Suite des chroniques sur les modalités illégales de contrôle des connaissances (MCC) dans l’université de Lorraine, site messin. Cours de cuisine à l’attention des présidents de jury : « touillez les MCC, tamisez les AJAC, puis saisir rapidement le tout à feu vif, faites goûter les étudiants à l’aveugle ». Quiz 1 : c’est quoi les AJAC ?. Réponse dans le deuxième document.
17 mai 2013. Lettre du président Mutzenhardt sur le recours gracieux à l’encontre des modalités de contrôle des connaissances de certains diplômes de licences. Recours nul et non avenu en dépit du non respect de l’arrêté du 1 août 2011 : « Les crédits n’ont donc aucune influence sur le calcul du résultat. Le non respect de l’échelle de valeur n’a aucune incidence sur la validation du diplôme. Tant dans l’esprit que dans la lettre de l’arrêté, c’est le coefficient qui est la référence et qui sert d’étalonnage pour la fixation des valeurs en crédits. Les notes ne sont donc pas pondérées par les valeurs en crédits mais par les coefficients affectés aux UE ». Si vous n’avez pas compris, relisez encore la recette ou lisez le document suivant.
30 mai 2013. Lettre explicative d’Etienne Baumgartner, vice-président en charge de la formation. Il reconnaît le non-respect du droit des MCC mais considère – à raison d’ailleurs – que se remettre dans le droit chemin ferait commettre une nouvelle illégalité ! « Les modalités votées sont maintenues en l’état« . En tout état de causes une modification apportée aujourd’hui des modalités de contrôle des connaissances s’exposerait à des recours de la part d’étudiants qui se jugeraient défavorisés au motif d’une publication hors délais des nouvelles règles ».
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