Archives de Catégorie: AF. Histoire 16-17èmes siècles

1793. Vieux-Brisach bombardé

Septembre 1793. Vieux-Brisach subit, durant cinq jours, un important bombardement par les troupes révolutionnaires françaises. Source : article de Wikipédia.

Diaporama de 11 photos. Source : Cabinet des estampes et dessins de Strasbourg.

« Au XVIIe siècle, Vieux-Brisach devint le noyau d’un système de fortifications qui compta parmi les plus redoutables d’Europe. »Au XVIIe siècle, Vieux-Brisach devint le noyau d’un système de fortifications qui compta parmi les plus redoutables d’Europe.

1638. Sa situation très exposée lui valut d’être tantôt une tête de pont française, tantôt un avant-poste de l’Empire. Elle est assiégée et prise après 4 mois de siège (août-décembre 1638) par le duc de Weimar et le vicomte de Turenne,

1648. Breisach est rattachée à la France en 1648 par les traités de Westphalie qui concluent la Guerre de Trente Ans. La France acquiert ainsi une tête de pont pour agir en Allemagne.

1661. Cette prise n’entraîne, semble-t-il, pas de modifications aux fortifications jusqu’en 1661. L’ingénieur piémontais Valpergue élabore un projet qui n’est pas réalisé.

1663-1679. L’intendant d’Alsace Colbert Saint-Marc, cousin du ministre du même nom, fait appel à Vauban en mai 1663. Celui-ci élabore son premier projet en mars 1664, qui mène à reconstruire les bastions et à approfondir les fossés. Sa réalisation ne s’achève qu’en 1679, avant une inspection du ministre Louvois. Cette enceinte est composée de sept fronts bastionnés équipés de huit bastions, sept demi-lunes et une contregarde. Elle est précédée d’un glacis à places d’armes rentrantes et de fossés inondés. La demi-lune de la porte du nord-est est à réduit. Une lunette dotée de son propre glacis précède le deuxième bastion sud. Côté fleuve, c’est une simple muraille qui ferme le pourtour de la ville. Le système défensif de la tête de pont rejoignant la France comprend un fort carré à quatre bastions et une demi-lune avec chemin-couvert et glacis appelé le Fort du bout du pont, ainsi qu’une lunette à réduit accostée de bonnettes et d’une demi-lune, le fort Mortier. Le tout est relié à la porte du Rhin, ouverte dans la muraille médiévale, par plusieurs ponts de bois.

1678. Vauban et l’ingénieur Jacques Tarade font le projet de la ville neuve de Saint-Louis-de-Brisach.

1697. Le traité de Ryswick, mettant fin à la Guerre de la Ligue d’Augsbourg, impose à la France de restituer Breisach à l’Empire et de démolir la ville neuve de Saint-Louis-de-Brisach.

1703. La ville est à nouveau assiégée et prise par la France (Guerre de Succession d’Espagne). C’est le dernier siège conduit par Vauban, qui n’apporte ensuite que des réparations aux remparts, avant que la ville ne soit restituée au Saint-Empire romain germanique.

1704, les Impériaux tentèrent de reprendre la ville, par la ruse, sans succès. La ville est rendue à l’Empire après le traité de Rastatt.

1793 (septembre). Vieux-Brisach subit un important bombardement par les troupes révolutionnaires françaises, durant cinq jours ».

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18ème. Le Noble, militaire

18ème. Le  Noble, militaire : la formation, la carrière

Suite de la chronique du 22 novembre 2021 : Écoles de l’artillerie et du génie au 18ème siècle

Les nombreuses guerres menées au 18ème siècle, tant sur terre que sur mer, au sein ou en dehors du territoire français, ont fait progresser, par la nécessité de vouloir les gagner, la formation des hommes, l’organisation de l’armée en campagne et pendant d’éventuels quartiers d’hiver, les fortifications, les armes mobilisées et de plus en plus meurtrières (l’artillerie en particulier).

Partie 1. Le Noble, militaire. Source : Le Militaire, chapitre du livre de François Bluche, La noblesse française au XVIIIème siècle, Fayard, collection La vie quotidienne, 2012, pp. 111-158.

Partie 2. Ordonnance de 1776 : création de 10 Écoles royales militaires. Source : extrait d’un article de Wikipédia.

Le 28 mars 1776, une ordonnance de Louis XVI ordonne la création de plusieurs écoles royales militaires en remplacement de celle de Paris.

