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Bac pro. Vers l’emploi ou le Sup ?

Bac pro. Vers l’emploi ou l’enseignement supérieur ?

Partie 1. Parcoursup 2023 : 917 000 candidats ont confirmé au moins un vœu. Source

« L’examen des candidatures par les formations de l’enseignement supérieur est en cours. Pour les formations sous statut étudiant, les candidats pourront consulter, dans leur dossier, les réponses des formations à compter du 1er juin 2023.

Dans la continuité des améliorations apportées cette année pour répondre aux attentes exprimées par les candidats et aux recommandations du Comité éthique et scientifique de Parcoursup, des évolutions vont être mises en place dans le cadre de la phase d’admission principale, notamment pour réduire le sentiment d’attente des candidats et le stress induit :   

  • les délais de réponse aux propositions d’admission au début de la phase d’admission ont été revus à partir des pratiques constatées lors des précédentes campagnes. Ces nouveaux délais permettront de démarrer la phase d’admission plus vite et de générer des propositions à plus de candidats, plus tôt ;
  • entre le 30 juin et le 3 juillet, il sera demandé aux candidats qui ont toujours des vœux en attente de les classer par ordre de préférence. Cet ordre de priorité sera pris en compte par la plateforme notamment pour l’envoi des dernières propositions à la fin de la phase d’admission ;
  • grâce à ces améliorations, la phase d’admission se terminera dès le 7 juillet au lieu du 13 juillet initialement prévu. Cette date qui correspond à la fin de l’année scolaire permettra de laisser davantage de temps aux lycéens et aux familles pour préparer leur rentrée (inscription administrative, recherche d’un éventuel logement) ».

Partie 2. Parcoursup 2023. Les vœux des lycéens à l’entrée dans l’enseignement supérieur. Source : Pierre Boulet, note Flash du SIES, mai 2023, n°5.

La part de ceux qui ont confirmé au moins un vœu en PP, de 96,1 % en 2023, fléchit de 0,6 point. Cette baisse concerne essentiellement les terminales de la voie professionnelle (-2,4 points). Les élèves de cette série, qui est la seule à voir son effectif de terminales diminuer (-4 100), ont davantage tendance à ne demander que des formations en apprentissage ou à opter pour une insertion professionnelle dans un contexte favorable à l’emploi.

Le nombre de vœux moyen par candidat a progressé, passant de 12,9 en 2022 à 13,5 en 2023. Cette hausse est observée uniquement pour les candidats de terminales générales (15,7 vœux en moyenne, +0,8 vœu), le nombre de vœux moyen étant stable pour les terminales technologiques (11,8) et professionnelles (7,4).

« Pour l’ensemble des terminales, la structure des vœux confirmés évolue peu. La licence est toujours la formation la plus représentée dans ces listes de vœux, avec en moyenne 34,5 % de celles-ci (y compris 3,6 % de vœux en L.AS), suivi par les BTS (28,1 %), les BUT (10,7 %) et les CPGE (6,4 %). La part de cette dernière formation est en légère hausse (+0,4 point) alors que celle de licence baisse légèrement. Cette baisse est le fait des terminales générales, pour lesquelles la part des vœux en licence perd 1,2 point au profit de vœux en BTS (+1 point) et en CPGE (+0,5 point). Les vœux des terminales technologiques sont moins fréquents en BTS (-1,4 point), mais relativement plus nombreux en BUT (+0,6 point) et en licence (+0,3 point).

Dans l’ensemble, la licence est la formation la plus souvent présente dans les listes de vœux. Les terminales qui candidatent à un BTS sont ceux qui font le moins souvent un vœu en licence, et cependant plus de la moitié la demande (51 %, + 2,6 point) ».

Partie 3. La réforme du lycée professionnel est injuste. Source.

