Archives de Catégorie: AF. Histoire 16-17èmes siècles

1763. Rêver une Amérique française

1763. Dernière année de la guerre de Sept ans : les vainqueurs sont les anglais, les vaincus sont les français (perte du Canada). La Guyane devient le dernière rêve de l’Amérique française.

Suite de la chronique 24 décembre 1770. Choiseul exilé. La décision de Choiseul, en 1763, de créer en Guyane une colonie idéale aboutira à un échec retentissant (17 000 morts en deux ans). Il aurait été logique de compter ce fiasco comme facteur de disgrâce du puissant ministre de Louis XV. Ce ne fut pas le cas.

Partie 1. La Guyane, le dernière rêve de l’Amérique française. Source : ouvrage de Marion F. Godfroy, éditions Vendemiaire*, 2014, 318 pages.

« Créer en Guyane une colonie idéale. Des milliers d’hommes, de femmes et d’enfants parcourant à pied  les routes de France d’est en ouest pour arriver au port de la Rochelle et de là embarquer pour Cayenne : c’est l’extraordinaire aventure que mit en œuvre, en 1763, le duc de Choiseul, dans l’idée de faire pièce à la domination anglaise outre atlantique, et de créer en Guyane une colonie idéale d’où serait banni l’esclavage…

Une histoire de rivalités internationales, entre la France et l’Angleterre, victorieuse de la guerre de Sept ans et triomphante en Amérique du nord. Une histoire de clans concurrents dans l’orbite du pouvoir, de faveur et de disgrâce, Turgot contre Choiseul, et d’un idéal des Lumières dévoyé.

Bilan : 17 000 morts« .

Partie 2. Les Jésuites en Guyane à partir de 1668. Deux sources :

« Présentation générale des résultats des interventions archéologiques conduites à Loyola, une habitation exploitée par les jésuites en Guyane, à partir de 1668 et jusqu’à leur interdiction en 1763. L’habitation Loyola, située à Rémire, à 10 km de Cayenne, couvre une superficie d’un peu plus de 1 000 hectares. Jusqu’à 500 esclaves y travaillèrent à produire des biens dont les revenus finançaient le grand projet des religieux en Amérique : l’évangélisation des Amérindiens par le biais des missions. Cet établissement illustre, de façon éloquente, la relation particulière qu’entretint l’église catholique avec le système esclavagiste.

Historique de cette habitation et de la place qu’occupaient les missionnaires dans cette aventure coloniale. Les recherches ont mis au jour la maison de maître et ses dépendances, la chapelle et le cimetière, une forge, une poterie, une manufacture sucrière complète (moulins, chaufferie, purgerie et étuve) une caféterie, une indigoterie… Un très abondant mobilier céramique, verrier et métallique a été recueilli au cours des opérations archéologiques ; il permet de préciser les conditions de vie et les relations commerciales de cette habitation, exceptionnelle par ses dimensions mais représentative de l’économie coloniale à cette époque.

Une entreprise de mise en valeur du site est actuellement engagée, elle vise à révéler au public un lieu illustrant, de façon éloquente, la mémoire de l’esclavage en Guyane ».

Partie 3. Histoire de la Guyane au 18ème siècle. Source : extraits de l’article de Wikipédia.

« En 1713, le traité d’Utrecht considère le fleuve Maroni comme la frontière ouest de la Guyane française. Par ce traité, le roi Louis XIV abandonne totalement le bassin de l’Amazone aux Portugais, mais la difficulté à fixer les frontières géographiques en Amazonie va être la source de disputes durant deux siècles. Les deux parties ne cessent de rechercher l’extension de leur territoire respectif par l’installation de postes militaires, de missions religieuses et de comptoirs commerciaux. Ces disputes se termineront en 1900 par un arbitrage suisse qui fixe la frontière entre le Brésil et la France.

Vers 1750, de nombreux Amérindiens s’installent sur le territoire.

En 1762, les Jésuites sont expulsés de la Guyane sur ordre de Louis XV : l’expulsion précède l’implantation en Guyane par la volonté du ministre français Choiseul d’une nouvelle colonie de peuplement ; des milliers de personnes sont envoyées de France pour accélérer de manière décisive la colonisation des terres. Cette politique volontariste échoue car rien n’a été préparé pour les accueillir.

En 1763, une campagne de propagande principalement menée en Alsace et en Lorraine conduit environ 15 000 Français dont 12 000 Alsaciens et Lorrains vers le port de Rochefort, à destination des savanes de l’Ouest guyanais. En effet, après la perte du Québec, Choiseul veut faire de la Côte Sauvage une nouvelle colonie de peuplement afin de réaffirmer la position française en Amérique.

Choiseul, qui s’imagine la Guyane comme un paradis luxuriant, a une méconnaissance totale du terrain. Le projet colonial est réalisé dans l’approximation. Les colons, dont un certain nombre est déjà malade sur le bateau surpeuplé, débarquent à Kourou en pleine saison des pluies et dans les marais. 12 000 colons meurent dans l’année de maladies (dysenterie, fièvre jaune, syphilis, paludisme). L’expédition, menée par Choiseul, est un cuisant échec, le paradis guyanais se transforme en enfer. Une soixantaine de familles de survivants au désastre de Kourou se réfugient sur le petit archipel en face de Kourou, baptisé Îles du Salut pour l’occasion, avant de retourner en France.

En 1776, un gouverneur compétent est enfin nommé. Pierre-Victor Malouët, secondé par l’ingénieur Joseph Guisan, d’origine suisse, entreprend un programme de réforme de l’agriculture et d’aménagement de territoires agricoles. Le territoire va connaître une période de relative prospérité jusqu’à la Révolution française.

À partir de 1792, la Révolution fait de Cayenne un lieu de déportation pour les prêtres réfractaires et les ennemis politiques de la Révolution. Le premier bagne, celui de Sinnamary, est créé. Jusqu’en 1805, le territoire est un lieu de déportation pour les opposants politiques aux différents régimes qui se succèdent en France.

En 1794, la République Française abolit l’esclavage mais remplace les esclaves par les religieux français et belges. C’est le conventionnel André Pomme, premier député de Guyane, qui est à l’origine du projet de déportation des religieux français et belges ».

Partie 4. Guyane Française, Données historiques. Source : université Laval.

« Après 1763, la Guyane était demeurée française à la faveur d’une violente tempête qui avait empêché les Britanniques de s’en emparer. Elle restait donc sur la liste des rares colonies françaises à développer. La perte du Canada pouvait être compensée en quelque sorte par la colonisation de la Guyane. Le duc de Choiseul voulait en faire un nouveau Canada sous le nom de France équinoxiale, parce que la durée des jours et des nuits y reste approximativement la même tout au cours de l’année ».

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Joseph II et le royaume de Hongrie

Joseph II (1741-1790) et le royaume de Hongrie.