Cette réforme fait partie de celles voulues par le comte de Saint-Germain, secrétaire d’État à la Guerre sous Louis XVI, dans le but d’offrir aux gentilshommes pauvres la même instruction que celle prodiguée à la noblesse de cour : ils recevraient la même éducation et les mêmes instructions que les autres pensionnaires

Le collège de La Flèche avait déjà été transformé en école préparatoire à l’école militaire de Paris en 1764. En 1776, dix autres établissements devinrent des écoles royales militaires et reçurent les boursiers du roi venus de l’école militaire de Paris et du collège de La Flèche :

  • Beaumont (Calvados) ;
  • Brienne (Aube) ;
  • Effiat (Puy-de-Dôme), maison oratorienne accueillant des pensionnaires depuis le 17e siècle et dotée officiellement d’un collège depuis 1719 ;
  • Pontlevoy (Loir-et-Cher), abbaye bénédictine de la Congrégation de Saint-Maur ayant organisé un « séminaire » depuis 1644 ;
  • Pont-à-Mousson (Meurthe-et-Moselle) ;
  • Rebais (Seine-et-Marne) ;
  • Sorèze (Tarn), abbaye bénédictine de la Congrégation de Saint-Maur ayant organisé un « séminaire de gentilshommes » entre 1689 et 1721 et un collège d’enseignement à partir de 1759 ;
  • Thiron (Eure-et-Loir) ;
  • Tournon-sur-Rhône (Ardèche), collège fondé en 1536 et administré par les Jésuites entre 1561 et 1762. Redevenu séculier, il est confié aux Oratoriens lors de la transformation en école royale militaire ;
  • Vendôme (Loir-et-Cher).

En 1793, une loi supprime les écoles royales.

Partie 3. Un recrutement scolaire au XVIIIe siècle : l’École royale du Génie de Mézières, Roger Chartier, Revue d’Histoire Moderne & Contemporaine, Année 1973, 20-3, pp. 353-375.

Partie 4. Noblesse d’épée et tradition militaire au XVIIIème siècle. Source : Persée, Philippe Bechu, Histoire, économie & société, Année 1983, 2-4, pp. 507-548.

Partie 5. Les Noblesses françaises dans l’Europe des Révolutions. Source : ouvrage des Presses Universitaires de Rennes.

‘Les années 1770 voient se transformer une sociabilité nobiliaire construite autour des Lumières ou des anti-Lumières, marquée par la recherche d’une reconnaissance intellectuelle qui se traduit dans la fréquentation des salons ou l’accumulation des livres, des collections, décennie également parcourue par une réaction d’un ordre, très divers d’une province à l’autre, se repliant pour partie sur ses privilèges, notamment militaires, révisant ses terriers et ses droits féodaux. La fondation par Napoléon d’une noblesse impériale bouleverse un peu plus les rapports de ceux qui peuvent justifier depuis plusieurs générations de leur sang bleu au pouvoir et à la société issus de la Révolution.

Le présent ouvrage décrit les différentes adaptations d’un ordre aboli en 1789 à la société nouvelle, essaie de comprendre les stratégies familiales à l’œuvre, les transferts politiques et culturels qui se jouent dans l’émigration puis, en sens inverse, lors du retour. L’analyse de ces mutations suppose bien évidemment de laisser aussi une place éminente à l’histoire des représentations, à la construction de stéréotypes ».

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Béziers. Cathédrale St. Nazaire

Béziers. Cathédrale Saint Nazaire et Saint Celse

Diaporama de 35 photos

Partie 1. Martyres de Saint Nazaire et Saint Celse (1er siècle). Source : Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l’année, Tours, Mame, 1950.

« Nazaire naquit à Rome, d’un père païen, nommé Africanus, et d’une pieuse mère nommée Perpétue, qui avait été baptisée par saint Pierre. L’enfant répondit admirablement aux leçons maternelles et brilla par ses vertus précoces et son innocence.

Parvenu à sa neuvième année, Nazaire fut sollicité par son père d’abandonner le christianisme; mais il préféra la vérité au mensonge, fut baptisé par saint Lin et devint un des plus fervents chrétiens de Rome. Son père, irrité, employa la violence pour vaincre sa fermeté; mais, enfin, plein d’admiration pour ce fils, il lui fournit lui-même les moyens d’accomplir le projet hardi qu’il avait formé d’aller prêcher la foi.

Nazaire parcourut l’Italie, semant l’Évangile parmi les populations païennes et les édifiant par ses vertus. A Milan, son premier soin fut d’aller visiter les martyrs Gervais et Protais dans leur prison et de les fortifier dans la lutte par ses paroles. Saisi lui-même comme chrétien, il est cruellement flagellé et chassé de la ville. Près de Nice, il s’attache comme disciple un enfant nommé Celse, après l’avoir instruit et baptisé. Nazaire et Celse ne se séparent plus. Les conversions se multiplient d’une manière étonnante; Nazaire est de nouveau soumis à de cruelles tortures, puis rendu à la liberté, à la condition de ne plus reparaître dans ce pays.