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SUP. 96 701 sortants sans diplôme

Quels impacts des crises sanitaires, climatiques, politiques et énergétiques (guerre en Ukraine) sur les trajectoires professionnelles des diplômés et des non-diplômés, 30 mois après leur sortie d’une formation supérieure, entreprise immédiatement après le baccalauréat ?

L’enquête CEREQ, réalisée en 2020 auprès de la Génération 2017 et dont les résultats viennent d’être publiés (partie 1 de cette chronique) ne peut apporter qu’un début de réponse (impact du 1er confinement au printemps 2020). Par contre, elle enregistre la poursuite de deux tendances de fond : la progression du nombre de sortants de l‘enseignement supérieur privé, du nombre de sortants qui ont bénéficié de l’alternance (contrat d’apprentissage ou de professionnalisation).

Par contre, les enquêtes Génération ne se sont jamais donné les moyens de mesurer l’impact des réformes organisationnelles dans le Supérieur, la dernière en date étant la création par regroupement d’établissements au sein d’un Établissement Public Expérimental.

Cette chronique comprend 5 parties. Pour aller plus loin : toutes les chroniques du blog sur l’insertion, sur la méthode des suivis de cohorte.

Partie 1. Enquête 2020 auprès de la Génération 2017. Sortants du supérieur : le niveau de diplôme
ne résume pas les trajectoires d’insertion
. Fanette Merlin, Emmelie-Louise Wieru, Céreq Bref, n°426, septembre 2022. Extraits.

« Le début de carrière des jeunes sortis de l’enseignement supérieur en 2017 ne déroge pas à la règle : il est d’autant plus favorable que leur niveau d’études est élevé. Il varie néanmoins selon la spécificité de chaque diplôme, celle de la formation suivie et les caractéristiques des publics concernés. Pour la Génération 2017, les débuts dans la vie active se heurtent également au premier confinement, dont les effets varient alors davantage en fonction des segments d’emploi que du niveau de diplôme.

En 2017, environ 745 000 jeunes ont quitté le système éducatif et parmi eux, 59 % sont sortis d’une formation de l’enseignement supérieur. Les jeunes sortants de ces formations sans y avoir obtenu aucun diplôme représentent 22 % des sortants de l’enseignement supérieur (soit 96 701 sortants).

En 2017, trois grands niveaux de sortie rassemblent un peu plus de la moitié des sortants de l’enseignement supérieur (cf. encadré 2) : les non-diplômés de l’enseignement supérieur (22 %), les diplômés de BTS (14 %), et les diplômés de master (21 %). D’autres niveaux de sortie sont désormais marginaux : seuls 2% des sortants ont comme plus haut diplôme un DUT, conséquence probable de
la réforme LMD et préfiguration de celle du BUT. En lien avec l’élévation générale du niveau d’éducation autant qu’avec la professionnalisation de l’enseignement supérieur, 7 % seulement sortent avec une licence générale.

Quant aux spécialités, ce sont les formations de langues, lettres, sciences humaines et sociales (LLSH) et du tertiaire qui prévalent : dans l’ensemble, elles concernent 66 % des sortants de l’enseignement supérieur.

Conséquence d’une série de réformes entamée il y a trente ans et visant à faciliter l’accès à l’alternance, cette voie d’enseignement occupe désormais une place non négligeable au sein de l’enseignement supérieur, puisqu’un jeune sur cinq en est issu. L’alternance concerne particulièrement la licence professionnelle (la moitié des sortants) et le BTS (presqu’un tiers des sortants) mais ne se cantonne plus au supérieur court. Ainsi, 40 % des sortants de master économie, gestion ou AES, 31 % des sortants d’école de commerce et 20 % des ingénieurs ont quitté une formation en alternance en 2017″.