Partie 1. Bonnes feuilles du livre de François Fejtö, Joseph II, Un Habsbourg révolutionnaire, Librairie Académique Perrin.

Diaporama. Table des matières du livre et pages dédiées à la Hongrie (287 à 310).

La guerre du latin en Hongrie (pages 287 à 292).

Presbourg est devenue Bratislava, capitale de la Slovaquie, sur le Danube.

La lutte contre les privilèges (pages 293 à 310)

Partie 2. Le royaume de Hongrie (Magyar Királyság) entre 1718 et 1867. Source : extraits de l’article de Wikipédia.

« Le royaume s’élargit, sous l’égide des Habsbourg au terme de leur Longue Guerre contre l’Empire ottoman, de la Hongrie royale aux territoires de la Hongrie ottomane et du Partium transylvain ayant formé le royaume de Hongrie orientale.

L’échec ottoman devant Vienne (1683) détermine les Habsbourg à repenser leurs stratégie en Hongrie royale, remettant en cause la prééminence obtenue en 1568 par les Ottomans dans la plaine hongroise à la paix d’Andrinople.

Les opérations de conquête des Habsbourg à la fin du XVIIe siècle se concentrent autour de la plaine de Hongrie, occupée par les Ottomans depuis le milieu du siècle. Ainsi, dès le dégagement de Vienne, les généraux des Habsbourg planifient une conquête systématique de la plaine hongroise, menée de façon méthodique à partir de 1684. Les années 1684 et 1685 sont ainsi consacrées à la prise des positions indispensables à un succès en Hongrie centrale, Érsekújvár sur la rive gauche du Danube, Esztergom sur la rive droite, succès de faible importante tactique mais d’une grande importance stratégique ».

La cathédrale Saint-Adalbert est un sanctuaire catholique de la ville d’Esztergom. Édifiée à partir de 1822, elle succède à une ancienne cathédrale médiévale ruinée lors d’une bataille contre les troupes ottomanes.

« Après la conquête de Buda en 1686, les opérations se concentrent rapidement autour de la forteresse de Belgrade, conquise par les Impériaux une première fois en 1688, puis perdue en 1690. Rapidement, ces opérations, ainsi que le succès de Buda, sont utilisées par les Habsbourg et leur propagande, dans les années qui suivent, puis au cours du XIXe siècle.

La conquête de la Hongrie par les Habsbourg est entérinée en 1699 par la paix de Karlowitz, et achevée en 1718 au traité de Passarowitz par le rattachement du Banat.

Le XVIIIe siècle est marqué par la grande révolte nobiliaire hongroise de 1711 coïncidant avec l’arrivée sur le trône de la branche féminine de la famille de Habsbourg, en la personne de Marie-Thérèse. Ensuite, aucune révolte d’importance ne se développe entre 1711 et 1790.

Au cours du XVIIIe siècle, les nobles hongrois s’affirment comme les principaux défenseurs de Marie-Thérèse, notamment le 24 septembre 1741 lors de son sacre comme impératrice ; sans leur soutien, les princes allemands intéressés par le dépeçage des possessions des Habsbourg n’auraient laissé à Marie Thérèse que le royaume de Hongrie, le grand-duché de Transylvanie et le grand-duché de Toscane. Par leur soutien à la nouvelle impératrice, les nobles magyars arriment solidement le royaume de Hongrie à la maison des Habsbourg ».

Carte de la Hongrie en 1911

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Vouet, Martyre de Sainte Catherine

Simon Vouet, Martyre de Sainte Catherine d’Alexandrie (1622).

Œuvre photographiée pour la base de données Collections des musées de Strasbourg.

Diaporama de 23 photos

5 chroniques antérieures du blog sur le Martyre de Sainte Catherine d’Alexandrie. 

« La tradition situe la naissance de Catherine à Alexandrie et date sa mort dans la même ville, à dix-huit ans en 312, sous le règne de Maximin II Daïa.

Elle était très instruite compte tenu de son sexe et de son âge : à 18 ans elle convertit plusieurs philosophes qui avaient été chargés par l’empereur de la faire renoncer à sa foi.

Elle remporta, dit saint Jérôme, la triple couronne de la virginité, de la science, et du martyr.

Un préfet conseille alors un supplice féroce pour la vierge, afin que l’exemple de cette mort effraye les autres chrétiens : quatre roues entourées de scies de fer et de clous doivent lui déchirer et broyer le corps. Alors la vierge pria le Seigneur de détruire cette machine. Et voilà qu’un ange du Seigneur frappa et brisa cette meule avec tant de force qu’il tua quatre mille païens.

La reine, son amant Porphyre, et un nombre important de soldats, ayant avoué leur conversion, sont exécutés. L’empereur propose une dernière fois à Catherine de devenir son épouse, cette fois-ci impératrice. Elle refuse et l’empereur la condamne à être décapitée. Décapitée, du lait jaillit de son cou en guise de sang ».

Ses attributs sont :

  • des habits royaux et souvent une couronne,
  • la roue dentée de son supplice, parfois brisée,
  • l’anneau de ses noces mystiques,
  • la palme des martyres,
  • le livre, illustration de son érudition,
  • l’épée avec laquelle elle a finalement été décapitée,
  • à ses pieds, des cadavres de philosophes païens défaits dans ses disputes.

Commentaire : l’accrochage du tableau est imparfait (présence de reflets)

Le peintre, Simon Vouet. né le 9 janvier 1590 à Paris où il est mort le 30 juin 1649, est un artiste-peintre français, l’un des plus importants du XVIIe siècle. Source : article de Wikipédia.

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Quiz du week-end : autoportraits

Découvrir deux artistes, une femme et un homme, qui se sont représentés dans des autoportraits.

1. Autoportraits d’une photographe contemporaine, exposée jusqu’au 28 mai 2023 dans une galerie, espace collaboratif à Strasbourg

  • Nom de cette artiste contemporaine ? Indices : photographe autodidacte depuis 2006, vit et travail à Belfort.
  • Nom de l’Espace collaboratif strasbourgeois dédié à la valorisation de collections privées ?

Diaporama de 8 photos

2. Quatre autoportraits d’un peintre du 17ème siècle, à quatre âges de sa vie, espacés de 32 ans.

  • nom de ce peintre ?
  • nom du musée français qui lui a consacré une belle exposition, il y a moins de cinq ans ? Titre de cette expo ?

Diaporama : les 4 autoportraits

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Besançon dans la boucle du Doubs

Suite de la chronique du 28 février 2022. Louis XIV annexe Besançon. Les traités de Nimègue (1678 et 1679) concluent la Guerre de Hollande (1672-1678). La Franche-Comté espagnole et Besançon, longtemps ville libre d’Empire, sont rattachées définitivement au Royaume de France.

