Bari, le château normand, souabe

Bari (Pouilles), château normand, souabe. Chronique en deux parties : histoire du château à partir de 1131, salon de la gypsothèque.

Diaporama de 32 photos.

Partie 1. Histoire du château. Source : citations de l’article de Wikipédia.

« Il s’agit d’une forteresse construite en 1131 par Roger II de Sicile. Presque entièrement détruite en 1156 par Guillaume Ier de Sicile, elle est rapidement reconstruite par Guido le Vast, sur ordre de Frédéric II du Saint-Empire« .

Il Portale Federiciano (13ème siècle)

« Après les interventions de Frédéric II, au 16ème siècle, plusieurs autres modifications ont été réalisées pour s’adapter aux besoins défensifs. L’ensemble comprend d’imposantes murailles rythmées par des tours carrées au-dessus d’un fossé large et profond ».

Partie 2. Castello Normanno Svevo. Château édifié par le roi normand Roger II, abritant le salon de la Gipsoteca, collection de reproductions en plâtre des plus beaux exemples de la sculpture romane des Pouilles. Source : citation de l’article du Petit Futé.

Œuvres photographiées :

épisodes la Passion du Christ (12ème siècle), la Cène (13ème siècle),

Christ bénissant et Vierge allaitant (13ème siècle),

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Au Jardin avec le Pasteur Oberlin

Ban-de-la-Roche : au jardin avec le Pasteur Jean-Frédéric Oberlin (1740-1826).

Diaporama de 46 photos.

Partie 1. Exposition très instructive aux Archives de Strasbourg. Catalogue de 64 pages (12 euros), en ligne. Articles de Marie Bell, Albane Eglemme, Benoît Jourdan.

Pour aller plus loin : visiter également le musée Oberlin de Waldersbach (Bas-Rhin).

Présentation de l’expo sur le site des Archives.

Du 14 mars au 16 juillet 2023, découvrir la vie du pasteur Jean-Frédéric Oberlin et son goût pour la botanique, la phytothérapie et l’application des plantes dans le quotidien de ses paroissiens. Visites guidées, cycle de conférences, film documentaire, meuble à senteurs (photo ci-dessous)…

« Homme des Lumières, Jean-Frédéric Oberlin est un prédicateur humaniste et progressiste. Le vif de son action se déroule au Ban-de-la-Roche, dans la vallée de la Bruche, où il met en œuvre une politique sociale et bienfaitrice grâce à la création d’institutions publiques destinées à l’instruction morale, sociale et politique de ses paroissiens.

L’exposition présentée par les Archives de Strasbourg met en exergue un aspect particulier de l’action de Jean-Frédéric Oberlin : la botanique et ses applications dans le quotidien au Ban-de-la-Roche vers 1800.

Une première section replace dans le contexte européen de la fin du XVIIIe siècle les recherches menées par Oberlin : il lit, il échange, il explore le domaine de la botanique pour planter sur papier les plantes et fleurs locales dans ses fameux herbiers.

En deuxième lieu, Jean-Frédéric Oberlin s’attache à diffuser ses connaissances à ses paroissiens. L’exposition s’attarde sur la révolution agronomique mise en œuvre par Oberlin pour permettre de nourrir les hommes comme les bêtes, mais aussi de les soigner grâce à l’essor de la phytothérapie et de la création d’une pharmacie de charité.

Enfin, si Oberlin sensibilise les adultes à de nouveaux modes de vies, il œuvre également à l’éducation et à l’instruction des jeunes, garçons comme filles, en créant les premières écoles maternelles et en formant des jeunes femmes au métier d’institutrice. Les plantes et les fleurs deviennent des savoirs à apprendre et à connaître ».

Partie 2. Autour d’un herbier du XVIIIe siècle avec Oberlin. Source : extraits de l’article de François Goursolas, BIU Santé, Université Paris Descartes.

« Chaque étiquette porte aussi le nom en bon français, en allemand et souvent aussi en patois lorrain de la haute vallée de la Bruche. Il marque en haut de l’étiquette la date et le lieu de la cueillette, en bas des renseignements concernant les vertus de la plante et l’ordre simplifié de classification : Ire classe « économique » c’est-à-dire propre à l’utilisation habituelle ; 2e classe dite « curieuse », par exemple les fleurs décoratives et la 3e de beaucoup la plus importante, divisée en deux ordres : médical et dangereux.