Profil des jeunes sortis de l’enseignement supérieur en 2017

Conclusion du Bref. « Au cours des trois premières années de vie active, le niveau de diplôme et les multiples facettes de la formation suivie (spécialité de formation, alternance ou voie scolaire, secteur
d’enseignement) ont une influence très forte sur les parcours d’insertion des sortants du supérieur. Néanmoins, ils ne suffisent pas à expliquer la dégradation des conditions de travail ressentie par les jeunes au début de la crise sanitaire. À l’exception de la situation spécifique des diplômés de la santé, celle-ci s’avère principalement liée aux modifications des modalités du travail lors du premier confinement. Cette dégradation subjective des conditions de travail s’est inscrite dans la durée pour quasiment la moitié des jeunes issus de l’enseignement supérieur l’ayant déclarée, puisqu’elle persiste encore après six mois de crise sanitaire selon 49 % d’entre eux.

Alors que les indicateurs statiques d’emploi ne restituent qu’une dimension partielle de l’insertion
des jeunes (situation à l’instant T), l’appréhension de leurs trajectoires sur trois ans rend compte de la complexité et de la non-linéarité du processus. Pour le quart des jeunes sortis de l’enseignement
supérieur en 2017, trois ans d’observation ne suffisent pas à déterminer le sens de ces trajectoires
d’insertion. Leur réinterrogation en 2023 sera l’occasion de suivre l’évolution de celles-ci six ans
après la sortie des études, et d’affiner, à travers des questions plus détaillées sur la situation familiale
et sur les diplômes obtenus en formation post-initiale, l’analyse de leurs déterminants.

Partie 2. Pour aller plus loin. Évolution de l’insertion à 3 ans des sortants de l’enseignement supérieur, de la Génération 1998 à la Génération 2010.

Partie 3. L’insertion des diplômés de master. Université Gustave Eiffel, OFIPE – Essentiel, n°20, mai 2022.

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Un 1er cycle du Supérieur à Dole ?

Un 1er cycle d’enseignement supérieur à Dole ? Suite de la chronique. Université de Dole : les guerres du 17ème siècle l’ont tuée.

Cinq parties dans cette chronique.

  • 1. Depuis 1983 : antenne décentralisée de l’Université Ouverte de Franche-Comté.
  • 2. Depuis 2015 : Université Bourgogne Franche-Comté, communauté d’universités et d’établissements.
  • 3. L’enseignement supérieur professionnel de 1er cycle domine dans le département du Jura.
  • 4. 600 ans après, Dole peut-elle redevenir ville universitaire ? 5.
  • 5. Collectivités territoriales : créer des Instituts d’Enseignement Supérieur dans le Jura.

Partie 1. « Depuis 1983 à Dole, antenne décentralisée de l’Université Ouverte de Franche-Comté, service public chargé de la diffusion de la culture. Conférences animées par des enseignants des universités ou des lycées.

  • histoire : ancienne, médiévale, moderne et contemporaine,
  • histoire de l’art,
  • sciences : astronomie, botanique, biologie, médecine, géologie, météorologie,
  • littérature, 
  • philosophie
  • écologie
  • actualités
  • paléographie : lecture d’écrits antiques et médiévaux.

Un cycle itinérant de conférences est organisé chaque année, au printemps, dans les communes avoisinantes de Dole. En rapport avec certains de ces thèmes, des sorties et des voyages sont proposés ».

Télécharger le programme des conférences 2021/2022

Conférences repérées dans le programme :  Nicolas Nicole (1702-1784, architecte bisontin du siècle des Lumières.  

Partie 2. Depuis 2015, Université Bourgogne Franche-Comté (UBFC), communauté d’universités et d’établissements (COMUE)  .

L’Université Bourgogne Franche-Comté (UBFC) regroupe sept établissements d’enseignement supérieur et de recherche, dont trois universités. L’une d’entre elles est l’Université de Technologie Belfort-Montbéliard. La fusion n’a jamais été explorée comme mode de regroupement entre les 3 universités. L’établissement public expérimental (EPE 2018) entre les 7 établissements ne l’a pas été non plus. 