Diaporama de 28 photos

La boucle du Doubs, le Palais Granvelle (1534-1547), La Citadelle de Vauban (1668-1683), Le Plan-relief (1722), La reconstruction du clocher de la Cathédrale Saint-Jean (1729-1737), Du couvent des Clarisses (1854-2009) à l’hôtel Le Sauvage.

Samson Bruley, Besançon à vol d’oiseau en 1615, musée du Temps

Partie 1. La Boucle du Doubs. Source : extraits de l’article de Wikipédia.  

« Elle est le nom donné au centre historique de la ville de Besançon, qui le doit au fait de s’être développé dans un méandre du Doubs dont la forme même est celle d’une boucle. Ce quartier constituait seul la ville de Besançon avec Battant jusque dans la seconde moitié du XIXe siècle, avant l’expansion urbaine dans les secteurs environnants.

Le nom du quartier vient de l’exceptionnel site où il est situé : la rivière du Doubs contournant la colline Saint-Étienne forme une boucle presque parfaite, faisant ainsi du site de la Boucle une sorte de presqu’île. Dans les Commentaires sur la guerre des Gaules, Jules César décrit ainsi le site de la ville : sa position naturelle la défendait de manière à en faire un point très avantageux pour soutenir la guerre. La rivière du Doubs décrit un cercle à l’entour et l’environne presque entièrement ; la partie que l’eau ne baigne pas, et qui n’a pas plus de six cents pieds, est protégée par une haute montagne dont la base touche de chaque côté aux rives du Doubs.

Le quartier est entouré de trois imposantes collines : la colline de Chaudanne (422 m) au sud-ouest, la colline Saint-Étienne (371 m) au sud et la colline de Bregille (460 m) au sud-est. Le reste du quartier est une zone quasiment plate, idéale aux premières sédentarisations ».

Partie 2. Le Palais Granvelle (1534-1547). Source : extraits de l’article de Wikipédia.

« Entre 1534 et 1547, Nicolas Perrenot de Granvelle fait bâtir son palais dans la Grande rue, symbole de son pouvoir de garde des sceaux de l’Empereur Charles Quint et de son ascension sociale ».

« La famille Granvelle a accumulé dans ces murs au fil du temps de magnifiques collections de tableaux, d’antiquités et de livres qui furent dispersés dès la fin du XVIe siècle et dont une partie forme le fonds primitif de la bibliothèque municipale et du musée des Beaux-Arts.

Après la seconde conquête française de la Franche-Comté par Louis XIV, le palais devint résidence du gouverneur de province. C’est un de ceux-ci, le duc de Tallard, qui installa un théâtre dans les bâtiments en 1740, puis l’académie des sciences, belles-lettres et arts de Besançon en 1752

Le palais Granvelle est constitué de quatre corps de bâtiment sur un sous-sol voûté en berceau qui délimitent une cour entourée d’un portique surmonté d’une galerie. Deux passages mènent à cette élégante cour intérieure angulaire, bordée d’arcades en anse de panier et une fontaine en marque le centre. L’escalier d’honneur s’inscrit dans une tour carrée au dernier étage occupé par un oratoire. C’est un véritable joyau de la Renaissance (XVIe siècle), avec son imposante façade d’influence italienne et flamande, comportant trois niveaux et cinq travées surmontée d’un toit et percé de trois lucarnes gothiques.

Le palais Granvelle accueille le musée du Temps, qui a rouvert ses portes en 2022 après travaux ».

Partie 3. La Citadelle de Vauban (1668-1683). Source : extraits de l’article de Wikipédia.

« La première pierre de la citadelle est posée au mont Saint-Étienne le 29 septembre 1668 alors que la ville est une possession de la Couronne d’Espagne. Le traité de Nimègue, signé le 10 août 1678, rattache définitivement Besançon et sa région au royaume de France. Louis XIV décide alors de faire de Besançon un des maillons essentiels du système de défense de l’Est de la France et confie à Vauban le soin de poursuivre la construction. Elle surplombe de plus de 100 m la vieille ville. »La première pierre de la citadelle est posée au mont Saint-Étienne le 29 septembre 1668 alors que la ville est une possession de la Couronne d’Espagne. Le traité de Nimègue, signé le 10 août 1678, rattache définitivement Besançon et sa région au royaume de France. Louis XIV décide alors de faire de Besançon un des maillons essentiels du système de défense de l’Est de la France et confie à Vauban le soin de poursuivre la construction. Elle surplombe de plus de 100 m la vieille ville.

Le mont Saint-Étienne voit s’établir au cours du XVIIe siècle un ouvrage militaire dessiné par l’ingénieur militaire Vauban en mars 1668. Ce sont néanmoins les Espagnols, de la famille royale des Habsbourg d’Espagne, qui possèdent la Franche-Comté et Besançon depuis le mariage de la Duchesse Marie de Bourgogne avec l’Empereur d’Autriche, qui entreprennent, pendant six années, la construction de l’ouvrage sous la direction de Prosper-Ambroise de Precipiano assisté de l’ingénieur flamand Cornelius Verboom. Deux fronts sont construits : le Front Royal et le Front de secours (c’est Vauban qui débute l’édification de ce dernier en 1668).

La province de Franche-Comté entre 1674 dans le giron de Louis XIV qui décide de poursuivre et d’améliorer significativement les défenses de la ville. En 1683, l’ensemble des principaux travaux fixés par Vauban à la citadelle s’achève avec un second front face à la ville.

En construisant la Citadelle, pièce maîtresse des fortifications bisontines, sur la partie la plus étroite et la plus élevée, Vauban signe une réalisation majeure. Les fortifications de l’ensemble de la ville sont achevées en 1695, après vingt ans de travaux. Elles ont coûté si cher au trésor royal que Louis XIV a demandé, selon la légende, si les murs de la Citadelle ont été construits en pierre ou en or…

La Citadelle est bâtie au sommet d’un vaste anticlinal, sur un terrain barré dans toute sa largeur par trois fronts bastionnés (les enceintes ou fronts). L’ensemble est ceinturé de remparts parcourus par des chemins de ronde et ponctués de guérites. Les murailles peuvent atteindre jusqu’à 15 à 20 mètres de hauteur pour une épaisseur entre 5 et 6 mètres.

Vauban explique dans son Traité de la défense des places comment doit être conçue une place fortifiée :

Les faces sont les seules exposées et toujours les premières attaquées, comme les plus accessibles des corps de place. On n’a rien trouvé de mieux jusqu’à présent pour la défense des places que les bastions dont les meilleurs sont ceux qui ont des flancs à orillons faits à la moderne, et des flancs bas intérieurs, lesquels, outre leur usage ordinaire, peuvent encore servir de souterrains quand ils ne sont pas attaqués…

C’est pourquoi ce n’est pas assez que les chemins couverts soient bien traversés [c’est-à-dire munis de traverses protégeant des tirs de côté], les demi-lunes doublées et bien retranchées, il est encore nécessaire de les bien défendre, et que, pour couronner l’œuvre, les bastions soient aussi bien défendus, et par conséquent bien retranchés non par des ouvrages faits à la hâte, qui ne peuvent être bons ni solides quand on attend que les attaques soient déclarées ».