Les deux saints jeunes gens remontent alors les Alpes, traversant sans se décourager d’immenses et solitaires forêts, des rochers inaccessibles, de rares villages où vivaient de pauvres idolâtres, et arrivent à Embrun, où leur zèle opère des prodiges de conversions. Vienne, Genève, Trèves entendent tour à tour leur voix, rendue éloquente par l’amour de Jésus-Christ. Les contradictions et la persécution donnent à leur prédication une fécondité nouvelle.

Condamnés à être noyés, ils marchent sur les ondes comme sur une terre ferme. Après cet éclatant miracle, Nazaire et Celse reprennent la route de Milan, où ils sont bientôt arrêtés comme chrétiens et zélateurs de la foi. A la lecture de la sentence de mort, ils se jettent, joyeux, dans les bras l’un de l’autre: « Quel bonheur pour nous, s’écrie Nazaire, de recevoir aujourd’hui la palme du martyre! – Je Vous rends grâces, ô mon Dieu, dit Celse, de ce que Vous voulez bien me recevoir, si jeune encore, dans Votre gloire. » Ils sont alors conduits sur une place publique de Rome, où ils ont la tête tranchée, vers l’an 56 de l’ère chrétienne ».

Partie 2. Cathédrale Saint-Nazaire-et-Saint-Celse. Source : extraits d’un article de Wikipédia.

« La cathédrale Saint-Nazaire-et-Saint-Celse est une église de style gothique située à Béziers. Elle est édifiée dans la partie ouest de l’ancienne ville médiévale, sur un large promontoire qui domine la plaine de l’Orb ».

« Une église romane et un ancien cimetière existaient à l’emplacement de l’actuelle cathédrale. Elle est construite à l’emplacement d’un ancien temple Romain dédié a Auguste et sa femme Livie.

Un écrit mentionne l’existence d’un édifice dès le VIIIe siècle.

Révolte des Cathares et sac de Béziers, le 22 juillet 1209. Les troupes du Roi et du Pape, commandées par Arnaud Amaury, incendièrent et provoquèrent la destruction entière du bâtiment. Les travaux de reconstruction débutèrent au milieu du XIIIe siècle ».

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Béziers. Écluses de Fonséranes

Le Canal du Midi à Béziers : le tunnel, l’enfilade d’écluses, le pont-canal, la rivière Orbe.

Partie 1. Les principaux personnages du canal du Midi. Source : Site du canal.

Pierre-Paul Riquet est incontestablement l’Homme du Canal, que ce soit sur le plan technique, politique ou financier. Il a avant tout consacré sa vie à la réalisation du Canal.

Béziers, statue à l’enfant du pays par David d’Angers. Diaporama de 11 photos.

Colbert a été un très grand ministre, disposant d’une énorme capacité de travail et d’une grande intelligence de l’économie.

Vauban, le grand ingénieur militaire, a largement participé à la construction du canal. Grand admirateur de Riquet, il a parachevé et perfectionné son œuvre.

Andréossy a été le principal adjoint de Paul Riquet. Après la mort de ce dernier, il a continué à servir la famille des Riquet jusqu’à la fin de sa vie.

Partie 2. Le tunnel de Malpas (en amont des écluses de Fonséranes). Source : article de Wikipédia.

« Le tunnel de Malpas est un tunnel-canal creusé en 1679-1680 pour y faire passer le canal du Midi sous la colline d’Ensérune dans  l’Hérault. Symbole de l’obstination de Pierre-Paul Riquet, il s’agit du premier tunnel-canal construit ».

« Lorsque le chantier du canal du Midi atteignit la colline d’Ensérune, la déconvenue fut grande. Sous quelques mètres d’un sol très dur se cachait une montagne de grès très friable, sujette aux éboulements. Le ministre Colbert fut rapidement alerté de la situation, et fit interrompre les travaux. Les détracteurs de Riquet semblaient avoir réussi leur coup : la galerie venait d’être bouchée, et le chantier avait été déplacé. Le projet tout entier était ainsi menacé, et Colbert annonça la visite des commissaires royaux pour décider de l’avenir du canal. Riquet était sur le point de perdre son pari : il avait préféré percer cette colline plutôt que de suivre les conseils du chevalier de Clerville, architecte de Louis XIV, qui proposait de traverser l’Aude. La traversée du fleuve était un handicap majeur, car elle nécessitait l’interruption du trafic.

Victime d’une dangereuse cabale, Riquet demanda au maître-maçon Pascal de Nissan de continuer en secret les travaux, malgré les risques d’effondrements. En moins de huit jours, un tunnel d’essai fut percé, soutenu par une voûte cimentée de bout en bout. Il ne resta plus à Riquet qu’à guider l’intendant d’Aguesseau dans ce tunnel, à la lueur des flambeaux, pour le persuader de le laisser continuer les travaux. Le chantier pour creuser le tunnel dura plusieurs mois, de l’automne 1679 jusqu’au printemps 1680 ; c’est le dernier grand chantier réalisé par Riquet, qui meurt quelques mois plus tard. Long de 173 mètres, large de 6 mètres et d’une hauteur de 8,5 mètres, avec ses 30 arches qui soutiennent la voûte, ce tunnel venait d’éviter une écluse supplémentaire sur le tracé du canal, et prouvait la détermination d’un homme face à ses ennemis.

