Blog de l’ARES, Historique. Tout d’abord, qu’est-ce que l’ARES ? Il ne s’agit pas d’un dieu grec mais bien d’une association. C’est le sigle de la fédération nationale des Associations Représentatives des Étudiants en sciences Sociales. Elle regroupe de nombreuses associations étudiantes issues des filières de sciences sociales, c’est-à-dire des filières de Droit, Économie – Gestion, Administration économique et sociale (AES). L’ARES est née le 30 janvier 2010 de la volonté de onze associations étudiantes de se regrouper autour d’un projet et de valeurs communes.
L’ARES est une jeune fédération d’étudiants. Depuis 5 ans, elle fait un travail remarquable et le fait savoir sur son site très professionnel, sur son blog, sur les réseaux sociaux (Twitter, Facebook). Elle a conquis une bonne visibilité dans les médias locaux et nationaux : elle est entendue. Deux articles récents dans le Monde Campus : A Toulouse-I, coûteux cursus européen ; Polémique sur les « parcours d’excellence » en droit.
L’ARES est la reine de la communication, mais ce n’est pas seulement pour le fun. Elle a des choses importantes à dire et à défendre pour les étudiants. Elle y parvient parce que les militants de ses associations sont sur les campus, dans les conseils universitaires, se forment, se réunissent en congrès pour débattre et décider de la stratégie. Ils analysent et critiquent la situation de leurs filières ; mais pas de critiques sans propositions.
Un exemple. Demandes de l’ARES pour 2015 en terme d’enseignement des sciences sociales (13 janvier 2015).
Il n’est pas sans nier qu’aujourd’hui les problèmes budgétaires des universités se répercutent directement sur les conditions d’enseignement supérieur et de recherche. De cette source budgétaire découle, alors, plusieurs conflits auxquels l’ARES apporte et demande des solutions aux pouvoirs publics.
Pour des raisons économiques, structurelles et humaines, les universités mettent en place un système de contingentement des filières. Dispositif qui, bien que légal, nuit totalement à l’accessibilité des études en sciences sociales. Cette modalité provisoire de limitation des capacités d’accueil est une forme cachée de sélection en première année à laquelle l’ARES s’oppose et propose des solutions alternatives.
Dans un premier temps, l’ARES souhaite garantir une orientation active de l’étudiant. Pour ce faire, notre Fédération appelle de ses vœux la mise en place rapide d’un Premier semestre commun aux études de sciences sociales. Ainsi l’étudiant pourra réaliser un choix d’orientation éclairé entre plusieurs disciplines complémentaires (droit, économie, AES, sciences politiques, gestion). Ce Premier semestre commun est une des solutions à l’échec en première année, trouvant sa source dans une mauvaise orientation post bac.
Une réforme des modalités d’évaluation est également indispensable. La volonté de notre Fédération est de replacer l’étudiant au cœur de sa formation et ce, en lui permettant de choisir par quelles modalités il souhaite être évalué (examen régulier continu ou couperet), tout en lui apportant les compétences inhérentes à sa formation (maîtrise de l’oral, capacités rédactionnelles, esprit de synthèse…). Lire la suite…
J’ai discuté longuement la semaine dernière avec Erwann Tison, président de l’ARES (à gauche sur la photo). Je ne partage pas toutes les propositions de l’ARES sur le cycle Licence. Je consacrerai ainsi une prochaine chronique à l’analyse des 77 licences d’administration économique et sociale, proposées sur Admission Post Bac : contingentement à l’entrée de la 1ère année de licence, modalités de sélection, éventuels droits spécifiques d’inscription.
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