Partie 4. Le Plan-Relief de Besançon (1722). Source : extraits de l’article de Mémoire vive, ville de Besançon 

« Le plan-relief nous montre la ville quelques années après la conquête française. L’hôpital Saint-Jacques et le quai Vauban viennent juste d’être construits, de même que la citadelle et les fortifications bastionnées.

Les plans-reliefs naissent au XVIe siècle en Europe. Les ingénieurs militaires réalisent des maquettes pour représenter leurs projets de fortifications, les forteresses d’un territoire, ou encore les travaux de siège dirigés contre une ville.

Jusqu’au milieu du XVIIIe siècle, les plans-reliefs sont réalisés au sein même des localités représentées. 

Le plan-relief exposé au musée du Temps est une réplique de l’original conservé au Musée des plans-reliefs à Paris. Les relevés préparatoires ayant été perdus, cette réplique a été réalisée en 1990 à partir de 5000 photographies de l’original, au terme de 15 000 heures de travail ».

Partie 5. La reconstruction du clocher de la Cathédrale Saint-Jean. Source : extraits de l’article de Wikipédia.

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Crucifixion du Christ : 9 peintures

Crucifixion du Christ : 9 peintures exposées au Musée des Beaux-arts de Strabourg

Les évènements de la Semaine sainte. L’Entrée du Christ à Jérusalem. Le lavement des pieds. La cène. Au jardin des oliviers. Devant le grand prêtre. Les outrages et la trahison de Pierre. La flagellation. Le couronnement d’épines. La condamnation à mort. Ecce homo. Le portement de la croix. Le voile de Véronique. La crucifixion. Le Christ et les deux larrons. La descente de croix. la Pietà. La mise au tombeau. La déploration. La résurrection. Le Christ et les pèlerins d’Emmaüs. Le Christ à Thomas : Noli me tangere.

Diaporama de 44 photos (9 peintures, cartels, détails).

Thématique : le portement de la Croix, le Christ tombé sous la Croix, la crucifixion, le Christ en Croix, la descente de Croix, la déposition de Croix.

Quiz sur Linked in

  • Ces 9 tableaux (numérotés de 1 à 9) sont exposés dans le même musée. Son nom ?
  • Thématique de la toile ?
  • Nom du peintre ?
  • Année ou siècle production de la toile ? 

Chroniques antérieures (2021 et 2022)

10 avril 2022. Dijon. Passion et Résurrection

Diaporama de 39 photos (14 œuvres, notices, et détails).

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Besançon, le musée du Temps

L’exceptionnel musée du Temps de Besançon est niché dans l’écrin du palais Granvelle édifié au 16ème siècle. Rouvert en juin 2022 après travaux, c’est une merveille qui mérite un grand détour !

Les collections du musée rassemblent 1 500 montres, ébauches et boîtes, plus d’une centaine d’horloges de parquet, comtoises et pendules, un ensemble de 2 000 gravures liées à l’horlogerie allant du XVIe au XIXe siècle, mais aussi de nombreux outils, machines, matériels scientifiques passés et présents collectés auprès de laboratoires européens de haute technologie… La mesure du temps a toujours été la plus précise de toutes les mesures.

Cette chronique du blog est dédiée à l‘histoire de l’horlogerie en Suisse et en France (partie 1), particulièrement à Besançon (partie 2). Elle s’inscrit par ailleurs dans l’Histoire du XVIIIe siècle.

Le diaporama de 38 photos est consacré à des œuvres du 18ème siècle.

Partie 1. Brève histoire de l’Horlogerie en Suisse et en France. Sources : extraits d’un article de Wikipédia.

« Depuis le Moyen-Âge, des mécanismes horlogers de grandes dimensions sont installés dans les clochers des villes du Saint-Empire romain germanique. Exemples : cathédrale de Strasbourg en 1354 ; Stralsund en 1394 ; Berne en 1405 ou Prague en 1410.

Au XVIe siècle, la fabrication des premiers mécanismes horlogers mus par des ressorts s’établit.

Plusieurs régions qui font partie de la Suisse romande ont vu débuter l’industrie horlogère : Genève, le Pays de Vaud… Ces régions ont connu un afflux de réfugiés huguenots français, après l’édit de Fontainebleau.

Les montres sont incrustées dans des boîtes, véritables bijoux à l’intérieur, que l’on cache dans ses vêtements. Jean Petitot (1607-1691) et Jean-Étienne Liotard (1702-1789) deviendront ainsi plus tard de remarquables ambassadeurs du savoir-faire genevois quant aux miniatures sur émail.

L’accès au métier est restreint (un seul apprenti par maître), mais ouvert aux étrangers qui ont fondé une Maîtrise. Les monteurs de boîtes en 1698 et les graveurs en 1716 constituent à leur tour leur propre maîtrise, échappant à la juridiction des horlogers et orfèvres.

A partir du XVIIIe siècle, l’histoire s’est progressivement accélérée avec l’apparition d’une proto-industrie massive dans les montagnes suisses. Elle a précédé la révolution industrielle et lui a résisté pendant longtemps.

Les horlogers genevois de souche abandonnent alors le travail des mouvements bruts ou ébauches, pour se réserver le finissage. Par une série de règlements protectionnistes, ils empêchent l’implantation proche de concurrents capables de fabriquer la montre complète. Objectif, cantonner cette industrie naissante dans un travail de sous-traitance pour la Fabrique de Genève, mais les Jurassiens organisent leurs propres comptoirs.

Après la mort de Louis XIV, le régent Philippe d’Orléans prit goût pour les arts mécaniques, et particulièrement l’horlogerie. Il voulut créer une pépinière d’artistes d’élite, venus de Londres, dont Henry de Sully qui fonda en 1718 une manufacture d’horlogerie à Versailles et construisit une horloge marine pour laquelle il inventa un échappement à repos flottants. Sully eut pour émules et pour amis Lebon et Gaudron, tandis que Julien Le Roy imagina une pendule à équation, saluée par l’Académie des sciences. S’inspirant d’Isaac Newton, il utilisa de l’huile aux pivots des roues et du balancier des montres, pour diminuer l’usure et les frottements.

En 1740, un apprenti nommé Samuel-Olivier Meylan (1721-1755), fils de Jean-Baptiste, a introduit l’horlogerie complexe dans la Vallée de Joux, après que Mathieu Biaudet, maître-horloger, l’eut initié à son art. Il crée la première montre de poche, équipée d’un mécanisme de boîte à musique.

En 1777, l’horloger suisse Abraham Louis Perrelet crée la « montre à secousses » dite perpétuelle, souvent considérée comme la première montre automatique, tandis que l’année suivante, l’horloger liégeois Hubert Sarton dépose un document décrivant une montre automatique à rotor, auprès de l’Académie des sciences de Paris.