Revanche du constructeur de génie sur les diktats de Colbert qui lui avait interdit de percer le difficile tunnel de Malpas. Riquet avait passé outre et avait détourné les ouvriers pour parvenir à ses fins ».

Partie 3. Histoire des écluses de Fonséranes. Source : site Béziers-méditerranée.

Diaporama de 34 photos.

« C’est le lieu le plus spectaculaire du Canal du Midi. L’Octuple (8 écluses, 9 bassins en enfilade) permet de franchir un dénivelé de 21,50 m. Comme dans toutes les écluses du Canal du Midi, les bassins y sont ovales : cette forme permet aux murs de pierre de mieux résister à la pression de l’eau qui s’y déverse (700m3/chasse).

1666 : en octobre, Louis XIV signe le décret autorisant sa construction.

1667 : Pierre-Paul Riquet lance le chantier, entre Toulouse à la Méditerranée. Il a 58 ans.

1679-1680. Percement du Tunnel de Malpas.

1680 : Paul Riquet meurt à 71 ans, le 1er octobre, à Toulouse. Il ne manque alors qu’une lieue -soit 4,8 km- au Canal pour être achevé ; et les 9 écluses de Fonseranes sont quasi-terminées…

1681 : après 14 ans de travaux, fruit du travail de 12 000 ouvriers, le Canal Royal du Languedoc est inauguré, le 24 mai, par un voyage en bateau et en grande pompe.

1694 : le Canal est considéré comme achevé. Vauban y apporte ensuite des modifications, améliorations durant 13 ans, alors même que le canal continue de fonctionner, pour empêcher l’ensablement de son lit, et en éviter les débordements en cas de crues.

1789 : le Canal Royal du Languedoc devient, à la Révolution, le Canal du Midi.

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Della Robbia / Terre invetriate

Partie 1. Médaillon : buste de jeune homme barbu et vêtu d’une toge par Girolamo della Robbia (1488-1566). Cartel du MBA de Strasbourg : « cette figure est encadrée par une guirlande mêlant des feuillages et une sélection de fruits : citrons, raisins, grenades, pommes de pin et cornichons, rendus avec réalisme et dans une grande variété de couleurs ».

Diaporama de 34 photos (4 œuvres, cartels, détails).

Dans ce même diaporama, un relief en stuc polychromé (Vierge à l’Enfant) par Donatello (vers 1386 – 1466).

Deux reliefs en stuc polychromé d’après Antonio Rosselino (vers 1427 – 1479) : La Vierge adorant l’enfant avec saint Jean Baptiste et deux anges, La Vierge à l’Enfant.

Partie 2. Brève biographie de Girolamo della Robbia (Florence, 1488 – Paris, 4 août 1566). Source : notice de Wikipédia.

« Girolamo est un sculpteur et un architecte florentin, fils d’Andrea della Robbia et petit-neveu de Luca della Robbia. Appelé par François Ier, il fit l’essentiel de sa carrière en France.

Frère de Giovanni della Robbia, Girolamo a été l’architecte décorateur du château de Madrid commandé par François Ier à son retour de captivité (1527) détruit en 1792 (il était situé dans le bois de Boulogne).

Il resta fidèle aux traditions familiales des terres cuites émaillées (terracotta invetriata) dans le décor des façades initiées avec son autre frère Luca le Jeune.

Il est surtout célèbre par le saisissant transi de Catherine de Médicis (1565), destiné initialement à son tombeau à la basilique Saint-Denis (conservé au musée du Louvre), inachevé sur ordre de la reine ou à la suite de la mort du sculpteur ».

Œuvres de Girolamo della Robbia

Cristo portacroce (1514), Chartreuse de Galluzzo, Florence.

La Bella Giardiniera d’après Raphaël, et une Madonna con bambino e san giovannino, Bibliothèque nationale centrale de Florence.

San Jacopo, retable, Gallicano.

Enfant à la fontaine (1515-1520), musée de Bode, Berlin.

Buste de Romain (1526), trois-quarts relief pour un médaillon de façade, Getty Center, Los Angeles.

Buste de François Ier, trois-quarts relief pour un médaillon de façade, MET, New York.

Partie 3. La terracotta invetriata. Source : Notice de Wikipédia.

« La terracotta invetriata désigne la terracotta italienne, une céramique vernissée ou émaillée, typique des artistes de la Renaissance de l’atelier Della Robbia« .

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Bordeaux, Trésor de Saint-André

Bordeaux. Le Trésor de la cathédrale Saint-André

Diaporama de 44 photos (11 œuvres, cartels, détails).