Citations du site de l’UFBC. « La création d’UBFC répond à un impératif de compétitivité pour la Bourgogne-Franche-Comté. UBFC incarne ainsi le développement de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation sur ce territoire en s’appuyant sur les forces et les atouts des établissements membres qu’elle fédère. Ce développement se traduit par une offre de formation pluridisciplinaire de qualité, en lien avec une recherche portant des domaines de spécialisation reconnus et en cohérence avec l’économie et la culture de son territoire.

Le projet stratégique d’UBFC est celui d’une université fédérale, respectant la souveraineté de ses membres, avec la vocation de construire des projets collectifs.

UBFC comporte aujourd’hui plus de 60 000 étudiants et 8 800 personnels. Elle rayonne sur 13 sites, répartis de part et d’autres de la région Bourgogne Franche-Comté.

Ces grands pôles sont également à l’origine de la forte culture industrielle propre à la région Bourgogne – Franche-Comté et portent aujourd’hui des grandes spécificités économiques, à savoir l’agroalimentaire, les microtechniques, l’énergie et la mobilité.

Les compétences clefs de la Bourgogne – Franche-Comté ont permis de définir trois axes scientifiques, reconnus comme thématiques d’excellence sur le plan international :

  • Matériaux avancés, ondes et systèmes intelligents
  • Territoires, environnement, aliments
  • Soins individualisés et intégrés« .

Novembre 2018. Chronique du blog : Quand une Comue part en vrille. Communiqué de Nicolas Chaillet, président de la communauté d’universités et établissements Université Bourgogne-Franche-Comté, in le Bien public du 16 novembre 2018.

Partie 3. L’enseignement supérieur de 1er cycle de type professionnel domine dans le département du Jura, dans les deux villes les plus importantes, Dole (23 373 habitants), Lons-le-Saulnier (17 459). Source : ParcourSup Offre de formation.

  • Dans ces deux villes du département, il y a des BTS, mais pas de GPGE.
  • Dole : 31 BTS (environ 750 places), 67 à Besançon, 311 à Dijon.
  • Dole : pas de CPGE. 9 CPGE à Besançon, 25 à Dijon.
  • Dans ces deux villes du Jura, il n’y a ni DUT, ni licence universitaire en 3 ans.

Lons-le-Saunier bénéficie de son statut de chef-lieu de département. Elle possède un INSPE et une licence professionnelle Traitement des déchets.

Il existe des Instituts de Formation Sanitaire et Sociale de la Croix Rouge (soins infirmiers) à  LONS LE SAUNIER, VESOUL, QUETIGNY.

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En finir avec Parcoursup ?

Par arrêté de la ministre de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation en date du 6 avril 2022, Gilles Roussel est nommé membre et président du Comité éthique et scientifique de la plateforme Parcoursup, en remplacement de Mme Isabelle Falque-Pierrotin.

Gilles Roussel ? Né en 1968, il a été 8 ans président de l’université de Marne-la-Vallée (après en avoir été vice-président depuis 2007). Il aime cumuler les charges : 4 ans président de la Conférence des Présidents d’université (décembre 2016 à décembre 2020). Depuis janvier 2021, il est président de l’université Gustave Eiffel, pour un mandat de cinq ans, renouvelable une fois ; il était seul candidat à cette fonction.

Billet d’humeur à venir : Gilles Roussel, vice-présidences et présidences en continu de 2007 (39 ans) à 2031 (63 ans).

Va-t-il commencer à exercer la fonction de présidence du Comité Parcoursup ? ou considérer qu’il est urgent d’attendre ? En effet…

« Le lendemain de sa nomination, dans le journal Le Parisien du 7 avril, Sandrine Chesnel publie, « Parcoursup : ces candidats à la présidentielle qui veulent supprimer la plateforme mais ils restent flous sur les solutions concrètes permettant de mieux gérer le flux des étudiants entrant chaque année dans l’enseignement supérieur.