Vers 1785, environ 20 000 personnes travaillaient dans l’horlogerie à Genève produisant 85 000 montres par an (50 000 montres dans le Jura neuchâtelois).

La mécanique horlogère était au XVIIIe siècle la technique de pointe qui passionnait toutes les élites. Les grands horlogers furent aussi souvent des constructeurs d’automates visant à imiter la vie. Ceux de Jacques de Vaucanson en 1738, comme le joueur de flûte, et le canard, qui ingérait des aliments, inspirent ceux d’Henry et Pierre Jaquet-Droz.

La production en France liée aux commandes du roi. Jean-André Lepaute (1720-1787) fonda en 1740 son entreprise à Paris et conçut la construction de la plupart des grandes horloges publiques : Luxembourg, Jardin des Plantes…

Au XVIIIe siècle, l’horlogerie française connaît un âge d’or. À Paris et à Versailles, les horlogers Ferdinand Berthoud, Jean-Antoine Lépine et Abraham Breguet mettent au point de nouvelles techniques et commercialisent des modèles toujours plus prestigieux ».

Partie 2. Histoire de l’Horlogerie à Besançon. Source : extraits d’un article de Wikipédia.

« L’horlogerie existe en région Franche-Comté depuis la fin du XVIIe siècle, notamment grâce à l’horloge comtoise. Cette horloge à pendule fabriquée particulièrement à Morez et à Morbier dans le Haut Jura est considérée comme l’une des industries typiques de la région, avant que la fabrication industrielle ne s’arrête au début du XXe siècle. Pendant plus de trois siècles, cette horloge, simple et robuste, rencontre un grand succès : à son apogée, la production atteint les 150 000 pièces par an dans les années 1850.

Les activités horlogères qui existaient à Besançon avant l’arrivée de Suisses et la Révolution française, étaient exclusivement le fait de petits ateliers, tel que Paliard, Lareche, Joffroy, Perrot ou encore Perron qui furent considérés comme des maîtres horlogers de leurs temps. Le plus illustre d’entre eux est Perron, qui est notamment l’auteur de pièces réputées comme ces pendules Louis XIV, Louis XV et Louis XVI reconnues pour leur grande qualité. Ces ouvriers exécutaient eux-mêmes toutes les pièces d’horlogerie, avant que la production industrielle soit importée par les Suisses dans la ville…

Plus  significativement à la fin du XVIIIe siècle, des horlogers suisses installèrent dans la capitale comtoise les premiers ateliers. C’est en 1793 que le Genevois Laurent Mégevand (1754-1814) s’installe à Besançon avec 80 confrères, fondant ainsi le pôle industriel horloger de la ville. Puis petit à petit, des Bisontins prennent part à cette fièvre horlogère, et firent définitivement de Besançon la Capitale française de l’horlogerie lors de l’Exposition internationale de 1860.

Par la suite, ils feront venir dans la cité 22 familles d’horlogers, soit entre 400 et 700 personnes originaires principalement du Locle et de la principauté de Neuchâtel, mais aussi de Genève, de Porrentruy, de Montbéliard, de la Savoie et même du Palatinat.

 Ces immigrés étaient largement encouragés par les pouvoirs publics français, notamment par un décret qui, en 1793, fonde la Manufacture Française d’Horlogerie à Besançon et leur offre des locaux spacieux ainsi que des subventions.

En 1795, on compte mille horlogers dans la ville, et à la fin de l’Empire environ 1 500 Suisses habitent la capitale comtoise dont 500 travaillant exclusivement dans l’horlogerie et produisant environ 20 000 unités par an, avant que cette communauté ne soit peu à peu remplacée par de la main d’œuvre locale.

En 1801, un premier atelier d’apprentissage d’horlogerie est installé dans l’hôpital Saint-Jacques, mais le véritable engouement pour de l’enseignement horloger à Besançon datera des années 1850. La production horlogère progresse de 14 700 pièces en l’an III (1794-1795) à 21 400 en l’an XI (1802-1803).

Après la fin des faveurs accordées aux immigrés suisses, la plupart d’entre eux regagnèrent leur région natale ou verront leurs entreprises tomber en faillite, comme c’est le cas de Mégevand qui mourut dans la misère en 1814. Cependant, même si les initiateurs du mouvement horloger de la ville font grise mine, le pôle industriel est bien ancré : l’horlogerie franc-comtoise était née ».

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1740. Abbaye baroque de Dürnstein

L’abbaye augustinienne de Dürnstein, sur le Danube entre Melk et Vienne, est fondée en 1410. Trois siècles plus tard, elle est reconstruite dans le style baroque ; les travaux durent 30 ans.

Les parties 2 et 3 de la chronique sont dédiées aux biographies de Hieronymus Übelbacher et de Jean Népomucène. La partie 1 résume l’histoire de l’abbaye du 14ème siècle à nos jours. Sources : extraits de 3 articles.  

Diaporama de 34 photos (Pierre Dubois, avril 2016)

1 A. Article Wachau dans Wikipédia  

La Wachau est une vallée de Basse-Autriche traversée par le Danube et située à environ 80 km à l’ouest de Vienne entre les villes de Krems et Melk. La vallée, longue d’environ 30 km, est un haut lieu touristique.

Un lieu bien connu de la vallée est la ville de Dürnstein où le roi d’Angleterre Richard Cœur de Lion fut maintenu prisonnier par Léopold V, duc d’Autriche et de Styrie.

L’abbaye a été inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO en 2000 pour son patrimoine architectural et agricole.

La zone est relativement peu peuplée. Elle est composée de petits villages constitués en communes de rarement plus de 2 000 habitants. Les exceptions sont Melk (5.300) et Krems (24.342) mais seule une partie de ces communes se trouve dans la zone UNESCO.

Dürnstein. 870 habitants répartis sur 5 villages : Dürnstein, Dürnsteiner Waldhütten, Oberloiben, Unterloiben, Rothenhof.

1 B. Abbaye de Dürnstein sur le site web Passau-Vienne.

Remontant à 1371, la chapelle édifiée sur les rives du Danube fut à l’origine de l’abbaye augustinienne de chanoines réguliers de Dürnstein fondée en 1410. Celle-ci étant placée sous l’autorité de l’archevêque de Prague, des chanoines de l’abbaye de Wittingau.

1710. Hieronymus Übelbacher est élu prévôt. Le bâtiment était en mauvais état, il a décidé de le faire  reconstruire et d’adopter le style baroque. La tour bleue de l’église collégiale est un point de repère frappant de la Wachau.

Dès 1788, l’abbaye a été dissoute par l’empereur du Saint-Empire Joseph II. Ses domaines sont passés à la famille Starhemberg et ses bâtiments sont revenus aux chanoines réguliers de l’abbaye augustinienne de Herzogenburg.

