Paris Diderot, Bilan social 2013

L’université de Paris Diderot a publié son Bilan social pour l’année 2013, un document de 149 pages, une mine de statistiques. Depuis la loi ESR de juillet 2013, toutes les universités doivent en faire autant : transparence de la politique des Ressources Humaines oblige ! Dans cette chronique : la synthèse de la page 8 et des tableaux concernant les primes et indemnités (9,2 millions d’euros en 2013).

Synthèse. Le plafond d’emploi global pour 2013 est fixé à 3.661 ETPT (Équivalent Temps Plein Travaillé) soit 3.431 ETPT sur plafond d’emplois État et 230 ETPT sur plafond d’emplois ressources propres [chronique sur les plafonds d’emplois].

1Diderot

L’effectif total est de 3.766 agents, il est composé de 2.355 agents titulaires et 1.411 agents contractuels. Les personnels enseignants représentent 66% des agents et les personnels BIATSS 34%. Les femmes représentent 49,20% de l’effectif total et les hommes 50,80%.

Les personnels exerçant dans le secteur Sciences représentent 36,82% de l’effectif total et ceux exerçant dans le secteur Santé représentent 25,70% de l’effectif total.

BIATSS : 1.268 BIATSS titulaires et non titulaires sont en activité au 31 décembre 2013. Les effectifs AENES (Administration de l’Éducation Nationale et de l’Enseignement Supérieur) constituent 10,84% de la population BIATSS titulaire, les ITRF 82,97% et les BIB 5,78%. L’âge médian des titulaires est de 47 ans, 48 ans pour les femmes et 45 ans pour les hommes.

2DiderotEnseignants : 2.499 personnels enseignants titulaires et non titulaires sont en activité au 31 décembre 2013. 43,4% des enseignants titulaires sont des maitres de conférences, 22,8% sont des professeurs d’université. L’âge médian des titulaires est de 48 ans, 46 ans pour les femmes et 49 ans pour les hommes ».

Dommage que, pour les primes et indemnités, une différence ne soit pas établie entre celles qui résultent des statuts divers et dont le montant est fixé nationalement et celles dont le versement et le montant sont décidés par l’université.

Une indemnité dont j’ignorais l’existence : la garantie individuelle du pouvoir d’achat (GIPA), calculée sur une période 4 ans, telle que définie par l’arrêté du 3 mars 2014.

3Diderot

2 Commentaires

Classé dans C. Ile-de-France

2 réponses à “Paris Diderot, Bilan social 2013

  1. bonsoir Pierre, à propos de la GIPA, c’est une indemnité qui « compense » la stagnation des salaires par rapport à l’inflation. En pratique elle concerne de plus en plus les enseignants-chercheurs, en particulier MCF, quand ils arrivent au dernier échelon. On voit là le blocage produit par la Hors Classe.

    Surpris dans ce tableau par les « indemnités de sujétion spéciale »…

    Bravo pour le travail d’analyse
    yann Bisiou

  2. corbin

    Hello.
    C’est très interressant ces données…
    Euh… en fait pas tant que ça quand on y regarde à deux fois.
    En effet, cela donne un point de vue (sous forme de statistiques, c’est à dire sans éléments permettant de comprendre les particularités qui peuvent être très fondées et celles qui peuvent être bien plus… fantaisistes) sur la vie des fonctionnaires et pas du tout sur la vie du service public (au sens du service rendu au publics).

    Je serais très curieux par exemple de découvrir un jour une université qui dévoilerait son nombre d’heures de cours enseignées sur une année (accompagnant le nombre de diplômes (spécialités), de diplômés, d’inscrits…)