Au fil des ans, Parcoursup s’est donc trouvé accusé de nombre de maux, à commencer par celui de ne pas permettre aux jeunes de tous choisir librement leur orientation post-bac. Raison pour laquelle tous les candidats à la présidentielle veulent sa peau – à l’exception de celui qui l’a mis en place, le président sortant, Emmanuel Macron, pour lequel  la plateforme est une formidable réussite.

En finir avec la boîte noire. S’ils n’ont pas réussi à s’unir autour d’une candidature unique, tous les candidats de gauche sont unis contre Parcoursup. Ils et elles dénoncent :

  • un système totalement inhumain  (Anne Hidalgo),
  • un Koh-Lanta de l’orientation (Fabien Roussel),
  • une boîte noire (Yannick Jadot),
  • qui ne sert qu’à apprendre aux jeunes à mentir en écrivant dix lettres de motivation différentes (Jean-Luc Mélenchon), tout en masquant la pénurie de places dans les universités. J’abolirai Parcoursup, sur youtube, 25 mars 2022, à partir de la minute 11.

 A la place, les uns et les autres s’engagent à ouvrir plus de places dans les filières en tension, et à mieux accompagner les jeunes dans leurs choix d’avenir avec plus de conseillers d’orientation et de professeurs formés, tout en assurant un accès à l’enseignement supérieur selon des règles transparentes, justes et humaines . Mais aucun ne précise concrètement par quel moyen technique autre qu’une plateforme en ligne il ou elle compte assurer l’inscription dans le supérieur des plus de 700 000 jeunes qui décrochent leur bac chaque année, auxquels s’ajoutent les étudiants en réorientation ».

Le Comité éthique et scientifique Parcoursup (CESP) : introduction.

« Placé auprès de la ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, le Comité éthique et scientifique Parcoursup (CESP), installé le 7 février 2018, veille au bon fonctionnement de la plateforme mise en place dans le cadre de la procédure nationale de préinscription dans l’enseignement supérieur. Il s’assure notamment que les règles informatiques qui régissent son fonctionnement sont claires, conformes aux normes en vigueur et transparentes.

Le Comité éthique et scientifique Parcoursup est composé de 6 membres, respectant le principe de parité. Ces membres ont été choisis au regard de leur expertise et de leur expérience, notamment dans les domaines des sciences humaines, sociales et éthiques, mais également en sciences informatiques et algorithmiques.

Il était présidé par Isabelle Falque-Pierrotin, conseillère d’État, ancienne présidente de la CNIL et actuelle présidente de l’Autorité nationale des jeux [elle n’est cependant pas l’auteur de la phrase : Parcoursup, une loterie].

Les membres du comité sont désignés pour deux ans renouvelables. Le comité était composé de :

  • Isabelle FALQUE-PIERROTIN, présidente du comité
  • Jean-Richard CYTERMANN
  • Max DAUCHET
  • Jean-Marie FILLOQUE
  • Catherine MOISAN
  • Isabelle ROUSSEL

Le rapport 2022 du Comité éthique et scientifique de Parcoursup (CESP) a été rendu public le 16 février 2022. Texte intégral (83 pages).

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Diffusion des nouvelles technologies

Les Structures de diffusion de technologies. Source : MESRI, 23 avril 2022. Version Pdf. Chronique qui entre dans la rubrique du blog : Universités, billets d’humeur.

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23 avril 2022, veille du second tour de l’élection présidentielle. Les Françaises et les Français ont autre chose à penser que la labellisation de structures. Structures anciennes et labels nouveaux. Labels nouveaux mais sans annonce de financements additionnels. Toujours plus de structures pour la recherche et l’innovation ! Celles qui existent sont devenues pléthoriques, au fil de sédimentations qui se recouvrent depuis plus de 80 ans. Lire également ma chronique du 1er avril 2022 : R&I sous le quinquennat de Macron.

Les acronymes choisis et dont les consonnes sont proches (CDT, CRT, PFT) ne franchiront que difficilement la barre de la mémorisation.