Chroniques précédentes sur Bordeaux :

Octobre 1793, la fin des Girondins

Monument aux girondins

Oeuvres du 18ème siècle  et du 1er quart du 19ème

Bordeaux, promenades dans la ville et croisière sur la Garonne. Architectures civiles (18ème).

Partie 1. La cathédrale primatiale Saint-André de Bordeaux, située sur la place Pey-Berland, est le lieu de culte le plus imposant de la ville. Source : article de Wikipédia.

« Consacrée le 1er mai 1096 par le pape Urbain II, en tournée pour prêcher la Première Croisade, elle est reconstruite dans le style gothique du XIIe au XVIe siècle.

Dans cette église furent célébrés deux mariages royaux : en 1137, le mariage d’Aliénor d’Aquitaine, alors âgée de quinze ans, avec le futur Louis VII, roi des Francs ; et en novembre 1615, le mariage d’Anne d’Autriche, Infante d’Espagne, et de Louis XIII, roi de France et de Navarre.

En 1305, Bertrand de Got, archevêque de Bordeaux, accède au trône de Saint Pierre sous le nom de Clément V. Il ne parvient pas à enraciner son influence à Rome, et décide d’installer le siège de la papauté en France, à Avignon, c’est le début de la papauté avignonnaise. Il n’oublie cependant pas ses origines gasconnes et libère des fonds importants pour l’extension et l’embellissement de la cathédrale. Sous son action, l’ancienne cathédrale romane prend l’aspect d’un édifice gothique,

Le chœur et les chapelles rayonnantes ont été réalisés au XIVe siècle. C’est aussi à cette époque que furent érigées les façades des bras du transept. Le gros-œuvre était alors entièrement réalisé. Le clocher, les tours et les flèches du transept sud furent terminés au XVe siècle. On commença aussi à pourvoir l’édifice d’une ceinture d’arcs-boutants, achevée au siècle suivant.

Un tremblement de terre provoque l’effondrement d’une partie des voûtes le 2 février 1427.

Par ses lettres patentes, Louis XI confirme les privilèges de cette église, d’abord après son sacre en 1461, puis, à la suite de la mort du duc de Guyenne, son frère, en 1472« .

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Bordeaux. Architectures 18ème

Bordeaux, promenades dans la ville et croisière sur la Garonne. Architectures civiles (18ème).

Diaporama de 38 photos.

Chroniques précédentes sur Bordeaux : octobre 1793, la fin des Girondins ; monument aux girondins ; musée des Beaux-arts, œuvres du 18ème siècle  et du 1er quart du 19ème.

Partie 1. Bordeaux au 18ème siècle. Le Grand théâtre. Source : article de Wikipédia.  

« À l’arrivée de Ange-Jacques Gabriel à Bordeaux en 1729, la cité est encore emprise entre les murailles du XIVe siècle. L’implantation de la place Royale au droit des quais va représenter une ouverture sur le fleuve et donc sur le monde, traduisant l’expansion économique et l’explosion démographique que connaîtra la ville durant ce siècle.

La politique d’embellissement urbain mise en œuvre par les intendants Boucher et Tourny a déjà transformé la cité médiévale lorsque Victor Louis découvre Bordeaux en 1773 : la création des places Royale, Dauphine, d’Aquitaine, des Allées de Tourny et du Jardin public s’inscrit dans cette philosophie des Lumières, donnant une nouvelle respiration à la ville

Le Grand-Théâtre, commandé par le maréchal de Richelieu, gouverneur de Guyenne, et édifié par l’architecte Victor Louis, a été inauguré le 7 avril 1780 avec la représentation de l’Athalie de Jean Racine.

L’ouvrage de 88 mètres sur 47 de style néo-classique, s’inscrit dans l’opulent urbanisme bordelais hérité du siècle des Lumières. Il abrite une salle de spectacle d’un millier de places, exemple parfait de théâtre à l’italienne ».

Partie 2. Bordeaux. La place de la Bourse. Source : extraits de l’article de Wikipédia.

« La place de la Bourse, initialement place Royale, est la première place ouverte d’Europe. Elle a été réalisée sous les intendances de Boucher et Tourny, par les architectes du roi Jacques Gabriel et son fils Ange-Jacques Gabriel, entre 1730 et 1755.

Elle est bordée par deux pavillons symétriques : le palais de la Bourse et l’hôtel des douanes. Ces deux édifices conservent toujours leur fonction initiale de chambre de commerce et d’administration des douanes ».

Partie 3. Bordeaux, Le Musée National des Douanes. Source : article de Wikipédia.

