Reims, Basilique Saint-Remi

Suite des chroniques sur l’Art médiéval (l’Art roman, en particulier) : la basilique Saint-Remi de Reims. Albums : extérieur (41 photos), intérieur (38 photos).

Source de la chronologie : citations de Wikipedia.

496. L’évêque Remi de Reims baptise Clovis, roi des Francs, le jour de Noël d’une année comprise entre 496 et 506 (la tradition retient l’an 496, célébré par la venue du pape Jean-Paul II en 1996 pour fêter les 1 500 ans du baptême de la France). L’évêque meurt en 533, à l’âge de 96 ans. Son renom de sainteté et de miracles répétés attire très vite de nombreux pèlerins.

Le retable des trois baptêmes (1610) : ci-dessous le baptême de Clovis

760 (vers), l’abbé Jean Turpin fonde l’abbaye Saint-Remi et y installe une communauté religieuse bénédictine qui y restera jusqu’à la Révolution française.

850. L’archevêque Hincmar agrandit l’édifice et consacre l’abbatiale carolingienne.

1005. Celle-ci disparaît, après l’an mil, pour être remplacée par une grande église romane (plan basilical) entreprise par l’abbé Airard. Le plan, trop ambitieux, est remanié par l’abbé Thierry, son successeur. Il en reste les onze travées de la nef, avec tribunes et bas-côtés ainsi que le transept. À l’époque, une charpente en bois couvre l’ensemble.

1049. La basilique est consacrée par le pape Léon IX, lors du Concile de Reims.

1162. Pierre de Celle, nouvel abbé, décide d’importantes modifications : le porche roman est démoli et on prolonge la nef de deux travées gothiques. Une nouvelle façade relie les deux tours romanes conservées. Un nouveau chœur gothique, plus profond, avec déambulatoire et cinq chapelles rayonnantes, remplace le chœur roman. De nombreux vitraux sont réalisés.

1181. Dom Simon succède à Pierre de Celle. Il surélève et renforce les murs romans de la nef afin de voûter l’édifice.

Début 16ème siècle. L’archevêque Robert de Lénoncourt fait élever le portail à fenêtre flamboyante au bras sud du transept.

Autres sources : diocèse de Reims, paroisse Saint-Remi.