La PFT Plastinnov, IUT de Moselle-Est (Université de Lorraine) a été créée en… 2002.

Selon le MESRI, il y aurait « 203 structures labellisées de transfert et de diffusion technologiques, actives au 1er janvier 2022 et réparties sur tout le territoire ». Sur tout le territoire ? Pas vraiment.

Comment ces structures se sont-elles financées à l’origine ? Quels sont aujourd’hui leurs moyens humains et financiers ? L’article en ligne de Jean-Pierre Collignon retrace l’histoire des plateformes technologiques jusqu’en 2014.

Texte intégral diffusé par le MESRI. « La diffusion des nouvelles technologies dans le tissu des PME traditionnelles, ne disposant pas de service R&D, est moins évidente que le renforcement des partenariats entre les laboratoires publics et les grands groupes dotés de services de R&D ou des jeunes entreprises issues de la recherche. Elle exige une spécialisation, une qualité de service et des moyens humains dédiés au transfert et à la diffusion technologique permettant de faciliter les liens entre le monde académique et le tissu des PME« .

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1757 et 1783. Haguenau, Hôpitaux

Source. Hôpital militaire et bourgeois de Haguenau. Extraits de Wikipédia.

Lire aussi, pour le 18ème siècle : Rochefort, Hôpital de la Marine ; Hôpital civil de Strasbourg, reconstruction en deux temps entre 1717 et 1741.

« 1757. Reconstruction de l’Hôpital civil de Haguenau : nouveau bâtiment, imaginé par Georges-Joseph Barth.

Hôpital civil de Haguenau. Cliquer sur les images pour les agrandir

1783-1788. Construction de l’Hôpital militaire. Le bâtiment est construit à l’initiative de l’Intendant d’Alsace, Antoine de Chaumont de la Galaizière, sur les plans de Charpentier, directeur des Ponts et Chaussées. Il est destiné aux militaires de la province ainsi qu’aux bourgeois de Haguenau.

Le plan de l’hôpital est conçu pour être un bâtiment fonctionnel et régulier. Le bâtiment de style de Louis XVI est émaillé de motifs néo-classiques, de triglyphes, de guirlandes et de pommes de pin. Tout cela est concentré sur le portail central. Les bâtiments sont construits en grès, briques, pierres avec briques de remplissage, avec un toit à longs pans.

1788. Une ordonnance royale supprime les hôpitaux militaires régionaux, mais l’endroit continue d’abriter des soldats blessés pendant la Révolution et l’Empire.

1812. Il sert alors de dépôt de mendicité pour le département, de caserne entre 1815 et 1818.

1822.  Les locaux sont confiés au Ministère de la Justice qui les transforme en Maison centrale pour femmes. Cette prison est jusqu’en 1957 la plus importante de France.

La prison en 1889

1883. Le bâtiment de l’ancien hôpital militaire est rattaché à l’hôpital civil.

1964-1986. Par la suite, l’établissement est transformé afin d’accueillir des détenus (hommes ou femmes) à problèmes psychiatriques, ainsi le Centre pénitentiaire de réadaptation est officiellement ouvert le 21 avril 1964. Il sert jusqu’à sa fermeture totale en 1986″.

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37,9% des apprentis à Bac+2 ou plus

Émilie Cupillard, Les contrats d’apprentissage en 2018. Une hausse des entrées plus forte dans le privé que dans le public, DARES Résultats, mai 2020, n°017, 10 pages.

Citation d’extraits de ce DARES Résultats. « Les entrées en apprentissage ont fortement augmenté en 2018, avec 317 300 nouveaux contrats enregistrés, soit une hausse de 7,6 % par rapport à 2017. Pour la première fois depuis 2013, ce dynamisme est plus marqué dans le secteur privé (302 100 nouveaux contrats, +7,7 % par rapport à 2017), que dans le public (15 200 nouveaux contrats, +5,1% par rapport à 2017).