A l’opposé, le fichier iconographique comporte bien les 24 classes de Linné, la dernière étant « à fertilisation cachée », fougère, mousses, lichens, champignons, et des renseignements très détaillés sur leur usage. Si l’herbier était, dans l’esprit d’Oberlin, un matériel de référence scientifique, le fichier était destiné aux élèves sous la direction de ceux que l’on appelait déjà les maîtres d’école, complété par des listes séparées de « plantes dangereuses ou comestibles« . Ces listes destinées à l’ensemble de la population, furent établies par le pasteur lui-même dans les premières années de sa vie à Waldersbasch et plus tard par l’une de ses fille, Louise-Charité, et une dévouée collaboratrice et « conductrice » des enfants, Louise Schepler.

D’où lui vint ce goût pour l’histoire naturelle ? En même temps que la théologie, il avait appris chez le docteur Ziegenhagen, chirurgien renommé de Strasbourg où il était comme précepteur (Hofmeister) de ses enfants, des rudiments de médecine et de petite chirurgie. En 1766, âgé de 26 ans, il suivit les conférence de Jean Hermann (1738-1800) professeur à l’école de médecine et débuta une « Collection ».

A cette époque, on liait histoire naturelle et théologie et par ailleurs on découvrait l’œuvre de Karl von Linné (1708-1778) le fils d’un pasteur luthérien de la campagne suédoise, diplômé docteur en médecine de l’université de Leyde, botaniste dès l’enfance, auteur de plusieurs traités dont le « Species plantarum » publié à Stockholm en 1753 qui eut encore une 10e édition en 1759, connue d’Oberlin qui débutait ses études.

Celui-ci, « n’ayant jamais été un vrai botaniste », a établi son herbier sur « des données empiriques tirées de la tradition orale » de sa vallée et sur un savoir livresque entretenu au long des années : il avait dans sa bibliothèque un ouvrage du naturaliste Jean Bauhin (1541-1613) frère du célèbre anatomiste de la valvule coecale, et auteur d’une « Historia universalis plantarum ». Il disposait aussi d’une « Historia plantarum alsaticum » de Mappus, publiée en 1742 qui donnait la liste des espèces les plus répandues de la région et leurs localisations ».

Partie 3. Biographie du pasteur Jean-Frédéric Oberlin. Source : extraits de l’article de Wikipédia. https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Fr%C3%A9d%C3%A9ric_Oberlin

Johann Friedrich Oberlin, Jean-Frédéric Oberlin en français, né le 31 août 1740 à Strasbourg et mort le 1er juin 1826 (à 85 ans) à Waldersbach, est un pasteur protestant alsacien, piétiste et apôtre du progrès social.

Jeunesse et études. Fils de Jean-Georges Oberlin (1701–1770), professeur au gymnase protestant de Strasbourg, et Marie-Madeleine, née Feltz (1718–1787), Oberlin reçut son éducation à l’université de Strasbourg. Porté par ses goûts et par une grande piété vers la carrière ecclésiastique, il y étudia la théologie et se fit remarquer parmi ses condisciples non seulement par son intelligence et son application, mais aussi par un enthousiasme religieux qui se rencontre rarement chez un jeune homme de son âge.

1763. Ayant obtenu le grade de maître ès arts, il entra, en qualité de précepteur, dans la maison du chirurgien Ziegenhagen, où il passa trois années et joignit, à ses connaissances d’agriculture acquises durant sa jeunesse, des notions de médecine et de botanique.

1767. Il se vit offrir la place peu recherchée de pasteur à Waldersbach, un village pauvre de la haute vallée de la Bruche, situé dans le comté du Ban de la Roche, sur le versant ouest du Champ du Feu. Dès le XVIIe siècle, quelques pasteurs, pénétrés de l’importance de leur mission, comme Jean Nicolas Marmet, Jean Georges Pelletier, de Montbéliard, et surtout son prédécesseur, Jean-Georges Stuber, avaient contribué à améliorer le bien-être de la population déshéritée de cette région. Stuber avait réussi à établir une école convenable, et grâce à ses soins, grâce aussi à son Alphabet méthodique pour faciliter l’art d’épeler et de lire en français, la plupart de ses paroissiens lisaient à peu près couramment, lorsqu’il quitta ce coin de terre qui partageait avec le reste de l’Alsace le privilège de jouir d’une certaine liberté de conscience, pour aller desservir celle de Saint-Thomas à Strasbourg.

1768. Le 6 juillet, il se maria avec la fille d’un professeur à l’université de Strasbourg, Madeleine-Salomé Witter, chez qui il trouva une compagne fidèle et une aide précieuse pour les réformes qu’il projetait.

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Trani. Cathédrale et Campanile

Cathédrale de Trani, aussi connue comme Duomo di Trani, Cathédrale Santa Maria Assunta de Trani, ou encore cathédrale San Nicola Pellegrino.

Diaporama de 38 photos (mars 2023)

Partie 1. La cathédrale, exemple de l’architecture romane des Pouilles. Source : article de Wikipédia.