« Le musée national des douanes est situé dans la halle de dédouanement de l’ancien hôtel des Fermes du Roi qui borde la place de la Bourse. Ce bâtiment fut construit entre 1735 et 1738 spécifiquement pour accueillir la Ferme Générale, compagnie privée, ancêtre de la douane sous l’Ancien Régime, qui prélevait pour le compte du roi les droits et taxes sur les marchandises. Le bâtiment abrite encore aujourd’hui la Direction interrégionale des Douanes de Nouvelle-Aquitaine ; il est classé monument historique pour ses façades, sa cour et les boiseries d’un ancien salon.

La façade dessinée par Jacques Gabriel est de style classique. Les frontons, représentant Mercure favorisant le Commerce de la Garonne (côté quai de la Douane) et Minerve protégeant les Arts (côté place) ont été réalisés par le décorateur flamand Jacques Verberckt, qui a également conçu la fontaine dite « à congélations », du fait de ses motifs décoratifs, adossée au mur de la cour intérieure. Le bâtiment s’organise autour d’une cour rectangulaire qui recevait les marchandises avant et après le dédouanement, opéré dans la grande halle qui accueille aujourd’hui les collections du musée ».

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Élisabeth-Charlotte d’Orléans

Élisabeth-Charlotte d’Orléans (1676-1744), duchesse de Lorraine.

Partie 1. Exposition au Château de Lunéville. La Duchesse Élisabeth-Charlotte d’Orléans dans l’intimité du pouvoir (du 14 octobre 2022 au 31 décembre 2023). Source : présentation de l’expo sur le site du château de Lunéville.

« Aux côtés de son époux le Duc Léopold de Lorraine, Élisabeth-Charlotte d’Orléans (1676-1744) est l’une des figures marquantes de l’histoire du Château de Lunéville. Le petit Versailles lorrain doit beaucoup à cette nièce de Louis XIV, qui a grandi dans les fastes de la cour de France et a su les acclimater en Lorraine.

Passionnée d’architecture et de nature, à la fois mère et souveraine, elle a contribué à définir à Lunéville l’esprit d’un lieu remarquable, dont l’exposition invite à percer les secrets ».

Diaporama de 45 photos (13 portraits, cartels, détails).

Partie 2. Biographie d’Élisabeth-Charlotte d’Orléans (1676-1744). Source : extraits de l’article de Wikipédia.

Biographie résumée. « Élisabeth-Charlotte d’Orléans, petite-fille de France, dite « Mademoiselle de Chartres », ensuite « Mademoiselle » en tant qu’aînée des petites-filles du roi Louis XIII, membre de la Maison de France, née le 13 septembre 1676 à Saint-Cloud et morte le 23 décembre 1744 à Commercy, est la fille de « Monsieur » duc d’Orléans et frère de Louis XIV de France, et d’Élisabeth-Charlotte de Bavière, princesse Palatine ; elle épousa le duc de Lorraine et de Bar, Léopold Ier. Elle assuma la régence des Duchés pour son fils retenu à Vienne de 1729 à 1737 puis fut investie à titre viager de la principauté de Commercy.

Si elle ne put marier sa fille Élisabeth-Thérèse à Louis XV, elle est, par son fils François, époux de Marie-Thérèse d’Autriche, la grand-mère de Marie-Antoinette et l’ancêtre de tous les Habsbourg-Lorraine actuels ».

Biographie détaillée.

« 1697. La paix de Ryswick donna un époux à Mademoiselle. Voyant que la guerre s’enlisait, Louis XIV dut faire des concessions et rendre les territoires qu’il occupait – en toute illégalité – depuis plusieurs années. Il rendit donc la Lorraine et le Barrois à leur duc légitime, Léopold Ier qui, âgé de 18 ans, était né en exil et ne connaissait pas sa patrie (portrait du duc).

1698 (octobre). Le mariage. Cependant, se méfiant de ce neveu et filleul de l’empereur, le roi voulut se l’attacher en lui faisant épouser sa nièce. La nouvelle fut accueillie avec joie par la promise qui craignait de rester vieille fille. La duchesse d’Orléans était aux anges mais constatait avec réalisme la pauvreté du futur époux. L’alliance était brillante mais le duc n’avait pas un sou et la Lorraine, comme le Barrois, était ruinée par près de 80 ans de guerres et d’occupations diverses – notamment française.

1708. Après dix ans de mariage (et de nombreuses grossesses de la duchesse), Léopold, toujours ardent, s’éprit de la marquise de Beauvau-Craon, dame d’honneur de son épouse, qui avait dix ans de moins que son épouse. Le duc n’en continuait pas moins à fréquenter sa couche et à faire des enfants, dont un grand nombre moururent en bas âge. Élisabeth-Charlotte eut 16 grossesses en 19 ans mais n’accoucha que de 14 enfants.

