Mathias Denjean, Les étudiants en classes préparatoires aux grandes écoles en 2015-2016, Note Flash, Enseignement supérieur 1 Recherche, n°5, mai 2016.
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La ville de Paris concentre à elle seule près d’un étudiant en CPGE sur cinq.
Les Notes Flash fournissent des données à l’état brut : effectifs d’inscrits et de nouveaux entrants dans les différentes filières de CPGE selon le bac d’origine, le sexe, le lieu d’inscription… On note une progression des effectifs. Et alors ?
La lecture de ces Notes Flash est très frustrante : jamais elles ne s’interrogent sur les explications des données observées et sur les facteurs d’évolution, sur les éventuelles politiques publiques à l’égard des CPGE (quelles conséquences ?).
Les services du ministère devraient au minimum publier ensemble des données issues de plusieurs sources : vœux et premiers vœux CPGE dans Admission post-bac, effectifs d’inscrits et d’entrants plus détaillés, parcours de formation (on apprend incidemment qu’il y a eu, en 2015-2016, « un nombre relativement important de redoublement en 1ère année – 8300 » ; pourquoi ?). A quand un suivi annuel de cohorte de nouveaux entrants en 1ère année de CPGE ?
Questions. Où en est-on des conventions, prévues par la loi ESR, entre les universités et les lycées qui possèdent des classes supérieures de CPGE et de BTS ? Tous les étudiants en CPGE sont-ils inscrits aussi à l’université ? Tous ces étudiants ont-ils payés des droits d’inscription ? A quoi est utilisé cet argent dans l’université ?
Pour aller plus loin. 107 chroniques du blog sur les CPGE. Que deviennent les CPGE dans le projet porté par le blog depuis 2009 (création d’Instituts d’Enseignement Supérieur de proximité) ?
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