Collégiale Notre-Dame de Vernon. Sources et citations : 1. Observatoire du Patrimoine religieux. 2. Wikipédia.
Cliquer sur les images pour les agrandir
« Selon la tradition, Guillaume Ier de Vernon fit reconstruire en 1052 un édifice qui avait été préalablement détruit entre 1047 et 1050. L’église est consacrée en 1099 par l’évêque d’Évreux. Vers 1160, Guillaume, seigneur de Vernon, institua un collège de 16 chanoines.
En 1356, après l’incendie d’Evreux, l’évêque Robert de Brucourt et son chapitre se réfugièrent dans la collégiale, qui abrita pour quelques temps la chaire épiscopale. En 1359, la ville est donnée en apanage à la reine Blanche de Navarre et d’importants travaux sont alors effectués dans la collégiale.
Cette construction est l’une des plus anciennes de Normandie, en pierre calcaire de Vernon, plan en croix latine à transept non saillant. La collégiale présente plusieurs styles représentatifs de l’architecture religieuse du Moyen Age : parties romanes, style gothique rayonnant tardif (rose du XIVe siècle), gothique flamboyant (remplage des baies), gothique tardif (élévation), éléments Renaissance (portes, chapiteaux). Le décor de la tour-clocher est représentatif du style gothique normand.
La décoration du portail principal est dédiée à la Vierge. Au-dessus du portail, la magnifique rose présente un tracé original. Quatre grands cercles tangents parcourus de courbes et de contrecourbes sont inscrits dans un cercle lui-même dans un carré. Le carré peut, selon une interprétation traditionnelle, symboliser la Terre (le monde matériel), le cercle, le ciel (le monde spirituel) et les quatre petits cercles, les quatre fleuves du Paradis (d’où les courbes qui représenteraient l’ondoiement de l’eau), les quatre points cardinaux et/ou les quatre Évangélistes répandant la parole de Dieu à travers tout l’univers.
Chaque niveau de la façade est souligné par une petite galerie reliant les deux tourelles octogonales qui enserrent la partie centrale ».
Histoires d'universités 
On dit que la terre natale reste chère au cœur de l’exilé, je peux vous garantir que c’est la stricte vérité. J’ai de la chance d’être né dans cette ville chargée d’Histoire et qui ne doit pas être pour rien en ce qui concerne ma passion pour les sciences historiques. Merci pour cet article Pierre.