D’importants travaux de restauration conduits de 1985 à 2019 ont permis d’établir que le clocher affichait uniquement les couleurs bleues et blanches, notamment grâce à l’utilisation d’un bleu de cobalt. Il en a été tenu compte lors de sa restauration.

1 C. Extrait du site de l’abbaye

The Augustinian Canons of Herzogenburg Abbey, as the owners of Dürnstein Abbey, have worked with the State of Lower Austria and the Friends’ Association to create a new museum landscape, opening up a new approach to this landmark of the Wachau Valley.

Dürnstein Abbey is a baroque jewel. Here Provost Hieronymus Übelbacher (1710–1740) succeeded brilliantly in translating the spirit and faith of his time into the language of architecture.

Partie 2. Biographie de Hieronymus Übelbacher (1674-1740 ), prévôt de l’abbaye et son reconstructeur. Source : extraits d’un article de Wikipédia.

1693. A l’âge de dix-huit ans, il entre à l’abbaye de Dürnstein pour un an de probation et prononce ses vœux en 1694.

1697. Ubelbacher termine ses études de philosophie à Olmütz avec un doctorat.

1700. Ses études ultérieures le conduisirent à Vienne, où il tint sa discussion publique sur la théologie dans son ensemble avec un grand succès.

1710. Après la mort du prévôt Godefrid von Haslingen, Hieronymus Übelbacher est élu à l’unanimité 30ème prévôt de l’abbaye de Dürnstein le 15 juin.

1710. Après la mort du prévôt Godefrid von Haslingen, Hieronymus Übelbacher est élu à l’unanimité 30e prévôt de l’abbaye de Dürnstein le 15 juin. 1710. Le prévôt Übelbacher obtint à Vienne un doctorat en théologie. Il était extrêmement instruit, l’Université de Vienne lui a décerné la pourpre de docteur en écritures saintes

La rénovation de Dürnstein se caractérise avant tout par l’utilisation extrêmement économique du tissu bâti existant. Les couloirs et couloirs ont été superposés aux bâtiments existants afin d’obtenir une apparence uniforme. La collégiale a également été construite en utilisant des parties de l’ancien édifice gothique.

1721. Pendant des années, Übelbacher a tenu un calendrier d’écriture dans lequel il a inscrit des rendez-vous, des journaux d’expériences et des notes de type journal, ainsi que des blagues et des recettes en allemand  et en latin. 14 calendriers densément écrits sont conservés dans les archives de l’abbaye de Herzogenburg. Les textes ont été publiés pour la première fois sous forme de livre en 2013.

1740. Le prévôt Hieronymus Übelbacher mourut le 13 janvier. Il fut enterré dans la crypte de l’abbaye de Dürnstein.

Partie 3. Biographie de Jean Népomucène (1340-1393). Extraits d’un article de Wikipédia.  

Photos de Pierre Dubois (avril 2015)

« Jean Népomucène (né vers 1340, en Bohême, et mort le 1393 à Prague) est un prêtre catholique et un martyr. Il est l’un des saints les plus vénérés. Il est le patron des bateliers, des ponts, des prêtres, de tous les hommes qui avaient quelque chose de commun avec l’eau.

En 1373, un certain Jean Népomucène, fils de berger, fut ordonné prêtre et entra dans la chancellerie archiépiscopale. Il gravit peu à peu les échelons et en 130, fut promu archidiacre de Sasz et chanoine de la cathédrale Saint-Guy de Prague.

En 1393, l’archevêque Jan z Jenštejna en fit son vicaire général.

Il entra rapidement en conflit avec le roi Venceslas IV de Bohême – empereur sous le nom de Venceslas Ier. Celui-ci interdit à l’abbaye de Kladruby d’élire un nouvel abbé. Son plan était de faire de l’église abbatiale une cathédrale, et d’en donner le siège à l’un de ses favoris. Jean Népomucène s’y opposa vivement. Quand l’abbé en titre mourut, les moines tinrent une élection. Furieux, Venceslas fit jeter le vicaire général et le nouvel abbé en prison. Après avoir été torturé par le feu, Jean Népomucène fut jeté dans la Vltava. Sa mort entraîne l’union seigneuriale, une rébellion des nobles tchèques, qui dure de 1394 à 1402.

Au XVIIe siècle, les Jésuites, fer de lance de la Contre-Réforme, promurent son culte en Europe centrale pour concurrencer celui porté par un autre Pragois, Jan Hus, prêcheur très populaire, brûlé vif pour ses idées réformatrices en 1415.

Après trois siècles, pendant l’exhumation, les médecins ont trouvé l’incorruptible langue, bien que ce soit l’une des plus périssables parties du corps.

1721. Jean Népomucène fut béatifié, puis canonisé par le pape Benoît XIII  en 1729, comme martyr du secret de la confession. Il est un des Saints Patrons de la Bohême avec le duc Venceslas Ier de Bohême. Son culte se répandit dans les possessions de la Maison de Habsbourg.

Le tombeau en argent de saint Jean Népomucène repose sur un projet de Johann Bernhard Fischer von Erlach.

Il fut achevé en 1736 et est installé aujourd’hui dans la cathédrale Saint-Guy de Prague ».

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De la navigation sur le Danube

Partie 1. Histoire récente : le barrage de Gabčíkovo en aval immédiat de Bratislava. Source : extraits de l’article de Wikipédia.

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« Il s’agit d’un projet d’aménagement hydroélectrique à la frontière entre la Slovaquie et la Hongrie. »Il s’agit d’un projet d’aménagement hydroélectrique à la frontière entre la Slovaquie et la Hongrie.

La Hongrie et la Tchécoslovaquie ont signé le 13 septembre 1977 un traité bilatéral prévoyant la construction sur le Danube d’un système d’écluses et de centrales hydroélectriques. Les conséquences environnementales de cet immense chantier avaient été sous-estimées et des protestations de militants écologistes s’élevèrent de part et d’autre du fleuve frontalier pour stopper les travaux.

Après la chute du chute du mur de Berlin et  l’effondrement des régimes communistes, la Hongrie a suspendu les travaux en 1989 en invoquant des motifs écologiques, puis a dénoncé le traité en 1992. Bien que conscient des dégâts sur l’environnement, le gouvernement slovaque, qui avait achevé 90 % des travaux, poursuivit le chantier en novembre 1991 avec une variante C qui impliquait le détournement du fleuve.

Cette variante permettait de rendre le projet opérationnel. Pour cela le barrage de Čunovo remplaça celui de Dunakiliti, situé quelques kilomètres en amont sur le territoire slovaque. Il créa un réservoir de 40 km2 plus petit que celui de 60 km2 prévu initialement mais situé exclusivement en Slovaquie, au lieu où devait être construit initialement le barrage de dérivation ».