Sur le site web de la cathédrale. Film : superbes vues aériennes de la cathédrale avec lever du soleil sur la mer Adriatique

« L’église est le siège de l’archevêque de Trani-Barletta-Bisceglie.

Sa construction (1099-1143) est liée à des événements de Saint Nicolas Pèlerin au cours de la période de domination normande.

Elle a été construite en utilisant le matériau de tuf calcaire typique de la région : c’est la pierre de Trani, extraite des carrières de la ville, caractérisée par une très légère couleur rose, presque blanc.

L’église se distingue par son important transept, par l’utilisation de l’arc ogival formant un passage sous le campanile-clocher, un phénomène pas très courant dans l’architecture romane ».  

Partie 2.  Histoire de la Cathédrale. Source : extraits du site Web.

« La posizione della cattedrale di Trani ne ha fatto una delle più famose al mondo; realizzata in chiara pietra calcarea, fornita dalle generose cave del luogo, è la sentinella di una delle più importanti città marinare della Puglia, ed è un esempio eccellente di architettura romanica pugliese.

L’attuale cattedrale sorge sul sito già occupato dalla precedente cattedrale paleocristiana, documentata dal IX secolo e dedicata alla Vergine. Di quel venerabile luogo, completamente demolito per dar luogo alla nuova costruzione, restano il sacello ipogeico dedicato al protovescovo di Brindisi san Leucio ed alcuni brani di pavimento musivo.   

Il sacello (chapelle) è un ambiente quadrato di età longobarda, con un vano centrale atto ad accogliere le reliquie, ispezionabili mediante finestrelle, ed un deambulatorio anulare che permetteva lo scorrere a senso unico della fila dei devoti, con differenti varchi per l’ingresso e l’esito.

La grande chiesa cominciò a sorgere nel 1099, per volontà del vescovo Bisanzio, a seguito della morte e canonizzazione del giovane pellegrino Nicola, sbarcato a Trani, dalla Grecia. La Cattedrale; costruita con pubblico denaro, è frutto di un ardito progetto unitario, inteso ad isolare la costruzione dalle acque marine di risalita; è interamente sub divo, compreso l’ambiente più importante per una chiesa romanica, la cripta, destinata a custodire le reliquie del santo patrono di Trani, San Nicola il Pellegrino.

 La cripta della cattedrale di Trani, infatti, non corrisponde all’etimologia, non è affatto ‘nascosta’, è luminosa ed alta, con crociere sorrette da una selva di elegantissime colonne di marmo greco; varchi oggi murati ne consentirono l’accesso dall’esterno ed il funzionamento in autonomia finché non venne ultimato il corpo longitudinale; tuttavia, la posizione della cripta permane quella canonica, sottostante il presbiterio, in quanto le fu genialmente allineata una chiesa a sala, impostata su due file di basse colonne, che conserva solo nel nome la memoria dell’antica chiesa di S. Maria e costituisce il supporto della chiesa superiore, dedicata alla Vergine Assunta.

Questa ha pianta basilicale con transetto e tre navate, copertura a capriate sulla centrale, a crociere sulle minori, matronei, colonne binate come insolito e aggraziato sostegno; la sua costruzione si protrasse fino agli ultimi decenni del XII secolo; nel presbiterio, si leggono consistenti tracce dell’originario pavimento a mosaico, simile per qualità, temi e fattura al pavimento della cattedrale di Otranto (1165) ».

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Bari, la cathédrale San-Sabino

Églises romanes des Pouilles. Chroniques déjà publiées : Cathédrale Saint Valentin de Bitonto. 46 photos, Basilique Saint-Nicolas de Bari, 56 photos.

Partie 1. Bari, la cathédrale de San-Sabino. Source : article de Wikipédia

Diaporama de 39 photos (extérieur et intérieur de la cathédrale).

« Bien que moins connue que la basilique San-Nicola, la cathédrale est le siège de l’archevêché de Bari-Bitonto. Elle est dédiée à Sabin de Canosa (461-566), un évêque du VIe siècle, dont les reliques ont été apportées au IXe siècle.

La présence documentée d’un évêque à Bari remonte à Gervais, qui a assisté au concile de Sardica en 347, et à son successeur Concordius, qui était présent au Concile de Rome (382).

VIe siècle. L’évêque a été élevé au rang d’archevêque, et la présence d’une cathédrale de Bari est établie pendant la même période.

Sous la nef actuelle se trouvent des traces d’une ancienne église à abside d’avant le premier millénaire. Elle avait trois nefs et des pilastres carrés.

Mosaïque de Timothée : pavement de l’église paléochrétienne. Diaporama de 10 photos.

