Mai 2012 – février 2015 : deux bilans contrastés de l’action de Geneviève Fioraso, Ministre puis Secrétaire d’État à l’enseignement Supérieur et à la Recherche. Des actions, mais pour quels résultats ?
Bilan positif pour la CPU (communiqué du 8 mars 2015). Geneviève Fioraso: la CPU salue trois ans d’action au service de l’Enseignement supérieur et de la Recherche. Qui a écrit cette quasi-hagiographie ? Le président de la CPU, Jean-Loup Salzmann, ou l’Assemblée plénière des présidents et chefs d’établissements ?
Bilan négatif pour Lucie Delaporte, Médiapart (article du 7 mars 2015). Avec le départ de Fioraso, l’université et la recherche espèrent un nouveau cap.
221 chroniques d’Histoires d’universités, taguées « Geneviève Fioraso ». La plupart de ces chroniques ont été critiques. L’ex-Secrétaire d’État pourra, devra être jugée pour les années 2012, 2013, 2014.
Il est aujourd’hui trop tôt pour établir sereinement un bilan, car il faut attendre les données définitives sur les résultats de sa politique (celle du gouvernement dans ce champ : elle était dite prioritaire) : évolution de la dépense de l’État par étudiant, du taux de succès en licence, en master et doctorat, du devenir professionnel des diplômés (dont celui du devenir des étudiants-entrepreneurs, objets de toutes les attentions de l’ex-secrétaire d’État), du nombre de diplômés du supérieur dans la population (les fameux 50%), de l’efficience et de l’efficacité de la recherche publique et privée (impact du Crédit Impôt Recherche sur l’emploi, les qualifications, la compétitivité)…
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