus courts, dans une version qui reprend et aggrave un projet largement rejeté par les acteurs de l’ESR.

Le projet a été envoyé aux membres du CNESER dimanche 7 juin pour une présentation en séance le 12 juin, ce qui témoigne d’un profond mépris de nos instances nationales. Un passage en Conseil des ministres est prévu le 8 juillet. Nous apprenons que la LPPR sera également mise à l’ordre du jour de la Commission de la Recherche de notre université le 17 juin prochain. Lire la suite…

Avril et mai 2020. Du confinement au déconfinement : les universités resteront fermées pour les étudiants, jusqu’à la rentrée (enseignements en ligne, modalités adaptées pour le contrôle des connaissances).

Le déconfinement commencé, j’arrête la rubrique Cuisiner facile en situation de confinement : 61 recettes.

13 mai. Frédérique Vidal adresse ses remerciements à la communauté de l’enseignement supérieur et de la recherche

Cette lettre mérite, selon moi, cinq critiques :

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Déconfinement dans la confusion

Courriel du SNASUB-FSU de l’université d’Orléans aux collègues BIATOSS, mercredi 3 juin 2020

  • Un déconfinement dans la confusion
  • Comité technique du 4 juin 2020
  • Conseil d’administration du 5 juin 2020
  • La confidentialité de nos messageries professionnelles en question ?

Courriel du SNASUB-FSU : diaporama en grand format

Chroniques du blog depuis 2009 sur

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F. Vidal. Merci à la communauté ESR

Lettre de Frédérique Vidal, Ministre, aux membres de la communauté de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche, et de l’Innovation, 13 mai 2020, 2 pages. Cette lettre mérite cinq critiques.

1ère critique. Les remerciements. Trop, c’est trop !

Commentaire. Les membres de la Communauté n’ont jamais eu autant de qualités que durant le confinement ! 2 pages de remerciement : c’est très bien et mérité, mais n’est-ce pas trop ?

Le 19 avril 2020, je publiais la chronique : Les universités sont abandonnées par la Ministre Frédérique Vidal. La Conférence des présidents d’université laisse faire. Facettes de l’abandon, de la maltraitance…

Le 21 avril 2020, je publiais la chronique : Examens. F. Vidal botte en touche

2. La simplification. Dans sa lettre, la Ministre écrit « avoir à cœur de travailler à simplifier votre quotidien pour vous donner tous les leviers et tous les moyens nécessaires à la réalisation de vos missions »

Le 24 avril 2020, je publiais la chronique : L’orientation, 3 ans après la loi ORE (Orientation et Réussite des Étudiants). La loi du 8 mars 2018 est une des lois-phare de la 1ère année du mandat du Président de la République. Elle prévoit la création d’un Observatoire national de l’insertion. Celui-ci n’est pas encore opérationnel aujourd’hui. Vous avez dit « simplification » ?

Vous avez dit « simplification » ? Le 11 mai 2020, je publiais la chronique ParcourSup piège les bacs pros. Plus ParcourSup propose de formations, plus la plateforme a des effets négatifs sur le devenir des élèves de terminale professionnelle. Le 1er piège est une sorte d’obligation à déposer des vœux de poursuite d’études dans le supérieur, comme si cela allait de soi. Cette année, 95% d’entre eux ont émis un vœu de poursuite, ce qui ne les distingue plus guère des élèves de bac général ou technologique. Les 2ème et 3ème pièges : admettre des élèves qui échoueront majoritairement dans les études supérieures complexifie la gestion des flux.

Vous avez dit « simplification » ? Le 6 novembre 2018, je publiais la chronique :. Regroupements : attention, danger ! Ordonnance sur les regroupements, liée à la loi pour un État au service d’une société de confiance. Elle devrait permettre aux établissements (universités et écoles d’une même territoire) d’expérimenter de nouvelles formes de regroupement. Lire aussi la chronique du 12 octobre 2018 : des rapprochements à la carte.

Lire la suite : les points 3, 4 et 5…

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Univ. Strasbourg, reprise progressive

Texte du communiqué : 5 pages.

    Extraits. Après 8 semaines de confinement, l’Université de Strasbourg renoue partiellement avec une activité en présentiel sur ses différents campus. Après la distribution de 300 000 masques et solutions hydro-alcooliques ce lundi 11 mai et la diffusion des consignes sanitaires la semaine précédente, l’Université de Strasbourg sera accessible  à partir du 12 mai à certains personnels uniquement. Il s’agit en priorité de faire respecter les consignes nationales, d’accompagner tous les acteurs de l’université dans cette période délicate, et d’impulser une reprise progressive de toutes les activités possibles.

    Si le télétravail va perdurer pour une grande partie des agents, des activités de recherche en lien direct avec le CNRS et l’Inserm, certaines activités administratives, la gestion des bâtiments et des chantiers reprendront en présentiel selon un protocole strict respectant les mesures sanitaires et gestes barrière. Ces consignes s’appliquent à tous les personnels de l’université quels que soient leurs missions, professions, statuts. L’Université de Strasbourg reste attentive à toute situation individuelle et notamment aux personnels qui ont été isolés.

    Les étudiants quant à eux poursuivront leurs enseignements à distance, tout comme les évaluations dont les nouvelles modalités ont été récemment validées par la Commission formation et vie universitaire (CFVU).  

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