Première moitié du XIe siècle. L’archevêque Bisanzio ordonne la construction d’une nouvelle église épiscopale, qui est achevée sous ses successeurs Nicola I (1035-1061) et Andrea II (1061-1068). Celui-ci quitte Bari pour Constantinople où il se convertit au  Judaïsme. Il y meurt.

1064. Dans la cathédrale désormais terminée, se tient un synode d’évêques.

1071. Les Normands conquièrent Bari. Le siège épiscopal demeure vacant.

1080. Ursone, évêque de Rapolla, est transféré à l’archevêché de Bari-Canosa par Roberto Guiscardo, duc d’Apulie. Il demande aux chanoines anciens des informations sur les édifices précédents et sur les reliques qui y étaient conservées.

1081. Ursone, en partance pour un pèlerinage en Terre sainte, rentre précipitamment suite à la nouvelle de l’arrivée des reliques de saint Nicolas. Il les confie à Elie, abbé bénédictin. En même temps, il construit une église en l’honneur de saint Nicolas sur l’aire laissée vide par l’administration byzantine, et concédée par le duc Roger Borsa,

1089. Mort d’Ursone. Le Pape Urbain II dépose solennellement les reliques dans la crypte de la nouvelle basilique dédiée à Saint Nicolas (encore en construction) et consacre Elie archevêque de Bari et Canosa..

1090-1178 : Quatre cartels

1156. La cathédrale est détruite par Guillaume Ier de Sicile avec le reste de la ville (alors que la Basilique Saint-Nicolas a été épargnée).

Construction de la nouvelle cathédrale. À la fin du XIIe siècle, l’archevêque Rainaldo engage la reconstruction de la cathédrale, la réutilisation des matériaux de l’église précédente et d’autres bâtiments détruits.

1292. Consacrée le 4 octobre, la nouvelle cathédrale a été édifiée dans le style de la basilique Saint-Nicolas.

Au XVIIIe siècle, la façade, la nef et bas-côtés, le Trulla (l’ancien baptistère) et la crypte sont rénovés dans le style baroque, sous l’archevêque Muzio Gaeta selon le projet de Domenico Antonio Vaccaro. Les trois portails construits au XIe siècle ont été remodelés au XVIIIe siècle.

L’aspect d’origine romane de l’intérieur est restauré dans les années 1950. Les deux dernières restaurations ont été celles de la fin du XXe siècle qui a restauré la clarté des structures romanes, et celle du  XXIe siècle, qui a rénové l’intérieur.

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G. van Swieten, 1er médecin

Gerard van Swieten (1700-1772) est né à Leyde, et est mort au palais de Schönbrunn à Vienne. Source : article de Wikipédia, très largement cité dans cette chronique.  

En 1747, il devient 1er médecin de l’impératrice Marie-Thérèse d’Autriche (1717-1780).

« Catholique minoritaire en Hollande, ce praticien et professeur de talent choisit, en 1747, de répondre à l’appel de la maison Habsbourg-Lorraine d’Autriche. Ce conseiller scientifique devient le premier médecin, très écouté, de l’impératrice Marie-Thérèse.

Éminent élève d’Herman Boerhaave (1668-1738), ce praticien catholique, reçu docteur en 1725, devient aussi son ami après avoir reçu une chaire de médecine à l’université de Leyde. Mais le jeune professeur ambitieux doit affronter la fronde d’envieux qui l’obligent à quitter son poste en raison de sa religion catholique. Les places d’honneur universitaires valent cher et la concurrence féroce le rend à son métier d’omnipraticien de la médecine. Il poursuit sa recherche anatomique et met au point une liqueur, la liqueur de Van Swieten

L’impératrice Marie-Thérèse d’Autriche (1717-1780) le choisit comme médecin personnel mais il fallut près de deux ans et de nombreuses lettres pour le convaincre. Le médecin et chercheur confirmé est appelé à Vienne en 1745. Il y professe la médecine et l’anatomie avec grand succès, protégé par le statut de médecin personnel de l’impératrice, fort bienveillante à son égard.

Il eut un rôle important dans l’organisation des services de santé de l’université de Vienne. Bibliothécaire de la bibliothèque de la Cour et directeur général des études dans les pays héréditaires, Gerard van Swieten introduit notamment la première formation en médecine clinique du pays en y laissant une place à l’expérimentation et à l’observation. Véritable importateur de la culture scientifique néerlandaise, il crée :

Il invite à s’installer en Autriche Nikolaus Joseph von Jacquin (1727-1817) qui deviendra le chef de file de la botanique du pays et le directeur du jardin botanique de l’université de Vienne. Jacquin dédie plus tard à G. van Swieten le genre Swietenia de la famille des méliacées, dont l’espèce Swietenia mahagoni représente la principale variété de bois d’acajou.