1711. La variole s’étend sur l’Europe emportant le jeune empereur Joseph Ier et le Grand Dauphin mais aussi en quelques jours de mai trois enfants de la duchesse dont le prince héritier Louis. La duchesse enceinte pour la onzième fois est anéantie : sur les dix enfants qu’elle a mis au monde, il ne lui en reste que deux. Elle donnera encore le jour à quatre enfants dont trois parviendront à l’âge adulte…

La grande majorité des reines l’ont été en qualité d’épouses de roi, de mère ou de régente. Élisabeth-Charlotte fut l’épouse de Léopold, duc de Lorraine et de Bar, mais également la mère de celui qui fut le père de Marie-Antoinette. Mis à part cette descendance extraordinaire, la duchesse de Lorraine fut une femme de pouvoir à la mort de son époux (1729), et régna sur les duchés pendant 8 ans ».

La duchesse et les Arts. 1709, la salle d’opéra

« Parmi les plaisirs appréciés à la cour, le théâtre tient une place de choix : les pastorales, les comédies-ballets, les farces italiennes, mais aussi les œuvres de Corneille, Racine et Molière, ainsi que les opéras de Quinault et Lully.

Si le XVIIIe siècle fut une époque particulièrement faste pour l’histoire du théâtre en France, au début du règne de Léopold, il n’y avait ni salle de spectacle, ni artistes de métier, attachés à la cour  : une scène provisoire était installée à chaque représentation. Le duc, qui aimait profondément le faste de Versailles, décida peu après l’arrivée de Henry Desmarest de construire à côté du palais de Nancy une salle d’Opéra, inaugurée le 9 novembre 1709″.

La Régence de 1729 à 1736.

« L’état de santé du duc Léopold se dégradant dès 1720 (fréquentes bronchites, abcès, troubles de la vue), les fêtes à la cour devenaient de plus en plus rares. Le testament de Léopold du 8 septembre 1719 affirmait le caractère inaliénable du domaine ducal, l’exclusion des filles de la succession et fixait les pensions des princes et princesses de Lorraine. Un codicille, en date du 16 décembre 1726, prévoyait de remettre la régence à un Conseil, composé de quelques grands officiers de la couronne, du maréchal de Lorraine, du garde des sceaux, des premiers présidents de la Cour souveraine et de la Chambre des comptes, du secrétaire d’État et du maître des requêtes qui seraient de quartier. Pourquoi la duchesse en fut-elle écartée ? Léopold pensait-il qu’elle était incapable de remplir cette fonction ? Est-ce son origine française qui l’empêcha d’être désignée dans le testament ? Léopold glissa dans un ruisseau au retour de sa visite de la maison du prince de Craon à Ménil ; cinq jours plus tard, le 27 mars 1729, il rendit son dernier souffle.

La mort de Léopold survint alors que son fils François-Étienne séjournait à la Cour de Vienne, depuis l’âge de quinze ans. Alors qu’Élisabeth-Charlotte était écartée du conseil de régence, elle réunit au lendemain de sa mort un conseil, et fut déclarée pour seule et unique régente des duchés  avec pouvoir de les régir, gouverner et administrer ; d’établir tel Conseil qu’elle jugera à propos et d’exercer en toutes choses les droits de la souveraineté. Pendant huit ans, elle géra les duchés, s’occupant tout d’abord de rééquilibrer les finances, car Léopold avait beaucoup emprunté et beaucoup donné. La duchesse prit des décisions pour asseoir son autorité, et supprima les lettres d’expectative ou de survivance qui permettaient aux titulaires des charges les plus importantes de les conserver pour leurs descendants.

François-Étienne, qui, âgé de 20 ans, préférait rester à Vienne, n’arriva à Lunéville que le 29 novembre 1729, et fut immédiatement considéré comme un « étranger, austère et guindé  ». Après avoir rendu hommage pour le Barrois mouvant à Louis XV, il se consacra à la réorganisation administrative et monétaire, poursuivant la politique que la régente avait menée en son nom. Il réorganisa en 1730 la maréchaussée, la milice bourgeoisie de Nancy, la maison de force où l’on enfermait les mendiants, les quarteniers de Nancy, les postes et messageries.

25 avril 1731. François-Étienne quitta Lunéville le pour ne plus jamais y revenir, après avoir confié la régence à sa mère. La régente eut à gérer tout d’abord l’occupation des duchés par les troupes françaises dès 1733, mais surtout la cession des duchés de Lorraine et de Bar et le mariage de son fils François III. Concernant l’occupation française des duchés, engendrée par la guerre de Succession de Pologne en septembre 1733, elle fit tout son possible pour épargner ses sujets. Mais la suite des événements affecta davantage les duchés ».

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Saint-Maurice, abbaye depuis 515

Chronique en 3 parties. Biographie de Saint Maurice, Histoire de l’abbaye (partie 2), Trésor de l’abbaye (partie 3).

Diaporama de 30 photos : la Basilique (extérieur et intérieur).

Diaporama de 42 photos : le Trésor de l’abbaye (11 œuvres, cartels, détails).

