Patrick Hetzel (photo du 4 juin 2012), Enseignement supérieur et recherche : les faits contredisent les annonces du Gouvernement (octobre 2015).
« Je suis intervenu au nom du groupe Les Républicains lors du débat budgétaire en commission des affaires culturelles et de l’éducation, afin de dénoncer la stratégie de communication du gouvernement qui est en net décalage avec les faits en ce qui concerne le budget de l’enseignement supérieur et de la recherche. Jugez-en vous-même ».
« […] Les chiffres du Projet de loi de finances pour 2016 sont du pur affichage et de la communication. En effet, pour savoir ce qui se passe véritablement sur le périmètre concerné, il faut aussi étudier la manière dont les récents budgets de l’enseignement supérieur et de la recherche ont été exécutés et ainsi intégrer dans notre raisonnement les très nombreuses annulations de crédits qui sont réalisées en cours d’année. Pour être rigoureux, il s’agit de crédits dûment votés par notre assemblée, mais qui ne sont jamais versés effectivement au budget des universités, des grandes écoles et des organismes de recherche parce qu’en exécution le gouvernement procède à des annulations de crédits. J’aimerais avoir une réponse précise, au nom du groupe Les Républicains, sur cet aspect stratégique.
En effet, sur un an, on aboutit au décompte suivant pour l’enseignement supérieur et la recherche :
• 230 Millions € d’annulation de la « réserve de précaution » des Universités, qui devait financer le GVT (glissement vieillesse technicité),
• 123 Millions € de suppression budgétaire au travers du modèle SYMPA, au titre de la « réorganisation du mode d’allocation des moyens des universités » et de la « modernisation et mutualisation du fonctionnement des opérateurs »,
• 90 M€ de « coup de rabot » de dernière minute, passé par l’amendement 267 du gouvernement en Loi de finances rectificative,
• 100 M€ de prélèvement sur les fonds de roulement,
• 2400 M€ au Contrat de Plan État-Régions qui ne sont plus reconduits sur cinq ans, soit 480 Millions d’Euros de baisse annuelle en matière d’investissements.
De fait, en un an, plus d’un milliard a été amputé au budget de l’enseignement supérieur et de la recherche. Et pourtant le gouvernement nous dit que ce secteur est stratégique et préservé. Cherchez l’erreur… ».
Lire également une autre intervention de Patrick Hetzel : Enseignement supérieur et recherche : budget en trompe l’œil (23 octobre 2015).
Histoires d'universités 
Il est vrai que Hetzel était à la tête de la DGSIP à l’époque sarkozyste qui a été particulièrement faste pour le Sup et l’enseignement de manière plus générale…
Personne n’a jamais protesté contre la politique menée par les amis de Hetzel… pas même pour sauver la Recherche.
Que votre blog soit de tendance passéiste (votre aversion/incompréhension du numérique par exemple) est une chose. Qu’il devienne l’affichage de la parole des sarkozystes en est une autre.
Histoires d’universités, c’est donc fini pour moi…
La question est de savoir si les chiffres sont corrects ou non, le passé ou l’appartenance politique de la personne qui les avance ou la maitrise du numérique par la personne animant le blog (?!) importent assez peu. Il n’y a pas de bons chiffres s’ils sont avancés par la gauche et de mauvais chiffres s’ils sont avancés par la droite !
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