Paris 1. Une doctorante élue au CA

Université de Paris 1 Panthéon Sorbonne. Aux élections du 7 avril 2016, la liste Doctorant-e-s mobilisé-e-s pour l’Université a obtenu 106 voix dans le collège B des enseignants-chercheurs ; elle s’est classée en 3ème position sur quatre et a obtenu 1 siège (celui-ci sera tenu par une doctorante). A ma connaissance, c’est la 1ère fois, dans la campagne électorale universitaire de 2016, qu’une doctorante est élue au Conseil d’administration dans un collège enseignant.

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L’association des doctorant-e-s pratique la rétention des notes de TD du second semestre.

Dans le cadre de la mobilisation des doctorant.e.s de l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne en cours depuis octobre 2015, face à l’absence d’engagements solides de la Présidence de l’Université et des candidats à sa succession, et malgré nos relances, nous, doctorant.e.s-enseignant.e.s de l’université mobilisés, mettons dès à présent en œuvre la rétention des notes de TD du second semestre.

Cette action, décidée en Assemblée Générale des Doctorant.e.s mobilisé.e.s de l’Université Paris 1 le 17 mars 2016 et revotée le 9 mai 2016, s’étend pour l’instant jusqu’au 19 mai, date de notre prochaine Assemblée Générale. Nous en déciderons alors la reconduction ou non en fonction des engagements que prendra la nouvelle présidence élue au CA du 17 mai.

Pour rappel, nos revendications sont les suivantes :
•       Élargissement de l’exonération aux doctorant.e.s vacataires qui sont également membres des équipes enseignantes de l’université ainsi que l’exonération sur critères sociaux pour les autres doctorant.e.s ; rétablissement de l’exonération des frais d’inscription pour tous les doctorant.e.s contractuel.le.s et ATER.
•       Mensualisation du traitement de tous les vacataires.
•       Fin des dépassements systématiques des heures de service sans rémunération complémentaire dans plusieurs disciplines, notamment les situations fréquentes de travail gratuit (correction de copies hors matières enseignées)
•       Remboursement des frais de transport pour les vacataires et sur critères sociaux pour les autres doctorant.e.s, de façon à lutter contre l’isolement physique, psychologique et intellectuel des jeunes chercheurs.
•       Amélioration de nos conditions matérielles de travail : mise à disposition par chaque école doctorale d’une salle dédiée aux doctorant.e.s et équipée de postes informatiques, fourniture de bureau, imprimantes et photocopieurs.
•       Augmentation massive des financements de thèse (contrats doctoraux et postes d’ATER) pour que la majorité des doctorant.e.s soient rémunéré.e.s pour leur travail.

L’action concerne aujourd’hui une grosse quarantaine de doctorants enseignant.e.s réparti.e.s sur une dizaine d’UFR et instituts mais d’autres continuent de nous rejoindre.

Les différents secrétariats concernés par cette action ont été prévenus de notre démarche de vive voix dans la mesure du possible et par un communiqué envoyé ce mercredi 11 mai. Ce communiqué a également été envoyé à la présidence, aux directions d’UFR et aux responsables administratifs de Paris 1.

Pour aller plus loin : 204 chroniques du blog sur le doctorat depuis janvier 2009.

1 commentaire

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Une réponse à “Paris 1. Une doctorante élue au CA

  1. arnaudmartinhome

    Intéressant, je vois qu’une partie des revendications sont similaires a celles que l’on peut voir en Afrique et notamment au Gabon (notamment concernant la rémunération des heures). Au Gabon, la rétention des notes est aussi le moyen employé.
    Le fait qu’une doctorante soit élue dans le collège B interroge, mais le faible nombre de bulletin exprimé aussi.
    Y a t il une crise de l’intérêt pour la chose publique dans les universités françaises? alors que les modalités de représentation des personnels permettent une plus grande démocratie dans les universités française que celles d’autres pays.