Il s’occupa d’anatomie, de pathologie et améliora le traitement des maladies vénériennes, en composant sa liqueur à base de mercure qui traitait la syphilis. Utilisée notamment dans l’armée autrichienne, cette liqueur se révèle un remontant à la mode dans toute l’Europe. Elle fut encore mentionnée au début du XXe siècle dans le Codex de 1908″.

« En neurologie, on lui doit la première description en 1745 de l’algie vasculaire de la face (qu’il traita avec succès avec l’écorce du Pérou) et l’idée que des embolies venues du cœur ou des gros vaisseaux pouvaient être responsables d’attaques cérébrales.

Il réorganise les facultés de médecine des universités de Prague et de Fribourg-en-Brisgau. Par ailleurs, il améliore la situation des personnes internées dans des asiles d’aliénés et celle des orphelins.

On retiendra particulièrement le rôle qu’il a joué, à l’époque des Lumières, dans la lutte contre les superstitions, en particulier dans le cas des vampires : une vague d’affaires de ce genre avait couru dans les villages d’Europe de l’Est dans la première moitié du siècle. En 1755, il fut envoyé par l’impératrice Marie-Thérèse en Moravie pour mener une enquête. Il ne vit dans tout cela qu’un effet de l’ignorance qu’il convenait de faire disparaître. Sur la base de son rapport, Marie-Thérèse décréta l’interdiction de tous les moyens de lutte contre les vampires que le peuple avait l’habitude d’appliquer comme le supplice du pal, la décapitation ou le bûcher.

Son rapport, Abhandlung des Daseyns der Gespenster (ou Discours sur l’existence des fantômes), offrait une explication parfaitement naturelle. Il expliquait les états inhabituels dans lesquels on avait trouvé certains cadavres dans leurs tombes en donnant des explications possibles, comme les processus de fermentation et le manque d’air qui avaient empêché la décomposition. On aura une bonne idée de son opinion en lisant dans la préface de son essai de 1768 : que tout ce tapage ne vient pas d’autre chose que d’une peur vaine, d’une crédulité superstitieuse, d’une imagination sombre et agitée, de la simplicité et de l’ignorance parmi le peuple.:C’est sur son autorité que s’est appuyé le pape Benoît XIV pour condamner la croyance aux vampires ».

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Filles sur le chemin de l’inégalité

Filles et garçons sur le chemin de l’égalité, de l’école à l’enseignement supérieur – Édition 2023. Le titre aurait pu être : Filles sur le chemin de l’inégalité.

« À l’occasion du 8 mars, journée internationale des droits des femmes, filles et garçons sur le chemin de l’égalité, de l’école à l’enseignement supérieur réunit une série de données statistiques sur la réussite comparée des filles et des garçons depuis l’école jusqu’à l’entrée dans la vie active. Cette publication met en évidence des différences selon les genres en matière de parcours et de réussite des jeunes, de choix d’orientation et de poursuite d’études, qui auront des incidences ultérieures sur l’insertion dans l’emploi ainsi que sur les inégalités professionnelles et salariales entre les femmes et les hommes.

À la sortie de la formation initiale, les femmes sont davantage diplômées que les hommes, ce phénomène se retrouve dans les autres pays européens. Cependant, à diplôme égal, elles occupent moins souvent un emploi, en particulier un emploi stable ».

Diaporama : 10 slides montrant les inégalités F/ H dans la réussite dans l’enseignement et dans l’emploi.

Aller plus loin dans l’interrogation statistique. Un exemple de questions. Les femmes sont plus nombreuses que les hommes à obtenir le Baccalauréat général avec la mention Bien ou Très bien (slide 4). A égalité de mentions B ou TB en DUT, Licence Pro, et master, qu’en est-il des taux d’emploi stable (slide 10) et des taux de cadres ou professions intermédiaires (slide 11) ? La supériorité masculine est-elle observée dans cette condition ?

Extraits de la préface de Pap Ndiaye, Ministre de l’Éducation nationale et de la Jeunesse.

« L’édition 2023 fait état d’une situation qui évolue trop lentement. Les filles sortent toujours plus diplômées du système éducatif mais, à diplôme équivalent, elles ont toujours un taux d’emploi inférieur aux garçons. Que ce soit en voie générale, technologique ou professionnelle, elles sont également moins nombreuses dans les formations scientifiques et techniques, sauf celles liées au secteur de la santé. Elles ont aussi moins confiance en elles-mêmes. On ne peut séparer ces constats d’inégalités d’autres constats concernant le sexisme et les violences sexuelles et sexistes dont on connaît la prégnance dans notre société.

Les inégalités entre les femmes et les hommes sont bien ancrées dans notre société, y compris dans nos écoles. Il nous faut donc faire plus et mieux pour que les filles puissent choisir librement leur vie et la mener sereinement.