« Le canal de 25 km, la centrale hydroélectrique de Gabčíkovo de 720 MW (8 turbines Kaplan) et ses écluses furent terminés.

Sans le barrage de Nagymaros permettant d’avoir un étage supplémentaire sur le Danube, la navigation est plus difficile et, avec la contrainte de garder la Danube navigable, la centrale hydroélectrique de Gabčíkovo ne peut fonctionner à pleine capacité.

La solution retenue par la Slovaquie n’exclut pas de terminer le projet initial en réalisant les barrages de Nagymaros et de Dunakiliti ».

Partie 2. Danube, Le tronçon autrichien entre le 16ème et le 19ème siècle. Source. R. Schörner, L’histoire de la navigation sur le Danube

« L’Empire ottoman et l’Empire autrichien se sont affrontés pour le partage du fleuve du XVIe au XVIIIe. Les Ottomans seront difficilement repoussés par des coalitions d’armées catholiques et alliées, à deux reprises aux portes de Vienne qu’ils assiègent en 1529 et 1683. Tout comme les Romains, les Ottomans avaient bien compris les intérêts stratégiques et économiques de maîtriser la navigation sur le Danube.

La navigation commerciale sur le Bas-Danube au profit de Constantinople dure jusqu’au dernier tiers du XIXe siècle malgré le long déclin de l’Empire ottoman.

Au mépris de tous les obstacles, le commerce atteignit son plein développement. A partir de 1350 environ, les bateaux remontant le fleuve ne furent plus halés par des hommes mais par des chevaux, procédé qui fut appliqué pendant cinq cents ans. Pour haler un bateau il fallait quarante chevaux et même plus, et le voyage de Vienne à Linz – soit une distance d’environ 200 km – demandait au moins deux semaines !

Au XIV » siècle, la position économique des Vénitiens étant dominante, le commerce avec le Proche-Orient régressa et céda la place au commerce intérieur. Vienne devint alors le centre du commerce et de la navigation entre le Danube supérieur et le Danube inférieur, position que la ville put maintenir avec succès pendant de nombreux siècles.

Outre le sel, on note, parmi les principales marchandises transportées aux XIV » et XV » siècles, des céréales, du vin, des minerais et des métaux, des peaux, des tissus, des poissons, de la cire et finalement du matériel de guerre. Au cours des siècles, le sable et les pierres comptèrent également assez souvent parmi les principaux articles transportés sur le Danube.

La navigation connut une vive animation au cours de l’époque de 1500 à 1800. Les sièges que les Turcs firent imposèrent un agrandissement continuel de la flotte (même la guerre de Trente Ans fit subir son influence).

Vers la fin du XVII » siècle, la flotte impériale d’Autriche compta plus de 5000 bateaux.

Le commerce avec le Proche-Orient fut complètement arrêté par les guerres contre les Turcs et la navigation de commerce dut être limitée au cours supérieur du Danube. Par contre, les transports de troupes avancèrent loin en pays hongrois. Au cours de ces campagnes, de nombreuses personnalités royales choisirent le Danube comme route pour effectuer leurs déplacements.

Au XVIII » siècle débute enfin l’époque où l’on chercha à améliorer le rendement technique de la navigation qui, depuis près de deux mille ans n’avait connu aucune amélioration, se faisait encore par galères ou radeaux et, de ce fait, ne pouvait plus satisfaire des exigences toujours plus grandes.

D’autre part, on fit enfin de sérieux efforts pour régulariser le cours du Danube. Par ailleurs, à quel point hommes et bêtes devaient-ils être torturés par les moustiques, dans cette étendue de prairies et de marécages ?

Au XVII » et au XVIII » siècle, la navigation est très animée, surtout sur le cours supérieur du Danube, d’une longueur de 800 km environ, qui s’étend de Ulm, où le Danube devient navigable, jusqu’en Hongrie. A cette époque, la ville de Vienne occupe une position clef. On transporte sur le fleuve, outre les troupes déjà mentionnées, les nombreux voyageurs appartenant à toutes les couches de la population.

Le XVIII’ siècle est particulièrement important en ce sens que, sous le règne de Marie-Thérèse, les pays danubiens de l’Est devinrent accessibles et, partant, mis en valeur.

XIX » siècle. On peut considérer le 17 septembre 1830 comme étant la date de naissance de la navigation à vapeur sur le Danube. C’est, en effet, ce jour-là qu’eut lieu le voyage d’essai du premier bateau de ce genre, le Franz-I, qui parcourut en 14 heures les 300 km séparant Vienne de Budapest, et en mit 48 pour effectuer le voyage en sens inverse ».

Partie 3. L’histoire de la navigation à vapeur sur le Danube. Source : extrait du site Danube Culture.  

« Elle débute à la fin du règne de l’impératrice Marie-Thérèse d’Autriche (1717-1780), dans la deuxième moitié du XVIIIe siècle. Elle ne se concrétise en Autriche et en Hongrie que vers 1817-1818. Après une première proposition de brevet pour la navigation à vapeur restée sans réponse, le gouvernement autrichien renouvelle sa demande en 1817.

Un ingénieur germano-hongrois originaire de Pecs en Hongrie méridionale, Anton Bernhard (1779…) relève le défi et fait construire selon ses plans le Carolina en l’honneur de la quatrième épouse de l’empereur François Ier d’Autriche, Caroline-Augusta de Bavière (1792-1873), un petit remorqueur à vapeur d’un faible tirant d’eau (1,02 m) avec une coque en chêne de Slavonie), et un moteur à vapeur d’une puissance de 24 chevaux, muni de deux roues à aube et d’un treuil qui, dès le 21 mars 1817, peut remorquer sur le Danube une barge de 488 tonnes à la vitesse de 3,4 km/h vers l’amont et à la vitesse de 17 km/h vers l’aval. Le 2 mai a lieu une démonstration du Carolina pour le public viennois, puis le 10 octobre devant le fondateur et directeur de l’Institut polytechnique royal et impérial, Johann Joseph von Prechtl (1778-1854).

La Première Compagnie Impériale et Royale avec privilège de Navigation à vapeur sur le Danube fut au XIXe siècle la plus importante entreprise de transport fluvial de passagers et de marchandises au monde. Cette compagnie fluviale prestigieuse, outil de domination autrichienne sur le fleuve et ses rives mais aussi de commerce, de relations et d’échanges entre les populations de l’Empire austro-hongrois, a servi les intérêts politiques et économiques d’une capitale dépendante des ressources de ses provinces en particulier orientales. Elle fut dissoute en 1991, 162 ans après sa création. 