Le niveau de formation préparé en apprentissage continue d’augmenter. La part des nouveaux apprentis préparant une formation de niveau bac+2 ou plus augmente de deux points entre 2017 et 2018, passant de 35,9 % à 37,9 %. Le secteur tertiaire est surreprésenté parmi les embauches d’apprentis préparant un niveau de diplôme bac +2 ou plus (I à III) (65,1 %),

Cliquer ici pour agrandir l’image

Les entrées en apprentissage des 26 ans et plus augmentent de 44,6 %, ceux-ci étant majoritairement recrutés dans le cadre de l’expérimentation, commencée en 2017 et poursuivie en 2018, élargissant l’accès des 26-30 ans à l’apprentissage.

L’apprentissage dans le public. Une baisse des entrées dans les services de l’État. Le nombre de contrats enregistrés dans le secteur public non industriel et commercial augmente de 5,1 % en 2018, passant de 14 500 environ en 2017 à 15 200 en 2018. Le dynamisme du secteur public est ainsi moins important que celui du secteur privé.

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Devenir des diplômés de DUT

Les enquêtes sur le devenir des diplômés de DUT (celle présentée en page 2 de cette chronique est la 15ème) est-elle encore utile pour l’orientation des élèves de terminale dans la mesure où 92% des diplômés de DUT poursuivent des études ? Ne serait-il pas plus fécond d’étudier l’insertion des diplômés de DUT qui ont poursuivi des études durant une année de plus (en licence professionnelle par exemple) ?

Le mieux serait d’anticiper la réforme des études en IUT qui sera mise en œuvre en 2021. Analyser le devenir des diplômés 2017 (DUT + 1 année) en décembre 2020, et ainsi de suite pour arriver à l’impact de la future réforme : devenir en décembre 2026 (devenir à 30 mois) des diplômés 2024 de la nouvelle licence IUT.

Accueillir davantage de bacheliers technologiques, créer un cursus complet en trois ans, limiter les poursuites d’études jusqu’à bac + 5 : la réforme des IUT, prévue pour 2021, suscite certaines inquiétudes, Sylvie Lecherbonnier, Le Monde, 07 février 2020.

Autre problème, celui abordé dans la chronique d’hier (29 avril), Sale temps pour les enquêtes et pour les enquêtés. Quel impact de la pandémie sur les premières années professionnelles des diplômés 2018, 2019 et 2020 ?

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Champagne Ardenne, CFA du SUP

« Dans le cadre de la réforme de la formation professionnelle (Loi Avenir Professionnel du 5 septembre 2018), l’Université de Reims Champagne-Ardenne a fait le choix de réorganiser le pilotage administratif de la formation professionnelle et de l’apprentissage. Ainsi, l’URCA a voté en CA l’ajout de l’apprentissage à ses statuts et, depuis quelques semaines, je travaille à la mise en place d’une nouvelle structure administrative de gestion ». Emmanuel HENON, administrateur provisoire du CFA.

Site du nouveau CFA. « La convention liant le CFA SUP à la Région Grand Est a pris fin le 31 décembre 2019, mettant fin à l’activité de ce dernier. Le CFA de l’enseignement  supérieur de Champagne-Ardenne  qui gère désormais les formations par apprentissage organisées au sein de l’URCA.

Il s’agit d’un CFA « sans murs » qui a pour mission de développer des formations de niveau supérieur en apprentissage Bac+2 à Bac+5

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Gagner en TA. Et le préjudice ?

Contentieux à propos du non-recrutement d’un maître de conférences à l’IUT de Nîmes en juin 2017. Plus de deux ans après, le 18 octobre 2019, c’est le jour de la lecture du jugement : le Tribunal administratif de Montpellier donne, à première vue, raison à la plaignante.

  • mais le directeur de l’IUT reviendra-t-il sur la décision de non-recrutement prise en juin 2017, en l’absence d’une quelconque astreinte journalière au terme d’un délai de deux mois.

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