Indicateur FAGE du coût de la rentrée (édition 2015), publié le 17 août. « En 2015, le constat est difficile. Si l’enveloppe que devront consacrer les étudiants à la rentrée est en diminution par rapport à 2014, les frais de la vie courante ne diminuent pas et les inégalités se creusent ».
Trois jours plus tôt, l’UNEF avait publié son enquête sur le coût de la vie étudiante : augmentation du coût de la vie de 1,1%, un chiffre cinq fois supérieur à celui de l’inflation. J’ai critiqué cette enquête dans la chronique : l’UNEF crache dans la soupe.
La FAGE précise la population étudiante concernée par son indicateur : « Depuis 13 ans, la FAGE édite son indicateur national du coût de la rentrée pour un étudiant primo-entrant, décohabitant et non-boursier« . Cette population n’est donc pas exhaustive : la FAGE devrait en préciser l’effectif.
Ce choix de la FAGE mérite certes débat. Mais cet indicateur précis est nettement préférable à celui de l’UNEF qui se perd dans les méandres du croisement des critères, comme le démontre ce tableau clé :
Parmi les revendications de la FAGE pour la rentrée 2015, en vue, en particulier, de faire diminuer les inégalités : avancer vers l’intégration universitaire des formations et l’unification du système d’enseignement supérieur : rendre effective la disposition prévoyant la cotutelle de chaque formation du supérieur, favoriser la dynamique d’intégration universitaire des formations, réunir l’ensemble des établissements et des formations au sein des regroupements.
La FAGE se rapprocherait-elle, petits pas par petits pas, du combat de ce blog : mettre fin à l’éclatement des formations de premier cycle dans de multiples établissements (universités, classes supérieures des lycées, instituts de formation en soins infirmiers, instituts régionaux de travail social…), éclatement source de fort nombreuses inégalités.
Histoires d'universités 
Ce qui compte c’est de publier le chiffre le premier, puisque c’est celui qui retient l’attention des medias !