Les fleuves d’Allemagne sont en quelque façon des grandes routes, qui roulent leurs eaux vers la mer dans des lits réglés. Le Danube est plutôt à comparer à un géant qui, fort de sa puissance, se moque de toutes entraves, tantôt en se divisant en bras innombrables, quitte à son gré un lit et en prend un autre, tantôt en envoyant ses grands flots dans des plaines étendues, en les réunissant un peu plus loin de nouveau dans un lit étroit dont des rochers élevés, forment l’encadrement, comme si ces flots étaient engloutis par des puissances souterraines, pour revenir au jour quelques lieues plus loin et pour accorder un passage sûr et tranquille aux plus grands navires.

Tandis que les rives d’autres fleuves ne sont en général que du territoire d’un seul souverain, ou des parties de plusieurs pays ligués dont les gouvernements ont le même but, le Danube est un fleuve qui baigne les rives de divers pays, dont les langues et les mœurs ne se ressemblent nullement, chez lesquels la variété de mesures, de poids et de douanes met des entraves au commerce et au progrès industriel, sans parler de la diversité des institutions politiques et des lois..

La compagnie a plus de 150 bateaux à vapeur de différentes grandeurs, qui sont employés au transport des passagers et des marchandises et au remorquage de près de 500 chaloupes à la toue.

Elle possède en outre quatre chantiers de réparation de construction de navires neufs. Ils sont situés à Ratisbonne, Korneubourg, Budapest et à Turnu-Severin ».

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1679-1790. Des marines de guerre

L’essor des marines de guerre européennes (1670-1790), Martine Acerra, André Zysberg, Les espaces maritimes, E-book  PDF, SEDES, 1997, 298 pages.

Vaisseaux et Frégates

Partie 1. Le sujet du livre (4ème de couverture). « On connaît mieux les batailles navales et les amiraux que les ports, les vaisseaux et leurs équipages. Les deux auteurs proposent d’inverser l’approche traditionnelle de l’histoire de la marine de guerre au moyen d’une nouvelle démarche combinant le quantitatif et le qualitatif. Il s’agit de montrer le cheminement technologique, mais aussi économique et culturel, qui conduisit à l’émergence au cours des années 1650-1680, puis à l‘essor des flottes de combat dans l’Europe des Lumières.

Ces flottes sont devenues les instruments très élaborés d’une politique de prestige et de puissance au service des souverains, les vecteurs d’une véritable force de frappe déjà capable, vers 1760, d’intervenir partout dans le monde, de la mer de Chine aux Caraïbes, et du Spitzberg aux Malouines… Mais cette modernité se conjuguait avec le respect très conservateur des savoir-faire traditionnels qui remontaient aux premières navigations hauturières et aux chantiers ancestraux des maîtres d’hache.

Les problèmes de mise en œuvre des flottes et de mobilisation navale sont abordés aussi concrètement que possible : comment un vaisseau de ligne est construit et armé ; qu’est-ce que la gestion d’un port-arsenal, la logistique, le recrutement des équipages ; qu’est-ce qu’un matelot trouve dans sa gamelle, comment il travaille et se divertit. Ce livre est conçu dans une perspective largement européenne et comparative, qui propose des synthèses et des séries statistiques souvent inédites.

L’étude du développement des marines de guerre montre des convergences certaines, au plan des techniques de la marine en bois et de l’organisation de la vie à bord des grands voiliers. Elle révèle aussi des divergences et des écarts : le long duel franco-anglais, cette seconde « guerre de Cent ans », ne peut se comprendre si l’on ne possède pas les courbes et les statistiques montrant en parallèle l’évolution de la Royale et la Navy, que le lecteur trouvera réunies dans ce livre. C’est pourquoi le mot Marine s’écrit ici au pluriel : les marines« .

Partie 2. Les marines de guerre dans le dernier tiers du 17ème siècle. Source : citations du Chapitre V. Les Hommes de l’art et de la prévision (pages 121 à 132)

Entre le charpentier expérimenté du 17ème siècle et l’ingénieur mathématicien du 18ème siècle se retrace la longue intégration au service de la marine militaire d’un monde initialement indépendant et libre de toute emprise étatique (page 122).

1671 (mars). Un Conseil de construction est instauré dans chaque arsenal ; il est destiné à examiner les devis des charpentiers.

1689. Ordonnance instaurant un début de hiérarchie professionnelle dans les arsenaux. Chaque arsenal doit comprendre dans son personnel permanent un maître charpentier.

La formation pratique des charpentiers du 17ème siècle est fondée sur le lien familial et la caution professionnelle d’un aîné dans le métier… Il en résulte l’existence parfois séculaire de charpentiers qui se maintiennent dans un port ou essaiment dans l’ensemble des arsenaux.

Tels les Mallet à Rochefort. Telle la famille des Coulomb à Toulon. L’association père-fils est fréquente sur les chantiers de construction.

Pour aller plus loin : Eric Rieth, Le Livre de construction des vaisseaux du maître charpentier toulonnais François Coulomb (1654-1717), Actes des congrès nationaux des sociétés historiques et scientifiques, Année 2002, 124-7, pp. 31-55.

La domination des dynasties de charpentiers s’accompagne de la présence imposée de maîtres charpentiers étrangers, chargés d’imprégner de leurs connaissances les pratiques locales (page 125).

1690-1714. Louis Phélypeaux (1643-1727), comte de Maurepas (1687) et de Pontchartrain (1699), secrétaire d’État à la marine de 1690 à 1699, chancelier de France de 1699 à 1714. Il repère deux constructeurs curieux et avides de connaissances, Blaise Geslain et Joseph Blaise Ollivier. Il les destine à des missions d’observation. Il fait ainsi entrer la Marine royale dans l’ère des bouleversements.

Partie 3. Les marines de guerre sous Louis XV et Louis XVI. Source : citations du Chapitre V. Les Hommes de l’art et de la prévision (pages 121 à 132).

1727, 1737, 1739. Blaise Geslain et Joseph Blaise Ollivier (1701-1746) partent espionner les marines hollandaises et anglaises. Leurs séjours sont rendus fructueux par leurs capacités à interpréter les plans, à capter visuellement des différences de carènes. Ils les amènent à proposer de nouvelles maximes de construction dont l’essentielle est la normalisation ; pour y parvenir, il faut uniformiser la formation  des charpentiers constructeurs.

Buste de Blaise-Joseph Ollivier par Yves Collet

La première forme d’uniformisation de la formation consiste à obliger les jeunes gens qui se destinent à la construction navale de se rendre de leur arsenal d’origine à celui de Brest afin de se former aux nouvelles techniques, sous la direction de Joseph Blaise Ollivier (pages 125-126).

La seconde forme sera la création d’une école.

1741. La petite École de Construction de Paris, devenue la Grande École en 1748.

L’origine de l’École remonte à 1741, date à laquelle Henry-Louis Duhamel du Monceau, inspecteur général de la Marine, créa une école à Paris destinée aux maîtres-charpentiers de marine.

Portrait de Duhamel du Monceau par François-Hubert Drouais. Posés devant lui, les Éléments d’architecture navale sont présentés comme son œuvre majeure.

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