Université de Lorraine, Maison des Sciences de l’Homme, texte envoyé de 6 novembre 2015, par courriel à la liste Expression-libre. Organigramme de la MSH en avril 2015.
Le 5 novembre 2015
Amblard Maxime, Benzitoun Christophe, Bey Frédérique, L’Etang Marie, Rebuschi Manuel
Élu.e.s au Conseil d’orientation et/ou personnels BIATSS de l’USR
Enseignants-chercheurs, personnels ingénieurs, administratifs et techniques de l’Université de Lorraine (UL), engagés dans sa Maison des Sciences de l’Homme Lorraine, nous dénonçons la liquidation honteuse de cette unité de service et de recherche dédiée à l’interdisciplinarité que l’équipe de direction de l’UL est en train de mener.
Il s’agit non seulement d’une régression mais de la destruction d’un projet à bien des égards exemplaire tant pour sa « capacité à préserver l’exigence d’ambitions théoriques relevant de la recherche fondamentale » que pour son « écoute vigilante à l’égard des attentes de connaissance exprimées par l’environnement économique et social », ou encore pour le « remarquable capital de compétences spécifiques développé par les personnels enseignants-chercheurs, chercheurs, personnels techniques et administratifs concernés » que la MSH Lorraine a su créer et développer.
Alternant depuis plus d’un an promesses et silences, immobilisme et calculs politiques, mépris et ignorance, la présidence de l’Université de Lorraine va finalement contribuer au désengagement du CNRS de l’une de ses 22 Maisons des Sciences de l’Homme françaises, à la perte de son label MSH, tout en créant depuis des mois des conditions de travail délétères pour les personnels (BIATSS et enseignants-chercheurs) de l’unité.
La Maison des Sciences de l’Homme Lorraine : une liquidation honteuse.
Par freinages successifs, l’équipe présidentielle de l’Université de Lorraine (UL) a organisé la liquidation de la MSH Lorraine. Toujours sans direction 14 mois après la fin du mandat des directeur et directeur adjoint, la Maison a en effet été vidée de sa substance : l’équipe des chercheurs et des personnels, engagés et porteurs d’un projet scientifique et institutionnel, est aujourd’hui fatiguée, démobilisée et dégoutée…
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