Cet ouvrage nous le rappelle à toutes et tous, et c’est là son intérêt ».

Faire plus et mieux : c’est-à-dire ? Ce pourrait être de faire une étude qualitative auprès des minorités : qui sont les hommes et  les femmes, titulaires  d’un master mais qui n’ont pas d’emploi stable et/ou qui ne sont pas cadres ou professions intermédiaires ?

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Saint-Nicolas de Bari, 56 photos

Histoire de la Basilique Saint-Nicolas de Bari (Pouilles). Construction de 1087 à 1197. Chronique du 6 décembre 2022, fêter Saint Nicolas.

Mai 2014 et février 2023. 56 photos dont 8 représentations de Saint Nicolas

Diaporama 1. 30 photos de l’extérieur de la basilique, de la nef et du chœur.

Diaporama 2. 26 photos de la crypte et de l’extérieur de la basilique.

Franco Schettini. La basilica di San Nicola di Bari, compte-rendu de l’article de Labande-Mailfert Yvonne, Cahiers de Civilisation Médiévale, Année 1969, 12-45, pp. 79-84.

Quatre extraits de ce compte-rendu sont reproduits ci-dessous.

Les enseignements d’une campagne de restauration

Dates essentielles : 876, 975, 1071, 1087, 1089, 1105, 1132, 1197

La bourse ou les boules de saint Nicolas. De quelques représentations des biens féminins en Italie (fin du Moyen Age) par Christiane Klapisch-Zuber.

« Saint Nicolas, l’un des saints les plus honorés de l’Europe médiévale, est aussi l’incarnation la plus répandue du doteur charitable. L’un des épisodes de sa Vie, qui trouve depuis le XIIe siècle un immense écho dans l’Occident chrétien et spécialement en Italie, concerne la dotation faite en secret des trois filles d’un noble tombé dans la misère. Pour les sauver de la faim le père méditait de prostituer ses filles (selon la Légende dorée, il était passé à l’acte). En jetant subrepticement par la fenêtre dans la maison menacée « des pièces d’or serrées dans un linge » ? Nicolas permet au père indigne de marier honorablement, de « condurre a onore » successivement chacune de ses filles. La dotation de charité par le saint apparaît comme le prototype de ces œuvres pieuses qui, un peu plus tard, multiplieront en Italie les institutions offrant la rédemption aux filles déchues, un asile à la féminité menacée ou une dot aux filles démunies.

Comment les artistes italiens des XIVe-XVe siècles ont-ils traité cette légende ? Il faut d’abord noter qu’ils ne représentent pas toujours des bourses en bonne et due forme, quoique ces objets apparaissent fréquemment. Le saint jette aussi, ou tient dans la main, des sortes de boules, qui ressemblent à des pommes dorées, ou parfois s’aplatissent pour prendre l’apparence d’une très large monnaie d’or ».

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Pinacothèque de Bari (Pouilles)

La Pinacothèque métropolitaine est le principal musée de la ville de Bari, dans les Pouilles en Italie, fondé le 12 août 1928. Il se trouve depuis 1936 dans le Palais de la province, en bord de mer.

Diaporama de 42 photos (17 œuvres du 15ème au 18ème siècle).

La pinacothèque porte le nom de Corrado Giaquinto, né à Molfetta le 18 février 1703 et mort le 18 avril 1766 à Naples. Il s’agit d’un peintre rococo italien de l’école napolitaine, actif en Italie et en Espagne. .

Une de ses œuvres exposées dans le musée :

La Trinité, avec des anges portant les symboles de la Passion. Cliquer sur l’image pour l’agrandir

Les collections. Le musée présente des sculptures médiévales, des arts décoratifs, des peintures vénitiennes et du sud de l’Italie, du Moyen Âge et de la Renaissance, des peintures du XVII et XVII siècle, notamment de l’école napolitaine (Le Guerchin, Luca Giordano, Andrea Vaccaro, Nicola Malinconico, Giuseppe Bonito).

Jours et heures d’ouverture : Mardì-Samedi (09:00 -19:00), Dimanche (09:00 -13:00). Accès gratuit. Visite le 1er mars 2023 : très peu de monde à l’heure du déjeuner, possibilité de prendre des photos sans flash avec un téléphone portable, mais non avec un appareil photos !!!

Cinq peintres italiens exposés à Bari et également référencés dans des chroniques du blog Histoires d’universités.

