Bravo à Manu et à François. Réponses exactes et précisions fort bienvenues. Les photos ont effectivement été réalisées au Musée Bartholdi de Colmar. La coopération entre Auguste Bartholdi et Gustave Eiffel date de 1879, soit 7 ans avant l’inauguration de la statue de La Liberté dans le port de New-York.
« Dans le projet Eiffel-Koechlin, l’enveloppe [de cuivre repoussé] est suspendue à une armature de fer qui lui sert de point d’appui. La révolution, c’est de faire en sorte que cette enveloppe soit portée et non pas portante (photo ci-contre). C’est le principe même sur quoi l’architecture des gratte-ciel reposera et que l’Amérique saura exploiter merveilleusement » (Robert Belot et Daniel Bermond, Bartholdi, Perrin, 2004, page 334).
A propos des frontières entre Arts et Sciences. Le sculpteur est un « artiste » : il n’a pas besoin d’être diplômé du supérieur pour exercer son métier. C’est déjà plus compliqué pour lui quand il veut intégrer sa sculpture dans un cadre monumental : il doit alors avoir des talents d’architecte ou coopérer avec un homme de l’art. Cela devient redoutable pour lui quand sa sculpture, elle-même monumentale, doit pouvoir résister à toutes les furies de la nature : peut-il se passer alors des compétences d’un ingénieur ?
Le sculpteur, objet de ce quiz, a produit une oeuvre mondialement connue. Il a commencé à exercer son art avant que la profession d’architecte ne soit réglementée par l’Etat. Il a été obligé de coopérer avec un ingénieur, également mondialement connu, pour que la sculpture « de sa vie » ne s’effondre pas sous les coups de boutoir des vents déchaînés.
Quiz. Qui est ce sculpteur ? Qui est cet ingénieur ? Quel est le nom de la sculpture dont il est question ici ? A quelle date a-t-elle été inaugurée ?
Indices : quatre photos prises le 14 novembre 2011. 1. Portrait du sculpteur. 2. Il a 26 ans quand il peint ce café au bord du Nil. 3. Première statue. 4. Buste du général qui a déclenché toute cette affaire.
Histoires d'universités 
Trop fac’ !
Bon un sculpteur et un ingénieur… Il faut que l’oœuvre soit monumentale pour avoir besoin des compétences du second… Et des vents déchainés ?
Évidemment, je reviens d’un voyage dans le « nouveau monde », alors la connexion se fait tout de suite.
Il s’agit d’Auguste Bartholdi (Première photo prise au musée Bartholdi de Colmar : http://www.musee-bartholdi.com/musee/frames/bas.php?rech=357#) (deuxième aussi : http://www.musee-bartholdi.com/musee/frames/bas.php?rech=359#), et l’ingénieur est bien sûr Gustave Eiffel. Quant à la Statue de la Liberté, elle est toujours aussi majestueuse même à 125 ans (inaugurée le 28 octobre 1886). Elle vient de fermer au public pour rénovation mais je recommande la visite du musée d’Ellis Island qui raconte l’histoire de l’immigration aux USA de 1892 à 1924 ; c’est l’histoire des USA mais c’est surtout notre histoire européenne…
(Troisième photo : la statue du Général Rapp à Colmar http://fr.wikipedia.org/wiki/Fichier:Statue_du_g%C3%A9n%C3%A9ral_Rapp_%C3%A0_Colmar.jpg)
(Quatrième photo : ne s’agirait-il pas du général Lafayette, héros de l’indépendance américaine… qui a une statue à New-York dans Union square)
Réplique parisienne de la Statue de la Liberté
À sa pointe aval, l’Ile aux Cygnes accueille depuis 1889, trois ans après celle de New York (28 octobre 1886), une réplique de la Statue de la Liberté, œuvre de Frédéric Auguste Bartholdi, offerte à la France par les citoyens français établis aux États-Unis, version coulée en bronze d’un modèle d’étude en plâtre réalisé par Bartholdi pour concevoir la Statue de la Liberté de New-York.
La statue en bronze fut transportée sur l’ïle en juin 1889, à l’occasion du centenaire de la Révolution et dans le cadre de l’Exposition universelle de 1889, et inaugurée par le président Carnot le 4 juillet10.
Installée à l’époque de manière à faire face à la Tour Eiffel, elle tournait le dos aux États-Unis afin de ne pas tourner le dos à l’Élysée ; Bartholdi le déplorait. Elle fut finalement retournée vers l’aval du fleuve lors de l’exposition universelle de 1937, alors que l’île accueillait le Centre des colonies. D’une hauteur de 11,50 mètres, elle est bien plus petite que l’originale (46,50 mètres).
Du printemps 1998 au printemps 1999, à l’occasion de l’« Année de la France au Japon », la statue a été prêtée au Japon et installée à Odaiba dans la baie de Tokyo, avant de revenir sur son île parisienne.