Gérard Blanchard, président de l‘université de La Rochelle, est candidat aux élections régionales sur les listes Alain Rousset. Il est tête de liste en Charente-Maritime : « Les universités doivent être mobilisées sur l’innovation. Nous ferons en sorte que le secteur de Bordeaux ne tire pas toute la couverture à lui ! » (Blog de Nicole Bertin, 28 octobre 2015).
La candidature de Gérard Blanchard est connue depuis mai 2015 : pourquoi n’a-t-il pas démissionné immédiatement du bureau de la CPU ? La démission du bureau de la CPU s’impose en urgence ! Démission attendue de la présidence de l’université en cas d’une fort probable élection.
Mais pourquoi donc un certain nombre de présidents d’université veulent-ils se caser en politique ? Lectrices et lecteurs, à vos plumes !
Bâtiment de la présidence… en travaux (photo du 9 octobre 2015)
Histoires d'universités 
« Mais pourquoi donc un certain nombre de présidents d’université veulent-ils se caser en politique ? Lectrices et lecteurs, à vos plumes ! »
Pour deux raisons très simples.
La première est que la fonction de président d’Université, en province, fait rentrer dans un club sélect d’entre-soi, où se croisent et se côtoient sans arrêt président d’une communauté d’agglo, président de Conseil de développement, et ce petit club nourrit cet entre-soi d’ailleurs en se déconnectant souvent fortement de leurs bases.
La seconde est que le microcosme de l’université et ses guerres picrocholines leur font penser qu’ils ont fait suffisamment leurs armes sur les terrains de la « politique universitaire » qui n’est en rien de la politique, uniquement un espace de gouvernance comme celui d’une entreprise ou d’une association, pour basculer sur le terrain de la politique tout court.
Le président d’une université française en a récemment largement fait les frais, sur ces deux tableaux, et s’est crashé en vol…
Pas plus compliqué que ça.