Peintre 1. Andrea Vaccaro (Napoli 1604-1670)

Santa Caterina d’Alessandria

Chronique du blog Histoires d’universités. 7 avril 2020. Sainte Catherine d’Alexandrie. Colmar, Musée Unterlinden. Trois œuvres représentant le martyre de la Sainte (album de 12 photos). Sainte Catherine et deux donateurs, peinture murale, vers 1300. Sainte Catherine refuse de sacrifier aux idoles, vers 1515-1520. Martyre de Sainte Catherine, bois polychromé, vers 1520-1530. La tradition situe sa naissance à Alexandrie et date sa mort dans la même ville, à dix-huit ans en 312, sous le règne de Maximin II Daïa.

Peintre 2. Botterga di Pieter Wouters (Anversa 1617-1682)

Istituzione dell’ Eucharistia. Xilkografia su tela dipinta con succho d’erba

Chronique du 31 mars 2021. La Cène dans la peinture. Cinq Cènes peintes entre 1303 et 1520, dont celles de Giotto, de Schongauer, de Léonard de Vinci. Au moyen âge, la représentation de la Cène a d’abord une valeur pédagogique. Utilisée au Moyen Âge central comme instrument de lutte contre les hérésies qui rejettent l’Eucharistie, elle ne devient un thème iconographique majeur qu’à la Renaissance.

Partie 3. Luca Giordano (Napoli 1634-1705).

Deposizione dalla croce

Chronique du 28 novembre 2019. Les philosophes de Luca Giordano. Les cinq Philosophes de l’exposition du Petit Palais ont été peints en 1659-1660. Luca Giordano, né en 1634, avait alors 25 ans ! Luca Giordano, 30 ans en 1664

Chronique 3 avril 2021. Près de la Croix, Marie et Jean. Les peintres ont représenté parfois Marie, la mère de Jésus, Marie, sa sœur et femme de Clopas, et Marie de Magdala, ainsi que Jean, le disciple bien aimé. Les trois Marie sont quelquefois appelées Les saintes femmes.

Peintre 4. Angelo Viva (Napoli 1748-1837)

Madonna allattante con bambino (Madonna delle Grazie)

Chronique du 5 décembre 2022. Vierges allaitant. Quatre évènements liés à la naissance de Jésus : la Vierge Allaitant, l’Adoration des Mages, le Massacre des Innocents, la Fuite en Égypte. En février 2022, dans le musée des Beaux-arts de Besançon : deux Vierges Allaitant, une Adoration des Mages, un Massacre des Innocents, trois Fuites en Égypte.

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Apprentissage, forte progression

L’apprentissage se développe rapidement dans l’Enseignement Supérieur. Au même rythme dans le public et dans le privé ? au même rythme dans les établissements publics expérimentaux et dans les universités petites et moyennes centrées sur le développement de leurs territoires ? L’apprentissage n’échappe-t-il pas à toute gouvernance centralisée ? Ne se développe-t-il pas au contraire selon les fils tissés dans et par les réseaux d’anciens diplômés, impliqués dans la fonction de tuteur ?

Les données statistiques qui font l’objet de cette chronique ne disent effectivement pas tout.

7 mars 2023 : sixième journée nationale interprofessionnelle de grève et de manifestation contre la réforme des retraites. Il faut rappeler que les apprentis cotisent pour la retraite (comptabilisation de huit trimestres) : le gouvernement l’a-t-il oublié dans ses calculs ?

Source 1. Les contrats d’apprentissage en 2022, Dares, 3 mars 2023.  

837 000 contrats d’apprentissage ont commencé en 2022 (+14 % par rapport à 2021). Au 31 décembre 2022, le nombre d’apprentis s’élève à 980 000 en France.

Source 2. Près d’un million de jeunes étudient désormais en apprentissage, par Étienne Gless, L’étudiant, 03 Mars 2023.

Deux apprentis sur trois préparent un diplôme de niveau bac+2 ou plus

Par ailleurs, la Dares observe que le niveau de diplôme monte. Depuis plusieurs années, l’enseignement supérieur est la locomotive de l’apprentissage. 22% des jeunes préparent ainsi un BTS ou une autre formation de niveau bac+2 par apprentissage. Tout autant d’apprentis (22% également) préparent désormais aussi une formation de niveau bac+5 : master, titre d’ingénieur, etc.

TPE et PME recrutent deux tiers des apprentis

Par ailleurs, seules 14% des entreprises de plus de 1.000 salariés proposent des contrats d’apprentissage. Ce sont, en fait, les très petites entreprises (TPE, moins de dix salariés) et les PME (moins de 50 salariés) qui ont signé le plus de contrats – 66% l’an passé – soit deux contrats sur trois. Les entreprises de taille intermédiaire (de 50 à 999 salariés) fournissent, quant à elles, 22% des contrats.

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1702-1761. Saint-Nicolas, Prague

1702-1761. Saint-Nicolas de Mala Strana, Prague. Partie 1 de la chronique : l’architecte allemand Christophe Dientzenhofer commence la construction. Son fils Kilian Ignace la poursuit à sa mort. Partie 2. La fresque qui décore le plafond (environ 1500 m²) est une œuvre collective dirigée par le maître viennois Jan Lukas Kraker.