Partie 1. Biographie de Saint Maurice d’Agaune. Source : extraits de l’article de Wikipédia. 

« Maurice d’Agaune, ou saint Maurice, et ses compagnons coptes venus de Thèbes (soldats thébains), martyrs du Valais, sont des chrétiens morts pour leur foi sous l’empereur Dioclétien au début du IVe siècle (vers 303) ».

« Le récit de leur martyre est, en partie seulement, altéré de légende. Celle-ci est née de l’invention de corps de martyrs, de la tradition de saint Maurice d’Apamée importée peut-être par le moine Jean Cassien, mais aussi du souvenir encore vivant de la legio Felix. Cependant la thèse de l’École des chartes de Jean-Marie Theurillat a précisé les évènements historiques en les dégageant du merveilleux dont la piété les avait enjolivés ; une meilleure connaissance du remaniement des structures de l’armée romaine à la fin du IIIe siècle a fait tomber les objections historiques et techniques, et surtout les fouilles archéologiques entreprises au pied du rocher d’Agaune ont pleinement confirmé l’existence et le rôle de l’ensemble funéraire édifié par saint Théodore pour recueillir les restes des martyrs entre 370 et 380.

Pendant la persécution de Dioclétien, les soldats de la légion thébaine, venus d’Égypte, auraient reçu l’ordre de tuer tous les habitants près d’Octodure (Martigny) au nord des Alpes, qui avaient été convertis au christianisme par saint Materne. Maurice et les soldats de sa légion refusèrent d’obéir à cet ordre et furent condamnés à mort.

Selon une autre version, peut-être mieux attestée, les troupes romaines étaient envoyées par Dioclétien pour réprimer en Gaule une révolte de bagaudes (entre 286 et 304). Faisant étape à Agaune, leur commandant, Maximien Hercule, césar de Dioclétien, décida d’organiser à Octodure, la ville proche, un sacrifice à Jupiter. Maurice et ses compagnons refusèrent d’y participer. Furieux, Maximien fit décimer la Légion thébaine sans entamer sa résolution. Une nouvelle décimation n’ayant pas eu davantage de résultat, il fit exécuter la totalité de cette troupe.

Saint Sigismond, souverain du royaume des Burgondes et plus tard le premier roi chrétien canonisé au nord des Alpes, fonde le monastère de Saint-Maurice d’Agaune qu’il dote puis, le 22 septembre 515, y inaugure la louange perpétuelle du martyr.

Cette fondation en fait le plus ancien établissement monastique d’Occident chrétien toujours en activité, ayant été occupé en permanence. Situé sur la via Francigena, voie de pèlerinage qui mène au tombeau de saint Pierre à Rome, l’abbaye fait partie des plus importants monastères créés au nord des Alpes durant le haut Moyen Âge ».

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Chambéry, cathédrale, trompe-l’œil

Chambéry. La cathédrale et son trompe-l’œil.

« Le trompe l’œil s’est particulièrement développé à Chambéry au XIXème siècle. Parce que la Savoie a toujours aimé les décors peints, mais aussi parce qu’il permet, à moindre frais, de compléter les décors, de créer des perspectives, des mouvements »…

Partie 1. Cathédrale Saint-François-de-Sales, métropole de l’archidiocèse de Chambéry, Maurienne et Tarentaise. Source : Article du site Savoie-Mont-Blanc.

« Les travaux débutèrent en 1418 à l’initiative des Franciscains et l’église fut achevée en 1587. Elle devient cathédrale en 1779 puis métropole en 1817 lorsque Chambéry est élevé au rang d’archevêché. Derrière une sobre façade, elle abrite un vaste ensemble de peintures en trompe-l’œil.

La façade n’offre pas la grandeur habituelle des cathédrales. Ceci s’explique par la modestie franciscaine mais aussi par le sous-sol marécageux qui a nécessité l’installation de plus de 30000 pilotis de mélèze. De telles fondations n’ont pas permis la construction d’une structure élancée ».

« L’intérieur, en revanche, frappe par sa grandeur et par son style gothique flamboyant très simple.

La caractéristique principale de la cathédrale Saint François de Sales reste cependant les peintures en trompe-l’œil qui recouvrent les murs et les voûtes. Elles furent réalisée en 1834 par Casimir Vicario qui privilégia le style gothique troubadour alors très populaire en Savoie ».

« Son orgue romantique datant de 1847 est une œuvre du manufacteur Augustin Zeiger. Avec ses 50 registres, c’est l’un des plus important de la région Rhône-Alpes ».

« Depuis 2010, une réplique à l’identique du Saint Suaire est exposée à la cathédrale Saint François. Elle a été offerte à la ville par l’archevêque de Turin à l’occasion du 150e anniversaire de la réunion de la Savoie à la France ».

Partie 2. Saint François de Sales (1567-1622). Source : extraits d’un article de Wikipédia.

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