Diaporama de 40 photos (avril 2015)

Partie 1. La construction et ses architectes. Sources : extraits d’un article de Wikipédia et d’une chronique du blog Vanupied.

L’édification de l’église commence en 1702. Le bâtiment est terminé en 1761.

L’architecte allemand Christophe Dientzenhofer commence la construction. Son fils Kilian Ignace Dientzenhofer la reprend à la mort de son père. On lui doit notamment la nef, la coupole et la façade.

Tous deux furent influencés par Camillo-Guarino Guarini, architecte dont les œuvres sont principalement visibles à Turin comme l’incroyable église San Lorenzo. Le beffroi (tour et clocher) est l’œuvre de l’architecte italien Anselmo Lurago.

Prague doit à Kilian Ignace Dientzenhofer de nombreux édifices : la façade principale de l’église de Notre-Dame-de-Lorette, l’église Saint-Nicolas-de-la-Vieille-Ville, la Villa Amerika accueillant le musée de Dvorak, la basilique de Saints Cyrile-et-Méthode…

Saint-Nicolas de Malá Strana (1737–51), Kilian Ignace termine ce chantier entrepris par son père et se charge en particulier du presbytère et de la coupole. Cette commande passée par les Jésuites est l’une des plus importantes constructions religieuses de la Contre-Réforme à Prague.

Saint Nicolas de Mala strana est un exemple de baroque radical de Bohême. L’opulence, l’irrégularité, les courbes caractérisent l’architecture baroque. La façade est traitée comme une estrade de théâtre antique avec des colonnes et des niches peuplées de statues en représentation.

L’intérieur est monumental. Malgré cela, l’irrégularité des piliers, la lumière et les ombres, la décoration intérieure laissent une place à la relation intime du croyant avec Dieu. Les sculptures expressives, l’ondulation des murs / piliers et la fresque en trompe l’œil sur la voute (la plus grande d’Europe avec 1500 m2) participent au côté dramatique de l’édifice.

Le clair obscur de l’église est exceptionnel. La coupole, les vitraux laissent rentrer la lumière, les dorures la propagent. Les voutes, les sculptures et les courbes maintiennent des zones d’ombre.

Kilian Ignace Dientzenhofer, né le 1er septembre 1689 à Prague, où il est mort le 12 décembre 1751, est un architecte autrichien du royaume de Bohême, représentant du baroque tardif. Il est le cinquième fils de l’architecte Christophe Dientzenhofer.

Il étudie au collège jésuite de la vieille ville de Prague, à la suite de quoi il étudie à la faculté de philosophie et de mathématique de l’Université Charles. Il commence son apprentissage avec son père et part le poursuivre à Vienne aux environs de 1707 où il rencontre l’architecte Johann Lukas von Hildebrandt.

Il est influencé dans sa création par Francesco Borromini et coopère sur le tard avec son gendre Anselmo Martino Lurago.

Il travaille essentiellement pour l’Église et la noblesse du Royaume de Bohême.

Partie 2. La Fresque de la voute, œuvre de l’atelier du Viennois Jan Lukas Kraker. Sources ::extraits d’un article de Wikipédia et du site Citizeum.

La fresque qui décore le plafond se développe sur environ 1500 m2. C’est une œuvre collective dirigée par le maître viennois Jan Lukas Kraker. Elle fut terminée en 1760.

« Jan Lukáš Kracker (3 mars 1719 Vienne – 1er décembre 1779, Eger), peintre de fresques , de tentures et de retables .

En 1733-1742, il étudie à l’Académie de Vienne sous Paul Roger et Michelangelo Unterberger. Cependant, il reflétait également la peinture napolitaine et plus tard la peinture baroque tardive de l’Allemagne du Sud.

Il travaille d’abord dans l’atelier du peintre de Brno Josef Tadeáš Rotter. Plus tard, il est devenu indépendant et s’est installé à Znojmo et a peint un certain nombre de tableaux pour la ville et ses environs.

Dans les années soixante du XVIIIe siècle, il reçut de grandes commandes à Prague et dans l’église jésuite de St. Nicholas. Il a créé son œuvre principale – une fresque dans la voûte de la nef – et deux retables.

Dans les années 1766 – 1767, il travailla au monastère de Nové Říš (fresques, peintures d’autel dans l’église, portraits des fondateurs) et fournit plus tard des peintures pour d’autres églises de l’abbaye. L’œuvre tardive appartient à Uhrám, où il entra au service de l’évêque de Jáger, Karel Esterházy, et où il s’installa définitivement ».

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